Ce système est apparemment inspiré du système américain "Amber Alert" qui a vu le jour en 1996 au Texas lorsque les chaines de radio et de télévision de la zone Dallas-Fort Worth ont commencé, en liaison avec la police, à émettre des alertes dans des cas de disparitions d'enfants. (Amber pour "America's Missing Broadcast Emergency Response et en hommage à une petite fille, Amber Hagerman qui avait été enlevée et tuée alors qu'elle se promenait en vélo au Nord- Texas.)
Ce système a progressivement été adopté par d'autres états et depuis maintenant à peu près un an les 50 états ont un "Amber Alert system". Il y a même un "National coordinator".
Il parait que c'est efficace, que ça a sauvé la vie à au moins 200 enfants et que parfois les ravisseurs, en se rendant compte que tous les medias diffusent des photos et descriptions des enfants les relâchent.
L'alerte est donnée vite et parfois à tort: j'ai vu quelques fois des "Amber Alerts" levées après quelques heures car il s'agissait en fait d'une fugue. Tous les medias y participent, interrompent leurs programmes. Il y a des messages sur les panneaux lumineux autoroutiers. C'est assez impressionnant.
J'espère que le système fonctionnera en France et que plus jamais on restera sans nouvelles pendant des années d'enfants comme c'est le cas entre autres pour Estelle (pourquoi elle plutôt qu'une autre? Parce que c'est la seule dont je me souvenais du prénom...mais si vous avez d'autres noms, je veux bien faire des liens sur leur site s'ils en ont).
mardi 28 février 2006
..."Amber Alert".
dimanche 26 février 2006
...magnets.
Je vous les présente taille réelle:
Il n'y a pas à dire ils sont vraiment très forts ces Américains pour le "fund raising". Quel parent digne de ce nom se refuserait à payer 7$ le magnet pour être l'heureux détenteur des oeuvres d'art de ses enfants? Et hop, une bonne partie du financement du matériel pour les classes d'art est résolu. Surtout qu'on peut passer commandes pour les grands-parents, les oncles, les cousins et toute la sainte famille si on veut!
Trop forts je vous dis!
jeudi 23 février 2006
...bloganniversaire!!
Aujourd'hui est un grand jour: mon blog fête son premier anniversaire! Et oui, j'ai écrit mes premiers posts ("qui" et "où" ) le 23 février 2005 lorsque nous vivions encore à Aguascalientes au Mexique.
Un déménagement et 170 articles (dont l'un 'a jamais été publié pour cause de veto de mon cher et tendre ;-) ) plus tard, "Histoires de..." existe encore. Et s'enorgueillit de 1079 commentaires!
Franchement je suis contente de m'être lancée dans l'aventure même si je me souviendrai toujours du silence pesant de mon frère lorsque je lui avais annoncé au téléphone que j'allais ouvrir un blog! Depuis il est devenu accro et pas seulement au mien! Comme mes parents d'ailleurs. Lors des (trop rares) réunions familiales nous discutons donc des mérites respectifs de nos blogs favoris ou des défauts de ceux qui nous énervent au plus haut point mais que, curieusement, nous continuons à visiter régulièrement.
Plus d'une fois lors d'une situation désagréable, j'ai essayé de voir si par hasard ça n'était pas "blogable"...Souvent ça l'est et tout de suite on voit les choses sous un autre angle!
Des regrets? Oui que certains articles qui me tenaient à coeur soient un peu (beaucoup) passés inaperçus Vous voulez des exemples? J'en ai trois: un, deux et trois!
En attendant vous prendrez bien une petite part de gâteau avec moi?
mardi 21 février 2006
...banlieue.
Les jours comme aujourd'hui, gris, brumeux et froids sont rares au Texas...heureusement car alors qu'est ce que c'est triste par ici.
Je suis sortie faire une grande promenade avec la chienne. En plus d'une heure de marche je n'ai rencontré que trois êtres humains: deux jardiniers et un inspecteur d'une société d'extermination de termites! Les écureuils gagnent haut la patte: j'en ai vu une bonne vingtaine...
Sinistre je vous dis.
"...ta grisaille ne m'inspire
que l'envie de partir..."
Je suis sûre que mon frère s'en souvient ;-)
dimanche 19 février 2006
...Marseillaise texane.
J'ai vraiment des lecteurs sympas. Si, si. Certes ils ne laissent pas toujours de commentaires mais ils m'envoient des e-mails (courriels pour les puristes ;-)). Et me donnent ainsi des idées de posts.
J'ai ainsi reçu, il y a quelque temps, un message d'un lecteur occasionnel, tombé sur mon blog par hasard lors d'une recherche sur la Marseillaise aux Etats-Unis. Et il m'expliquait que la traduction trouvée sur le site de la Maison Blanche et dont je me moquais était en fait non pas la traduction de notre hymne national mais plutôt celle d'une des nombreuses versions sudistes qui ont existé au XIXème siècle.
Je vous donne ici la version texane (et oui le Texas faisait bien partie des états confédérés pendant la Guerre de Sécession) elle aussi chantée sur l'air de Rouget de l'Isle.
Sons of the South, arouse to battle!
Gird on your armor for the fight!
The Northern Thugs, with dread wars rattle,
Pour on each vale, and glen, and height;
Meet them as Ocean meets in madness
The frail bark on the rocky shore,
When crested billows foam and roar,
And the wrecked crew go down in sadness.
Arm! arm! ye Southern braves!
Scatter yon Vandal hordes!
Despots and bandits, fitting food
For vultures and your swords.
Shall dastard tyrants march their legions
To crush the land of JacksonLee ?
Shall freedom fly to other regions,
And sons of Yorktown bend the knee ?
Or shall their "foot-prints' base pollution"
Of Southern soil, in blood be purged,
And every flying slave be scourged
Back to his snows in wild confusion ?
Arm! arm! & c.
Vile despots, with their minions knavish,
Would drag us back to their embrace;
Will freemen brook a chain so slavish ?
Will brave men take so low a place ?
0, Heaven! for wordsthe loathing, scorning
We feel for such a Unions bands:
To paint with more than mortal hands,
And sound our loudest notes of warning.
Arm! arm! & c.
What ! Union with a race ignoring
The charter of our nations birth!
Union with bastard slaves adoring
The fiend that chains them to the earth!
No! we reply in tones of thunder
No! our staunch hills fling back the sound
No! our hoarse cannon echo round
No! evermore remain asuader!
Arm! arm! & c.
Vous noterez la violence des paroles: notre version parait édulcorée à coté!
Il existait aussi une "Southern Marseillaise", une "Virginia Marseillaise"...
Pourquoi utiliser l'air de la Marseillaise? D'abord parce qu'il est "gai, chic et entrainant" ;-) et efficace comme appel aux armes. Ensuite parce que les Sudistes voyaient dans leur cause une similarité avec la Révolution Française...Affaire de point de vue!
Je préfère cependant nettement la "Marseillaise Noire" écrite, en français, par Camille Naudin à la Nouvelle-Orléans en 1867, c'est-à-dire juste après la fin de la Guerre de Sécession.
jeudi 16 février 2006
...société de (sur)consommation.
La Saint Valentin et ses monceaux de cœurs, ses amas de chocolats, ses piles de cartes n'est pas terminée depuis 48 heures que déjà les rayons de certains magasins ont changé de couleur: Bye-bye le rose et le rouge, bonjour les couleurs pastel...
Pourquoi? Tout simplement parce que dans 8 semaines c'est Pâques. Et que Pâques ça fait vendre.
Des peluches,
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, (comme moi lors de notre premier passage au Texas) ici les chocolats offerts pour Pâques ne sont pas ou peu en forme d'œufs et jamais en forme de lapin, poule, friture etc. Non il s'agit de "merdouilles" normales, pratiquement les mêmes bonbons que ceux d'Halloween mais que l'on met dans des coques en plastiques (décorées ou non) en forme d'œufs!
Ca perd, à mon avis, énormément de son charme.... Mais il faut voir le coté pratique de la chose: même si il pleut on peut cacher les oeufs dans le jardin…
Allez Joyeuse Pâques (comment ça, je suis en avance????)
PS: Vous serez priés d'excuser le flou des photos qui ont été littéralement prises à la volée. D'ailleurs un des responsables du magasin est venu me demander pourquoi je prenais des photos car normalement c'est interdit. J'ai répondu avec mon meilleur accent français que c'était parce que je n'avais jamais vu ça, qu'on n'avait pas ça en France... Bref je suis passée pour la débile du coin...Mais ça a marché, il m’a autorisée à les garder! J'aurais aimé en prendre plus cependant.
PS' (plus familial): On aimerait bien des "vrais" chocolats de Pâques (œufs, poulette, lapin, friture, on n'est pas regardants...Un assortiment chocolat au lait et chocolat très très noir serait encore plus apprécié...). A bon(s) entendeur(s), salut !
mercredi 15 février 2006
..."bloody...
...moron". C'est ce que j'ai sorti aujourd'hui à un idiot au téléphone qui m'avait passablement énervée. Et C., qui était juste à coté, a ri et m'a dit que ça c'était vraiment anglais (sous entendu britannique). Je lui ai demandé comment, à son avis, un américain aurait dit. Elle n'en a pas cru ses oreilles: "j'ai vraiment le droit de le dire? Sûre?" Et comme j’acquiesçais elle a dit toute contente: "you, fucking asshole!"....J'opterais plutôt pour "fucking bastard" mais "that's not the point"...
Je me suis rendue compte en fait que bien souvent ce sont les expressions britanniques qui me reviennent le plus facilement.
5 ans chez les Grands-Bretons ça laisse des traces!
Pour moi les couches (que je n'achète plus quand même depuis plusieurs années...) resteront toujours des "nappies" et pas des "diapers". Si j'en ai besoin je demande toujours où est "the lift" et pas "the elevator" Quant aux injures elles sont plus originales que le bien trop galvaudé "fuck off" . "Sod off, you bugger" ou "bug off, you wanker" ça c'est la classe!
Je trouve de toute façon que l'anglais d'Angleterre est beaucoup plus beau, ne serait-ce que par l'accent, que l'américain. On met de coté l'accent écossais et celui du Yorkshire et des environs à peine plus compréhensible...mais le vrai accent anglais, celui d'Emma Thompson, de Hugh Grant (surtout celui là d'ailleurs ;-) ) ou de Liz Hurley, j'adore.
Finalement l'Angleterre me manque...Je n’aurais pas cru car quand on en est partis on en avait plus qu'assez. Le problème c'est le climat. Mais Chester, il n'y a pas à dire, c'était vraiment très beau, même sous un ciel bas et lourd!
St Albans aussi ce n'était pas trop mal. Il y a une très belle cathédrale mais je n'ai pas retrouvé les photos...Le gros avantage de cette ville est qu'elle est proche de Londres sans y être!
La plus moche et de loin des villes où nous avons habité c'était Northampton. D'ailleurs c'est simple: nous n'avons aucune photo de la ville elle même!
De toute façon il faudra bien retourner un jour en GB, en "pèlerinage" au moins, car C. commence à vouloir aller voir le pays où elle est née il y a bientôt 10 ans. Déjà...
lundi 13 février 2006
...sculptures.
La plus saisissante de toute est probablement celle-là de Jonathan Borofsky:
La même, vue sous un autre angle, tout aussi déstabilisant:
Une autre réalisation (articulée) du même Jonathan Borofsky:
Plein de belles sculptures à l'extérieur...
Et en prime une exposition sur Giacometti. Mais là les photos étaient interdites...D'ailleurs en parlant de photos, certaines de celles que j'ai utilisées ont été prises par ma fille. Elle a l'oeil!
Et pour ceux qui sont dans le coin, juste à coté du Nasher Center, au DMA il y a une exposition sur les Mayas vraiment très bien. Les pièces exposées sont de toute beauté. Nous y sommes allés (par hasard) le jour de l'ouverture (je ne suis jamais au courant de rien!) donc c'était un peu surpeuplé...surtout qu'il y avait plein d'animations sur le thème, en particulier pour les enfants. On a même vu le serpent à plumes!
jeudi 9 février 2006
...plus bas prix.
Comme tout le monde, je n'aime pas particulièrement attendre aux caisses des supermarchés. J'ai donc mis au point une théorie qui est supposée me faire gagner du temps: mieux vaut être derrière un chariot plein que derrière deux chariots à moitié plein, car ce qui prend le plus de temps ce n'est pas de scanner les articles mais de payer (surtout si c'est par chèque). J'étais très satisfaite de cette théorie qui marchait bien dans la pratique....jusqu'à hier.
J'étais donc à Wal-Mart et manque de pot j'avais plus de 10 articles ce qui, honnêteté oblige, m'empêchait de passer à la caisse rapide. Je cherche donc une caisse libre ou presque: il n'y en avait pas. Mais j'en repère une où il n'y avait qu'une seule personne qui commençait à mettre ses achats sur le tapis. Son chariot était plus que plein mais confiante en ma théorie je me range derrière. J’attrape au passage un de ces magazines qui trainait sur un présentoir, histoire de faire passer le temps en lisant les derniers potins sur la grossesse d'Angelina... et je me plonge dans cette lecture ô combien passionnante. (J'aurais pu choisir, me direz-vous, un magazine culinaire! Oui, mais l'heure du déjeuner était largement dépassée et j'avais beaucoup trop faim pour étudier quelle que recette que ce soit sans céder à l'appel des sucreries immondes tout exprès disposées là....Et puis d'abord je lis ce que je veux!)
Je me plonge donc dans cette lecture ô combien passionnante et ayant tout appris du non-événement ci-dessus mentionné, je relève le nez, repose le magazine qu'il était hors de question que j'achète et m'apprête à déposer à mon tour mes articles sur le tapis roulant. C'est alors que je m'aperçois avec horreur qu'il n'y a qu'un demi cm de libre et que visiblement ça n'avance pas. Je tente de comprendre quel est le problème et je me rend compte que si en fait ça avance mais à un train de sénateur sénile (pléonasme?)...
La dame qui me précède est en effet venue munie de tous les dépliants publicitaires qui encombrent nos boites aux lettres chaque semaine et qui vantent les promotions extraordinaires faites par les supermarchés alentours. Et cette brave dame demande, pour CHAQUE article, qu'on lui fasse le prix le moins cher, celui de la promotion de la semaine chez Kroger, Albertsons ou Tom Thumb....Et la pauvre caissière qui n'en peut mais est obligée de s'exécuter et de rentrer manuellement, après avoir scanné l'article, un code quelconque... Je suis tellement surprise que j'ose demander à la dame si vraiment Wal-Mart lui fait le tarif le moins cher. Elle me répond très gentiment que oui, que c'est une obligation (ah?) et que c'est incroyable les économies qu'elle peut faire. La caissière me regarde, mi-mortifiée, mi-hilare. De longues minutes et le scannage de quelques coupons plus tard arrive le total: 100$ et des poussières, ce qui est peu vu la quantité, il faut bien le reconnaitre. La caissière tente de lui dire: "Aujourd'hui vous avez économisé..." mais n'arrive pas à trouver le chiffre! Dommage j'aurais bien aimé savoir.
C'est enfin mon tour. Je demande à la caissière si c'est courant comme pratique. Elle m'assure que ça le devient et qu'elle a bien conscience du fait que c'est vraiment très pénible pour les gens de derrière! J'aquiesce et j'en profite alors pour lui faire remarquer que vu que la dame avait payé ses fraises 1$50 (prix Sprouts) au lieu de 2$50 (prix Wal-Mart), il n'y avait pas de raison pour que moi aussi je n'en profite pas! Elle rigole et gentiment rentre le code (je n'avais pas le journal pour le prouver moi!).... 1$ les 15 minutes, ça ne fait pas cher de mon temps mais c'est toujours mieux que rien!
Donc ma théorie n'est plus vraiment valable. Ou alors il faut vérifier que la personne au chariot rempli n'a pas dans les mains une liasse de journaux gratuits...
Remarquez si on peut avoir les produits Whole Foods Market au prix des produits Wal-Mart alors là je veux bien! Mais j'en doute...
mardi 7 février 2006
..."Chisholm Trail".
Il y a quelque temps nous avons emmené les enfants voir la "cattle drive" de Fort Worth. Ce n'est bien sûr qu'une mise en scène pour touristes et qui ne correspond plus à rien, si ce n'est à maintenir le souvenir des vrais cow-boys, ceux qui accompagnaient des troupeaux de milliers de "longhorns" du Texas jusqu'au Kansas.
FW en effet était sur la fameuse "Chisholm Trail" (ou, plus exactement, sur l'une des nombreuses pistes qui y menaient), cette piste de transhumance de près de 1200 km de long du sud du Texas jusqu’à Abilene au Kansas.
La Chisholm Trail porte le nom de Jesse Chisholm, un métis Cherokee/Ecossais qui avait construit plusieurs comptoirs commerciaux et qui sillonnait les Territoires Indiens (l'actuel Oklahoma) et le Kansas pour faire du commerce. Il n'aurait d'ailleurs jamais accompagné de bétail sur cette piste qui porte son nom.
Pendant la guerre de sécession, les Texans (sudistes) ne se sont pas ou peu occupé de gérer leur bétail qui s'est multiplié. Après la guerre les prix ont donc chuté à 4$ la tête alors que dans l’Est et le Nord du pays ils pouvaient atteindre 40$. Il fallait donc relier l'offre à la demande. Joseph G. McCoy construisit à Abilene, Kansas des parcs à bestiaux. Pourquoi Abilene? Tout simplement parce que c'était à l'époque le terminus des lignes de chemin de fer. Et de là, direction les abattoirs du Missouri ou de Chicago...
La Chisholm Trail a été empruntée dès 1867, mais ses heures de gloires se situent au début des années 1870. L'arrivée du train au Texas, une vingtaine d'année plus tard, a mis fin à cette belle aventure. En tout on estime que pas loin de 9 millions de bêtes ont suivi cette piste.
Il existe de très nombreux sites (curieusement très peu en français) sur ce sujet. Mais je n'en ai qu'un à vous recommander, celui d'un passionné. Vous y trouverez absolument tout et même plus! Des photos, des cartes, des témoignages de cow-boys...
Maintenant il ne reste pratiquement plus rien, hormis la légende qui a donné naissance à de nombreux westerns dont le fameux "La rivière rouge" tiré d'un roman de Borden Chase "The Chisholm Trail".
Et une chanson de cow-boys...
Come along boys and listen to my tale,
I'll tell you of my troubles on the old Chisholm trail.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
Oh, a ten-dollar hoss and a forty-dollar saddle,
And I'm goin' to punchin' Texas cattle.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
I wake in the mornin' afore daylight,
And afore I sleep the moon shines bright.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
It's cloudy in the west, a-lookin' like rain,
And my durned old slicker's in the wagon again.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
No chaps, no slicker, and it's pourin' down rain,
And I swear, by gosh, I'll never night-herd again.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
Feet in the stirrups and seat in the saddle,
I hung and rattled with them long-horn cattle.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
The wind commenced to blow, and the rain began to fall,
Hit looked, by grab, like we was goin' to lose 'em all.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
I don't give a darn if they never do stop;
I'll ride as long as an eight-day clock.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
We rounded 'em up and put 'em on the cars,
And that was the last of the old Two Bars.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
Oh, it's bacon and beans most every day,
I'd as soon be a-eatin' prairie hay.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
I went to the boss to draw my roll,
He had it figgered out I was nine dollars in the hole.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
Goin' back to town to draw my money,
Goin' back home to see my honey.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
With my knees in the saddle and my seat in the sky,
I'll quit punchin' cows in the sweet by and by.
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea,
Come a ti yi yippee, come a ti yi yea.
dimanche 5 février 2006
...sanction.
La suspension "prend effet le jour de la notification. En conséquence, il reprendra des fonctions dans l'Education nationale à compter du 4 août" prochain, date à laquelle "un poste lui sera attribué", selon un communiqué du rectorat.
Je me demande bien quel est l'établissement le plus "pourrave" de l'académie de Montpellier, mais j'ai comme l'impression que l'intéressé ne va pas tarder à le savoir...
Plus d'informations et de commentaires, comme d'habitude, chez Embruns.
jeudi 2 février 2006
...petit bonheur.
Il y a des jours où je n'ai pas trop le moral, où rien ne va bien. Ces jours-là j'ai souvent envie de petites douceurs mais en général si je me lance dans la confection d'un gâteau et bien il est raté. Ce qui n'arrange pas le moral...
Heureusement j'ai découvert chez Laurange le remède idéal: il s'agit de la recette du "pastel imposible". C'est un gâteau mexicain (un des rares gâteaux mexicains que j'aime d'ailleurs) et il est parfait pour les jours sans: s'il est raté ce n'est pas grave vu qu'il était de toute façon impossible... et s'il est réussi, alors là c'est doublement la joie. D'abord parce qu'il est bon, très bon même et au chocolat ce qui ne gâche rien… Et ensuite parce que réussir l'impossible c'est toujours bon pour le moral!!
Et puis le chocolat c'est tout de même meilleur que le bouillon de poulet ;-)
mercredi 1 février 2006
..."true lice"!!!
C. nous a raconté l'événement, hilare:
C.: "L'infirmière est arrivée, elle a mis ses gants et nous a dit qu'elle allait regarder nos têtes.
Et là je me suis demandée pendant quelques secondes comment elle comptait faire, si elle allait
vraiment y arriver."
moi: "??????? Qu'est-ce que tu veux dire?"
C.: "Ben oui, à cause de son gros accent texan j'ai compris "I'm going to check your heads for lies"!!"
Gros accent texan, gros accent texan, mon oeil oui! Ca ne serait pas plutôt la mauvaise conscience de ma fille qui serait en cause?
PS: Pour ceux qui ont quelques difficultés avec l'anglais (j'en connais, j'en connais, je ne les dénoncerai pas mais j'ai les noms ;-) ) lice=poux et lies=mensonges