Pour une fois j'y ai pensé à temps...
Et plutôt que de vous donner des liens (que de toute façon vous pouvez trouver dans la liste à gauche) je voudrais juste laisser un message à tous ceux qui ont ou sont sur le point d'abandonner: vous nous manque(re)z! Ils (elles) se reconnaitront...
Si je comprends bien leurs motivations, chaque fois qu'un blogueur arrête je trouve ça triste.
lundi 31 août 2009
samedi 29 août 2009
...censure.
Ou plus exactement auto-censure. Article 33 de la constitution mexicaine oblige...
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jeudi 27 août 2009
...psychologie du mexicain.
Vous connaissez certainement tous la "courbe de l'expatrié"...
Après plus de 6 ans au Mexique je pense être passée par tous les stades répertoriés. Mais récemment je suis arrivée à la conclusion que cette courbe n'est pas complète. Au moins dans mon cas personnel. J'y rajouterais un léger fléchissement sur la fin, du à mon avis, à la découverte progressive de différences culturelles plus sournoises mais plus profondes que celles surmontées aux stades 3, 4 et 5...
En particulier en ce qui concerne l'éducation (surtout celle des ados) mais pas seulement...
Et j'aimerais bien comprendre un peu mieux le pourquoi du comment de ce décalage que je ne ressentais pas autant il y a seulement un an.
Un jour que j'expliquais ça à une de mes amies elle s'est souvenu que pendant ses études de psychologie elle avait lu un livre passionnant qui pourrait m'aider. Je m'attendais un peu au pire (genre "comment surmonter sa crise d'identité personnelle en 10 leçons" ;-0 ) et j'ai été assez surprise quand, mardi dernier, elle m'a prêté...
Elle m'a bien prévenue que ce n'était pas une étude récente (elle date de la fin des années 70) mais que c'était, à son avis, parfait pour mieux m'aider à comprendre "quienes son".
Evidemment ce n'est pas hyper facile à lire et donc je ne pense pas l'avoir fini avant un temps certain, voire même un certain temps. Mais j'espère bien y trouver quelques réponses ou tout au moins des pistes de réflexion. Je vous en reparlerai...
Après plus de 6 ans au Mexique je pense être passée par tous les stades répertoriés. Mais récemment je suis arrivée à la conclusion que cette courbe n'est pas complète. Au moins dans mon cas personnel. J'y rajouterais un léger fléchissement sur la fin, du à mon avis, à la découverte progressive de différences culturelles plus sournoises mais plus profondes que celles surmontées aux stades 3, 4 et 5...
En particulier en ce qui concerne l'éducation (surtout celle des ados) mais pas seulement...
Et j'aimerais bien comprendre un peu mieux le pourquoi du comment de ce décalage que je ne ressentais pas autant il y a seulement un an.
Un jour que j'expliquais ça à une de mes amies elle s'est souvenu que pendant ses études de psychologie elle avait lu un livre passionnant qui pourrait m'aider. Je m'attendais un peu au pire (genre "comment surmonter sa crise d'identité personnelle en 10 leçons" ;-0 ) et j'ai été assez surprise quand, mardi dernier, elle m'a prêté...
Elle m'a bien prévenue que ce n'était pas une étude récente (elle date de la fin des années 70) mais que c'était, à son avis, parfait pour mieux m'aider à comprendre "quienes son".
Evidemment ce n'est pas hyper facile à lire et donc je ne pense pas l'avoir fini avant un temps certain, voire même un certain temps. Mais j'espère bien y trouver quelques réponses ou tout au moins des pistes de réflexion. Je vous en reparlerai...
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lundi 24 août 2009
...pré-rentrée.
Demain c'est (enfin!) la rentrée des classes. Et donc aujourd'hui c'était le jour où les enfants découvrent leur classe, leurs profs et instits, leur emploi du temps et doivent apporter à l'école tout leur matériel et leurs livres.
En ce qui concerne les classes, grosses déceptions: tout a été mélangé et mes schtroumpfs ne sont plus avec leur meilleurs amis. E' ne l'a pas trop mal pris mais du coté de mon adolescente de fille ça passe beaucoup plus mal. A tel point qu'elle envisage d'aller demander, d'ici la fin de la semaine , un changement. Qui sera ou pas accepté...
En ce qui concerne le matériel tout a été vérifié individuellement par l'instituteur responsable en primaire et en "middle school" (parce que maintenant que l'école de C. a l'accréditation "baccalauréat international" nous sommes priés de dire ainsi, feue la secundaria...) la vérification a été groupale: "crayones caja de 12, Sanchez si, Lopez, si , Vasquez si, Gomez faltan..."
Sans faute pour E' mais pour C. il manquait, comme chaque année, diverses choses. Pourtant on avait, me semble-t'il, suivi la liste de fournitures à la lettre. Je me demande si l'administration ne fait pas exprès de changer ses exigences entre juillet et août...Rien de bien grave (le livre d'algèbre et la blouse pour le labo de sciences, serait-ce freudien?) mais nous n'avons pas échappé au passage express à la librairie et au supermarché.
Quant aux profs on verra bien. Nous savions déjà que la prof d'anglais de C. aurait un accent à couper au couteau...tant pis. Et au moins E' a hérité d'une américaine. C'est déjà ça!
Les uniformes sont sortis et le menu du lunch de demain prévu. Nous sommes prêts...
En ce qui concerne les classes, grosses déceptions: tout a été mélangé et mes schtroumpfs ne sont plus avec leur meilleurs amis. E' ne l'a pas trop mal pris mais du coté de mon adolescente de fille ça passe beaucoup plus mal. A tel point qu'elle envisage d'aller demander, d'ici la fin de la semaine , un changement. Qui sera ou pas accepté...
En ce qui concerne le matériel tout a été vérifié individuellement par l'instituteur responsable en primaire et en "middle school" (parce que maintenant que l'école de C. a l'accréditation "baccalauréat international" nous sommes priés de dire ainsi, feue la secundaria...) la vérification a été groupale: "crayones caja de 12, Sanchez si, Lopez, si , Vasquez si, Gomez faltan..."
Sans faute pour E' mais pour C. il manquait, comme chaque année, diverses choses. Pourtant on avait, me semble-t'il, suivi la liste de fournitures à la lettre. Je me demande si l'administration ne fait pas exprès de changer ses exigences entre juillet et août...Rien de bien grave (le livre d'algèbre et la blouse pour le labo de sciences, serait-ce freudien?) mais nous n'avons pas échappé au passage express à la librairie et au supermarché.
Quant aux profs on verra bien. Nous savions déjà que la prof d'anglais de C. aurait un accent à couper au couteau...tant pis. Et au moins E' a hérité d'une américaine. C'est déjà ça!
Les uniformes sont sortis et le menu du lunch de demain prévu. Nous sommes prêts...
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jeudi 20 août 2009
...nouvelles plaies.
Pas d'Egypte mais du Mexique. Si j'en crois les journaux ce mois de juillet a été le plus sec depuis plus de 60 ans (et août n'est pas franchement mieux, il pleut peu et il fait anormalement chaud). Donc après les bains de sang liés au narcotrafic, le virus de la grippe H1N1 et ses conséquences sur le tourisme, la crise économique, voici maintenant venu le temps de la sécheresse et des vaches maigres, au sens propre...
21 décembre 2012, c'est bien la fin du calendrier maya, non? A ce rythme là ce n'est même pas sûr que le Mexique tienne aussi longtemps ;-)
Je rigole mais franchement je suis assez pessimiste en ce moment sur l'avenir du Mexique qui, comme dit si bien Mickou, "est et restera encore longtemps un pays en voie de développement...qui n’en finit pas de ne pas se développer !"
21 décembre 2012, c'est bien la fin du calendrier maya, non? A ce rythme là ce n'est même pas sûr que le Mexique tienne aussi longtemps ;-)
Je rigole mais franchement je suis assez pessimiste en ce moment sur l'avenir du Mexique qui, comme dit si bien Mickou, "est et restera encore longtemps un pays en voie de développement...qui n’en finit pas de ne pas se développer !"
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lundi 17 août 2009
...passer du bleu...au rouge!
Ce rouge là, bien connu dans le monde entier.
La semaine dernière une de mes amies dont le mari travaille dans l'une des 2 usines d'embouteillage Coca-Cola d'Aguascalientes m'a demandé si je serais intéressée par une visite.
Bien évidemment j'ai accepté. Et aux aurores (enfin presque) j'ai retrouvé une dizaine de mamans accompagnés de leurs enfants.
La visite, menée par une jeune employée du département des Ressources Humaines, a commencé par un rapide rappel, à l'aide d'une vidéo, de l'histoire de cette boisson et de la compagnie.
Puis le directeur de l'usine (lui aussi vêtu de la chemise rouge réglementaire) est venu répondre à nos premières questions. Et a confirmé quelques mythes et légendes.
Ainsi il serait bien vrai qu'il n'y a que deux personnes au monde qui connaissent la combinaison du coffre dans lequel est gardé la fameuse formule secrète: l'une résiderait aux Etats-Unis, l'autre en Amérique Latine. Elles ne peuvent jamais voyager ensemble mais même plus: lorsque l'une des deux doit pour des raisons professionnelles ou privées se rendre dans le pays de l'autre, celle-ci est priée de quitter le pays!
Le concentré marron auquel le Coca doit sa couleur n'arrive pas aux usines d'embouteillage sous forme de concentré marron: il arrive sous formes de concentré rouge et de concentré vert, chacun fabriqué dans une usine différente, toujours pour limiter les risques de vol du secret de fabrication.
Le directeur a aussi confirmé que le Coca-Cola mexicain contenait bien du vrai sucre de cannes et pas du sirop de glucose ou fructose ou de je ne sais quoi comme le Coca américain. D'où, selon lui, son goût meilleur. D'ailleurs Coca-Cola Mexico est le premier consommateur de sucre du pays...
Au Mexique, comme partout ailleurs dans le monde l'eau utilisée est locale et donc chaque usine possède son centre de traitement de l'eau. Et cela aussi contribuerait à la non-uniformisation du goût du Coca-Cola.
Puis nous sommes passés à la visite de l'usine. Non sans avoir au préalable oté tous nos bijoux (bagues, colliers, boucles d'oreilles...) et montres et nous être coiffés d'un filet et d'un casque avec protège-oreilles. Vous rajoutez à ça le masque et vous voyez un peu le tableau...
Alors là, j'avoue que j'ai été déçue: déjà il n'y avait qu'une ligne de production (sur les 3 que comporte cette usine) en marche. Ensuite comme c'est relativement bruyant la guide avait décidé de ne pas s'égosiller et donc nous avons parcouru l'usine en file indienne sans avoir une seule explication. Vous me direz que le processus n'est pas des plus complexes: les bouteilles (plastique ou verre de 500 ml) sont placées sur une chaine, rincées puis arrivent à une machine qui les remplit de la boisson désirée (Coca, Coca light, diverses sortes de Fanta, Fresca, Sprite, Manzana Lift et Ciel, l'eau minérale), ajoute le gaz dans chaque bouteille, les ferme (bouchon plastique ou capsule) et les rince. Ces machines produisent environ 600 bouteilles à la minute pour le plastique et jusqu'à 1000 pour le verre. Nous n'avons pas eu le droit de voir l'endroit ou se faisait le mélange eau-concentrés secrets, juste d'énormes réservoirs de 16000 litres ou plus étiquetés Coca-Cola. Nous avons aperçu en passant le laboratoire où se traite l'eau ainsi que celui du contrôle qualité. C'est tout...
En revanche on nous a ensuite longuement fait visiter une installation dont visiblement ils sont très fiers: leur station d'épuration interne. Apparement les usines Coca-Cola au Mexique doivent recycler un maximun les énormes quantités d'eau qu'ils utilisent (pour le lavage des bouteilles et des machines entre autres) et possèdent toutes des stations d'épuration: l'eau traitée n'est pas potable mais est utilisée pour l'arrosage, le lavage des véhicules etc.
Retour à la salle de réunion: on nous a offert un Coca bien mérité (en bouteille de verre, le meilleur) et bien frais et après quelques autres questions/réponses (nous avons ainsi appris que Coca-Cola Mexico était le 3ème plus gros employeur du pays ce qui finalement n'est pas tellement étonnant vu que c'est au Mexique que la consommation par habitant de cette boisson est la plus élevée du monde) les enfants ont été gâtés en produits promotionnels: règles, cahier, boites à lunch, gommes, crayons etc. De la pub à peu de frais mais qui plait toujours.
Pour finir si je vous demande quel est l'employé le plus extraordinaire dans cette usine je crois que vous ne trouverez jamais! Il s'agit d'un fauconnier! En effet pour éviter toute invasion de pigeons et autres volatiles non désirés qui ont une fâcheuse tendance à laisser des crottes partout ils utilisent... un aigle. Une idée plutôt (éco-) sympa!
La semaine dernière une de mes amies dont le mari travaille dans l'une des 2 usines d'embouteillage Coca-Cola d'Aguascalientes m'a demandé si je serais intéressée par une visite.
Bien évidemment j'ai accepté. Et aux aurores (enfin presque) j'ai retrouvé une dizaine de mamans accompagnés de leurs enfants.
La visite, menée par une jeune employée du département des Ressources Humaines, a commencé par un rapide rappel, à l'aide d'une vidéo, de l'histoire de cette boisson et de la compagnie.
Puis le directeur de l'usine (lui aussi vêtu de la chemise rouge réglementaire) est venu répondre à nos premières questions. Et a confirmé quelques mythes et légendes.
Ainsi il serait bien vrai qu'il n'y a que deux personnes au monde qui connaissent la combinaison du coffre dans lequel est gardé la fameuse formule secrète: l'une résiderait aux Etats-Unis, l'autre en Amérique Latine. Elles ne peuvent jamais voyager ensemble mais même plus: lorsque l'une des deux doit pour des raisons professionnelles ou privées se rendre dans le pays de l'autre, celle-ci est priée de quitter le pays!
Le concentré marron auquel le Coca doit sa couleur n'arrive pas aux usines d'embouteillage sous forme de concentré marron: il arrive sous formes de concentré rouge et de concentré vert, chacun fabriqué dans une usine différente, toujours pour limiter les risques de vol du secret de fabrication.
Le directeur a aussi confirmé que le Coca-Cola mexicain contenait bien du vrai sucre de cannes et pas du sirop de glucose ou fructose ou de je ne sais quoi comme le Coca américain. D'où, selon lui, son goût meilleur. D'ailleurs Coca-Cola Mexico est le premier consommateur de sucre du pays...
Au Mexique, comme partout ailleurs dans le monde l'eau utilisée est locale et donc chaque usine possède son centre de traitement de l'eau. Et cela aussi contribuerait à la non-uniformisation du goût du Coca-Cola.
Puis nous sommes passés à la visite de l'usine. Non sans avoir au préalable oté tous nos bijoux (bagues, colliers, boucles d'oreilles...) et montres et nous être coiffés d'un filet et d'un casque avec protège-oreilles. Vous rajoutez à ça le masque et vous voyez un peu le tableau...
(elle est belle ma fille, hein ;-) )
Alors là, j'avoue que j'ai été déçue: déjà il n'y avait qu'une ligne de production (sur les 3 que comporte cette usine) en marche. Ensuite comme c'est relativement bruyant la guide avait décidé de ne pas s'égosiller et donc nous avons parcouru l'usine en file indienne sans avoir une seule explication. Vous me direz que le processus n'est pas des plus complexes: les bouteilles (plastique ou verre de 500 ml) sont placées sur une chaine, rincées puis arrivent à une machine qui les remplit de la boisson désirée (Coca, Coca light, diverses sortes de Fanta, Fresca, Sprite, Manzana Lift et Ciel, l'eau minérale), ajoute le gaz dans chaque bouteille, les ferme (bouchon plastique ou capsule) et les rince. Ces machines produisent environ 600 bouteilles à la minute pour le plastique et jusqu'à 1000 pour le verre. Nous n'avons pas eu le droit de voir l'endroit ou se faisait le mélange eau-concentrés secrets, juste d'énormes réservoirs de 16000 litres ou plus étiquetés Coca-Cola. Nous avons aperçu en passant le laboratoire où se traite l'eau ainsi que celui du contrôle qualité. C'est tout...
En revanche on nous a ensuite longuement fait visiter une installation dont visiblement ils sont très fiers: leur station d'épuration interne. Apparement les usines Coca-Cola au Mexique doivent recycler un maximun les énormes quantités d'eau qu'ils utilisent (pour le lavage des bouteilles et des machines entre autres) et possèdent toutes des stations d'épuration: l'eau traitée n'est pas potable mais est utilisée pour l'arrosage, le lavage des véhicules etc.
Retour à la salle de réunion: on nous a offert un Coca bien mérité (en bouteille de verre, le meilleur) et bien frais et après quelques autres questions/réponses (nous avons ainsi appris que Coca-Cola Mexico était le 3ème plus gros employeur du pays ce qui finalement n'est pas tellement étonnant vu que c'est au Mexique que la consommation par habitant de cette boisson est la plus élevée du monde) les enfants ont été gâtés en produits promotionnels: règles, cahier, boites à lunch, gommes, crayons etc. De la pub à peu de frais mais qui plait toujours.
Pour finir si je vous demande quel est l'employé le plus extraordinaire dans cette usine je crois que vous ne trouverez jamais! Il s'agit d'un fauconnier! En effet pour éviter toute invasion de pigeons et autres volatiles non désirés qui ont une fâcheuse tendance à laisser des crottes partout ils utilisent... un aigle. Une idée plutôt (éco-) sympa!
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vendredi 14 août 2009
...coup de bleu.
J'en ai plein avec un magnifique ciel mais j'ai essayé plutôt d'en trouver 7 où le bleu est ailleurs. Je crois que j'ai déjà publié ici même la plupart mais pour certaines ça fait tellement longtemps que je suis certaine que vous ne les avez jamais vues ou vous ne vous en souvenez plus ;-)
La promenade des Anglais à Nice. Ce jour là le bleu des chaises et des parasols n'était pas du tout "écrasé" par le bleu du ciel...
Villageoises du Michoacan: c'est l'une des premières fois où j'ai osé prendre des personnes en photo...Je leur avais demandé la permission et ça n'avait pas été si simple que ça: leur espagnol était quasiment inexistant.
Cet été à Paris j'aurais bien fait une ou deux photos des colonnes de Buren: pas de chance, la cour d'honneur du Palais Royal est en restauration et on peut à peine l'apercevoir à travers des hublots de couleurs dans la palissade. Comme j'avais déjà plus ou moins en tête ce billet j'ai bien sûr choisi le hublot bleu pour prendre ma photo.
Cet été à Paris j'aurais bien fait une ou deux photos des colonnes de Buren: pas de chance, la cour d'honneur du Palais Royal est en restauration et on peut à peine l'apercevoir à travers des hublots de couleurs dans la palissade. Comme j'avais déjà plus ou moins en tête ce billet j'ai bien sûr choisi le hublot bleu pour prendre ma photo.
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mardi 11 août 2009
...coup de blues.
C'est chaque année pareil: quand je retourne pour la première fois faire mes courses dans un supermarché mexicain après un mois passé en France, ça me scie le moral: il n'y a rien! Pas de fromages dignes de ce nom, peu de vins abordables, un choix réduit en gâteaux, chocolats et douceurs diverses, deux sortes (au mieux) de yaourts mangeables, quasiment pas de charcuteries etc, etc. Il ne doit pas y avoir ici le quart du nombre de références qu'on peut trouver dans un supermarché français. Et je ne parle pas des boucheries, fromageries, marchands de vins et pâtisseries indépendants...
Mais finalement en ai-je vraiment besoin? En France il y a quand même une surabondance de l'offre. Particulièrement en produits strictement inutiles et donc rigoureusement indispensables...
Je suis assez perplexe: si nous retournions vivre en France céderais-je moi aussi sur le long terme aux sirènes de la surconsommation? Probablement...
Et ceux qui ne peuvent pas (et vu le nombre de supermarchés discount qui se sont ouverts en un an, ils doivent être nombreux) ils le vivent comment?
En y réfléchissant bien, ici, passés les quelques jours de réadaptation, j'évite à la fois le surpoids chronique et la frustration permanente, c'est quand même pas si mal! Et puis je bénéficie d'une offre en piments de toutes sortes très nettement supérieure à tout ce que j'ai pu voir en France ;-)
Mais finalement en ai-je vraiment besoin? En France il y a quand même une surabondance de l'offre. Particulièrement en produits strictement inutiles et donc rigoureusement indispensables...
Je suis assez perplexe: si nous retournions vivre en France céderais-je moi aussi sur le long terme aux sirènes de la surconsommation? Probablement...
Et ceux qui ne peuvent pas (et vu le nombre de supermarchés discount qui se sont ouverts en un an, ils doivent être nombreux) ils le vivent comment?
En y réfléchissant bien, ici, passés les quelques jours de réadaptation, j'évite à la fois le surpoids chronique et la frustration permanente, c'est quand même pas si mal! Et puis je bénéficie d'une offre en piments de toutes sortes très nettement supérieure à tout ce que j'ai pu voir en France ;-)
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