jeudi 22 mai 2014

...la minute Q: wasta.

Un mot qui est vraiment perçu  très négativement par les expats occidentaux au Qatar (et j'imagine dans le reste du Moyen-Orient pour ne pas dire dans tous les  pays  arabes).

A tort selon Mr.Q car "wasta" décrit  juste les relations privilégiées avec des personnes influentes et les avantages qui peuvent en découler.



En français dans le texte j'assimilerais ça  au piston poussé à l’extrême et dans absolument tous les domaines.

Pour aller un peu plus loin et vous montrer quand même à quel point ce "système" peut devenir contre-productif je vous propose de lire cet article.

9 commentaires:

  1. Favoritisme si on veut mais je ne crois pas qu'on puisse assimiler wasta et corruption. C'est beaucoup plus "subtil" .

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  2. On pourrait qualifier ça de népotisme non ?


    sinon rien à voir mais j'adore entendre les personnes du moyen orient parler anglais. Parmi les non anglophones je trouve que c'est ceux que je comprend le mieux quand ils parlent anglais :)

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  3. Effectivement, on peut s'interroger sur les dangers d'un système aussi bien rôdé, qui comme tu le dis se montre contre-productif.
    J'aimerais bien savoir si certains exemples de cette contre-productivité sont illustrés/relayés par la presse parfois ?
    Remarque, la presse locale, peut-être pas ... la presse "indépendante" alors ?

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  4. @ Cécile quadra: pour moi népotisme ça restait plus "familial".
    Mr.Q. parle particulièrement bien (et vite ;))
    @ Le Terminal A : dans l'article que j'ai donné en référence pn parle plutôt des pays "pauvres" ou du moins moins riches que ceux du Golfe. Et la presse ici...

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  5. Oui sur le papier ça reste familial, dans les institutions la famille est parfois entendue au sens des proches, donc plutôt de la famille politique, de ceux qui ont rendu service et à qui on renvoi l’ascenseur.
    C'est assez sclérosant aussi si le principe est poussé à l’extrême.

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  6. Par contre Mister Q a en effet une excellent diction mais je ne trouve pas qu'il parle vite, ou alors son articulation est telle que ça ne parait pas, parce que j'ai régulièrement des anglais au téléphone et boudiou eux parlent parfois à la vitesse d'un TGV emballé, sans aucune articulation, je fini parfois par leur demander de m'envoyer un mail quand il ne peuvent ralentir le débit et articuler, parce qu'il y a trop de risque d'erreur de ma part. c'est souvent les gallois que j'ai le plus de mal à comprendre.
    Et parmi les étrangers je tremble dés que en décrachant mon téléphone j'apprend que ce sont des chinois ou des japonais, j'y comprend rien une fois sur deux :D

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  7. @ Cécile: moi mon angoisse ce sont les Écossais (et alors au téléphone je ne t'en parle même pas! ). Et c'est vrai que les Asiatiques parlant anglais sont, pour moi aussi, très difficiles à comprendre (j'ai surtout l'expérience avec les Philippin(e)s ).

    L'accent que j'aime bien en anglais c'est celui des Russes ou autres pays de l'Est. Enfin tout ça ne doit surtout pas faire oublier que j'ai un accent français à couper au couteau qui pour certains ne doit pas être facile à comprendre non plus ;D

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  8. Je pense que tous les pays ont un système similaire. Peut-être qu'on y met pas de nom, mais qui n'a jamais utilisé ses connections, amis, famille, pour trouver du travail? Au Canada on demande toujours des références professionelles (ou pas) (ça peut tout aussi bien être un voisin ou un ami!) pour un nouvel emploi... pour moi ça c'est de la "wasta", pas forcément de la corruption ou du népotisme...

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