C'est un volcan qui est apparu subitement le 20 février 1943 et qui a enseveli sous des coulées de laves deux villages.
Evidemment, avec la chance qui nous caractérise, nous avons eu un temps de merde. Au bout d'une heure de ballade il s'est mis à pleuvoir (fort) et comme en plus nous avions misé sur les mauvais chevaux, ceux qui n'étaient pas livrés avec ponchos de pluie, nous avons du piteusement rebrousser chemin. Donc pas de photos du volcan Paricutín. Nous sommes juste allés à San Juan Parangaricutiro, l'un des villages ensevelis.
J'ai peu de photos des paysages traversés d'abord parce qu'il pleuvait et celles que j'ai réussies à prendre entre les gouttes sont plutôt ratées: ben oui un cheval, même une vieille carne au pas, ça secoue...
Un verger de pêchers (?) en fleurs au mois de novembre à 2300 mètres d'altitudes moi ça m'étonnera toujours!
C'est assez surprenant mais à vrai dire moins spectaculaire que ce à quoi je m'attendais.
La pause terminée nous sommes repartis et la pluie s'étant transformée en orage je ne vous raconte même pas comme j'ai eu peur; et ma carne qui refusait d'avancer autrement qu'à un train de sénateur asthmatique... (Bon c'est sûr faut la comprendre, au retour ça monte!).
En fin d'après-midi nous avons décidé d'aller nous mettre au vert dans le Parc National "Eduardo Ruiz" à Uruapan. C'est un parc en pleine ville ou presque qui a été créé, entre autre, pour protéger l'éco-système de la rivière Cupatitzio. C'est vraiment un endroit qui aurait plu à Sébastien puisqu'on y trouve (en plus des très nombreuses familles de la région qui viennent y passer le dimanche...) beaucoup de cascades naturelles...
ou artificielles...
et beaucoup d'écureuils.
On y voit aussi l'empreinte du genou du Diable..
Dans les années 1530 les Indigènes du coin, apparemment déjà catéchisés, étaient très effrayés par des phénomènes étranges et donc forcément sataniques. Comme le Frère Juan de San Miguel passait par là ils lui ont demandé de bien vouloir bénir ce lieu. Il était en train de l'asperger d'eau bénite quand le Diable est apparu sur une pierre, un genou à terre en demandant pardon. Puis il a disparu, laissant seulement l'empreinte de son genou dans la pierre d'où l'eau s'est mise à jaillir...
Les paysages sont magnifiques!
RépondreSupprimerOui le Michoacan est vraiment une belle région.
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