Grâce à guareschi qui a la eu la gentillesse de laisser une suite (géniale) à cette histoire dans mes commentaires, l'élan Magellan a peut-être une chance de s'en sortir! Mais un(e) volontaire est nécessaire! Allez, essayez, ce n'est pas si compliqué que ça ;-)
Voilà donc la suite écrite par guareschi :
…faire un signe de croix. Car Charlotte était très religieuse et, en bonne marmotte, repliait toujours l’aluminium du chocolat de deux mouvements en forme de croix. D’ailleurs, les consommateurs assidus l’ont bien remarqué.
Tandis que notre élan moderne, coquet, respectueux des traditions et toujours inconscient se trouvait au fond de la crevasse, Gaston arrivait, curieux de connaître l’origine de ces cris. Marcel, l’apercevant, se mit à souffler très fort en raclant le sol de sa patte avant droite : le pauvre, il se prenait encore pour un élan !
Gaston enleva son sombrero de charro pour saluer Charlotte avec toute l’élégance d’un véritable mousquetaire mexicain. Ce fut le moment choisi par Marcel pour foncer contre son ennemi.
Gaston était penché en avant, faisant une révérence des plus élégantes lorsque Marcel le percuta sur le front de toutes ses petites forces. L’aigle albinos se redressa, un peu sonné. Marcel, lui, avait perdu connaissance.
-Non mais, ça lui prend souvent de foncer sur les gens ? s’énerva Gaston.
-Non, juste quand il a perdu la mémoire, répondit Charlotte. En tout cas, pour le moment, il est calmé.
-C’est encore cet étranger qui fiche la pagaille ! hurla une voix grave et agressive.
-Ah, tiens ! Baggi, c’est toi… murmura Charlotte.
-Ouais, c’est moi ! Et ce Mojado (Note : Mexicain qui a traversé la frontière) vient de massacrer mon p’tit pote Marcel, je l’ai vu !
Charlotte se sentait de plus en plus mal. Marcel, qui se prenait pour un élan, s’était assommé contre Gaston. Raciste comme pas deux, Baggi retroussait ses manches pour régler son compte à un aigle blanc qui aurait dû être brun. Mais Gaston intervint :
-Si tu l’as vu, tu sais que c’est lui qui s’est jeté contre moi ! Et on s’en fout complètement. Je suis là pour sortir notre ami Magellan de cette crevasse, et nous devons faire vite. On sauve Magellan d’abord, et ensuite on se bat, si tu y tiens. Mais pas avant, compris ?
-Quoi, il est là au fond ? demanda Baggi en se penchant pour regarder au fond de la crevasse. Gaston avait une forte envie d’envoyer le président du GNOMES vérifier directement par lui-même au fond de la crevasse, mais il se retint. Gaston était un aigle plein de bon sens, et surtout il fut arrêté par une petite voix qui gémit :
-Ouille, ça fait mal !
C’était Marcel, qui revenait à lui. Apparemment, il ne se prenait plus pour un élan, mais pour une marmotte qui aurait dû être en hibernation à une date pareille.
-Pas aussi mal qu’une chute là-dedans ! s’écria Charlotte. Tu y as envoyé le pauvre Magellan, qui voulait t’aider !
-M’aider à quoi ? marmonna la marmotte Marcel en se frottant le crâne.
-On t’expliquera. Nous devons trouver comment le sortir de là, s’énerva Charlotte.
-Oui, comment… renchérirent Gaston et Baggi, en chœur.
Comment ? C’est au suivant de le dire ;-)
jeudi 1 décembre 2005
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Depuis le temps que Magellan est au fond de son trou, il ne doit rester que les os :(
Enregistrer un commentaire