S'il y a un mot que j'emploie peu sur mon blog et dans la vie c'est bien le mot "souci"dans le sens de "difficulté" ou d'"embêtement". J'utilise plutôt "problème".
Mais depuis que je suis en France je n'arrête pas de l'entendre: vous demandez un service particulier dans un magasin, on vous répond "pas de soucis" ou "y a pas de soucis" ou plus fréquemment " ah là nous allons avoir un petit souci...".
Et même ce que moi j'aurais franchement appelé un problème dans un banque où toute opération était impossible pendant plus de 3 heures a été qualifié par le personnel de "gros souci informatique".
J'ai l'impression qu'ici le mot problème fait peur; on minimise donc la chose en la rebaptisant "souci". Tout de suite ça fait moins grave, plus facile à résoudre...Surtout qu'en général il s'agit d'un "petit souci", "d'un souci de rien du tout". Comme s'il fallait absolument se convaincre que tout marche comme sur des roulettes et que les difficultés qui peuvent surgir sont des anicroches sans importance et ne vont pas faire dérailler la machine.
En France on est très forts: on n'a pas de problèmes mais on a des soucis!
T'as tout compris :-D
RépondreSupprimerBonne vacances sans souci ;)
C'est rigolo, parce qu'en Suisse on utilise beaucoup le terme soucis mais aussi le mot problème... un peu trop à mon goût. Il est souvent inséré dans une phrase pour expliquer un contretemps ou pour excuser le comportement d'une autre personne.
RépondreSupprimerEn fait: je n'y suis pas encore habituée ;)
Bon séjour et bonnes vacances à vous!
C'est comme tu le soulignes, un excellent moyen de ne pas prononcer le mot qui tue: problème, catastrophe...
RépondreSupprimerMais de quoi est-il mort?
Il avait juste un petit souci cardiaque...
@ Cécile: merci!
RépondreSupprimer@ Béo: tu as raison, quand on dit d'une personne qu'elle a un problème (de comportement) ,en général il y a du souci à se faire ;-)
@ Philos: je trouve ça étrange cette politique de l'autruche.
Dans un ouvrage stigmatisant les habitudes françaises, un auteur avait parlé encore de ce rejet de la responsabilité. Il parlait pas exemple des caissières. Dès qu'il y a un problème, elles affirment aussitôt: "ce n'est pas de ma faute..."
RépondreSupprimerUne société où l'on a besoin de se disculper, de nier les problèmes...
Hum... ça va faire pas mal de séances!
Un pays entier en analyse??? Il va en falloir des divans! ;-)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais fait attention à l'utilisation de ces deux mots.
RépondreSupprimerEt gros problemsouci, je ne sais même pas lequel j'utilise le plus.
Peut-être "problème" mais en informatique, je crois m'entendre parler de "soucis". J'en suis même sûre.
Bon, allez, je t'offre un bouquet de soucis. C'est une jolie fleur.
idem, j'avais laissé les français avec leurs problèmes et je les retrouve avec des petits soucis....
RépondreSupprimerJe te souhaite de belles vacances et de gros bouquets de...lavande ;)
@ Mijo: ces soucis là j'en veux bien!
RépondreSupprimer@ Brigitte: aucun soucis en Guyane? Que des problèmes? ;-)
"on n'a pas de problèmes mais on a des soucis!"
RépondreSupprimerPas con.
Ça a toujours été pour moi un des charmes de la vie d'expat-qui-rentre-en-vacances-en France de détecter les deux ou trois mots à la mode qui ressortent en toute occasion. Et, c'est vrai, cette année les soucis vont bon train!
RépondreSupprimerCa doit être une des conséquences de la crise...
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