Euh si mais pas le temps :-(
Reprise des programmes un peu plus tard...ou pas, on verra.
jeudi 25 mars 2010
vendredi 19 mars 2010
...guerre des Yaqui.
Hier à la sortie de l'école:
-E': Maman il faut que je fasse une présentation en histoire sur la "guerra contra los Yaqui". Tu sais ce que c'est?
- Euh??? Tu es sûr que ce n'est pas la "guerra contra los Yankees"?
- Non je ne crois pas. Je crois que ce sont des indigènes.
- Ca se passe à quelle époque? Précolombienne? Pourtant je croyais que cette année vous étudiez le 19ème siècle?
- Je crois que ça a un rapport avec Porfirio Díaz.
- Ecoute je n'en ai jamais entendu parler mais on va chercher sur internet.
Nous avons cherché et nous avons découvert un épisode vraiment peu glorieux de l'histoire mexicaine...
Les Yaqui sont un peuple indigène du Nord-Ouest du Mexique, dans l'Etat de Sonora. Ils se sont toujours opposés, souvent militairement, à la colonisation hispanique. Ils étaient arrivés à un accord territorial avec les colonisateurs mais à la fin du 19ème siècle l'Etat fédéral mexicain décida de confisquer leurs terres (particulièrement fertiles). Ils prirent alors les armes.
Mais bien évidemment c'était un peu la lutte du pot de terre contre le pot de fer et après une sanglante bataille en 1900 (la bataille de Mazocoba) "l'armée" Yaqui fut décimée, ainsi qu'une partie de la population civile. Les survivants (hommes femmes enfants vieillards, plus de 10 000 personnes en tout) furent pourchassés pendant quelques années et déportés à l'autre bout du pays dans le Yucatan, où ils furent vendus comme esclaves...Les plus chanceux purent s'enfuir en Arizona.
Quelques années plus tard, lors des luttes accompagnant la Révolution Mexicaine de 1910, le gouvernement leur promit de leur rendre leur terres s'ils combattaient du "bon coté", ce que certains firent. Promesse qui bien sûr fut vite oubliée.
Il fallut attendre la fin des années 30 pour qu'une réserve soit enfin créee sur leurs terres ancestrales...
-E': Maman il faut que je fasse une présentation en histoire sur la "guerra contra los Yaqui". Tu sais ce que c'est?
- Euh??? Tu es sûr que ce n'est pas la "guerra contra los Yankees"?
- Non je ne crois pas. Je crois que ce sont des indigènes.
- Ca se passe à quelle époque? Précolombienne? Pourtant je croyais que cette année vous étudiez le 19ème siècle?
- Je crois que ça a un rapport avec Porfirio Díaz.
- Ecoute je n'en ai jamais entendu parler mais on va chercher sur internet.
Nous avons cherché et nous avons découvert un épisode vraiment peu glorieux de l'histoire mexicaine...
Les Yaqui sont un peuple indigène du Nord-Ouest du Mexique, dans l'Etat de Sonora. Ils se sont toujours opposés, souvent militairement, à la colonisation hispanique. Ils étaient arrivés à un accord territorial avec les colonisateurs mais à la fin du 19ème siècle l'Etat fédéral mexicain décida de confisquer leurs terres (particulièrement fertiles). Ils prirent alors les armes.
Mais bien évidemment c'était un peu la lutte du pot de terre contre le pot de fer et après une sanglante bataille en 1900 (la bataille de Mazocoba) "l'armée" Yaqui fut décimée, ainsi qu'une partie de la population civile. Les survivants (hommes femmes enfants vieillards, plus de 10 000 personnes en tout) furent pourchassés pendant quelques années et déportés à l'autre bout du pays dans le Yucatan, où ils furent vendus comme esclaves...Les plus chanceux purent s'enfuir en Arizona.
Quelques années plus tard, lors des luttes accompagnant la Révolution Mexicaine de 1910, le gouvernement leur promit de leur rendre leur terres s'ils combattaient du "bon coté", ce que certains firent. Promesse qui bien sûr fut vite oubliée.
Il fallut attendre la fin des années 30 pour qu'une réserve soit enfin créee sur leurs terres ancestrales...
Libellés :
A l'école,
Un peu de culture,
Viva Mexico
mardi 16 mars 2010
...jours fériés.
Le Mexique a un nombre de jours fériés raisonnables: 10 officiels plus 2 qui sont fériés pour les banques, les administrations et dans certains états les entreprises et les écoles. A Aguascalientes le Cinco de Mayo n'est pas férié (à l'exception des banques) mais en revanche nous avons la San Marcos (le 25 avril mais qui tombe systématiquement pendant les vacances scolaires deFeria).
Ce qui est bien c'est que depuis quelques années certains jours fériés non religieux (et hors Fête Nationale) ont été, comme aux Etats-Unis ou en GB déplacés au lundi. Ainsi il y a toujours, en février, en mars et en novembre un pont de 3 jours.
Personnellement je préfère. Les choses sont claires: pas de déception si le jour férié tombe un samedi ou un dimanche. Pas non plus de "viaduc" s'il tombe un jeudi ou un mardi.
Ainsi aujourd'hui nous nous reposions en hommage à Benito Juarez, dont l'anniversaire est pourtant le 21 mars.
Je me demande si une telle mesure pourrait être adoptée en France: est-ce que ça pertuberait plus que ça les Français de fêter, par exemple, l'Armistice de 1918 le 2ème lundi (ou vendredi) de novembre et celui de 1945 le 2ème lundi de mai?
Ce qui est bien c'est que depuis quelques années certains jours fériés non religieux (et hors Fête Nationale) ont été, comme aux Etats-Unis ou en GB déplacés au lundi. Ainsi il y a toujours, en février, en mars et en novembre un pont de 3 jours.
Personnellement je préfère. Les choses sont claires: pas de déception si le jour férié tombe un samedi ou un dimanche. Pas non plus de "viaduc" s'il tombe un jeudi ou un mardi.
Ainsi aujourd'hui nous nous reposions en hommage à Benito Juarez, dont l'anniversaire est pourtant le 21 mars.
Je me demande si une telle mesure pourrait être adoptée en France: est-ce que ça pertuberait plus que ça les Français de fêter, par exemple, l'Armistice de 1918 le 2ème lundi (ou vendredi) de novembre et celui de 1945 le 2ème lundi de mai?
Libellés :
Viva Mexico
vendredi 12 mars 2010
...wall of shame.
Dans mon supermarché...
Je trouve ça quand même...euh limite comme procédé (et c'est bien moi qui ai masqué les tronches hein, en vrai elles sont bien reconnaissables...).
Je trouve ça quand même...euh limite comme procédé (et c'est bien moi qui ai masqué les tronches hein, en vrai elles sont bien reconnaissables...).
Libellés :
Viva Mexico
mardi 9 mars 2010
samedi 6 mars 2010
...trucs qui piquent.
Ce mois-ci c'est moi qui ai choisi le truc de la photo de truc de Dr. Caso. Et je veux du piquant!
Au Mexique les trucs qui piquent ce n'est pas ça qui manque. Déjà il y a les cactus...
Mais surtout il y a les piments...
Petite sélection parmi les 150 variétés qui existent dans ce pays
Dans le sens des aiguilles d'une montre en partant de l'orange du haut:
piment manzano, piment caribe, piment güero, piment serrano, piment de arbol, piment anaheim.
Au centre toujours en partant du haut: piment jalapeño, piment poblano et piment habanero le plus piquant du monde...
Je n'utilise régulièrement que le poblano mon préféré, le serrano et le jalapeño. J'ai déjà utilisé le habanero mais les autres jamais...Je ne sais pas trop quoi en faire...
En plus pour confondre le novice encore un peu plus tous ces piments n'ont pas forcément les mêmes noms partout au Mexique: par exemple le caribe peut s'appeler güero et le jalapeño est aussi connu sous le nom de chile cuaresmeno. Et bien sûr tous ces piments changent complètement d'identité lorsqu'ils sont sêchés. Mais j'y reviendrai.
En tous cas comme nous l'avons vu en visitant un monument historique qui devait le soir même servir de lieu de réception pour une fête (grandiose apparemment) d'entreprise (Tajín pour ne pas la nommer, spécialisée dans le piquant, pardon le piment), les piments peuvent faire de magnifiques décoration et centres de table...
piment manzano, piment caribe, piment güero, piment serrano, piment de arbol, piment anaheim.
Au centre toujours en partant du haut: piment jalapeño, piment poblano et piment habanero le plus piquant du monde...
Je n'utilise régulièrement que le poblano mon préféré, le serrano et le jalapeño. J'ai déjà utilisé le habanero mais les autres jamais...Je ne sais pas trop quoi en faire...
En plus pour confondre le novice encore un peu plus tous ces piments n'ont pas forcément les mêmes noms partout au Mexique: par exemple le caribe peut s'appeler güero et le jalapeño est aussi connu sous le nom de chile cuaresmeno. Et bien sûr tous ces piments changent complètement d'identité lorsqu'ils sont sêchés. Mais j'y reviendrai.
En tous cas comme nous l'avons vu en visitant un monument historique qui devait le soir même servir de lieu de réception pour une fête (grandiose apparemment) d'entreprise (Tajín pour ne pas la nommer, spécialisée dans le piquant, pardon le piment), les piments peuvent faire de magnifiques décoration et centres de table...
Libellés :
A table,
Blogs en stock,
Photos,
Viva Mexico
vendredi 5 mars 2010
...telles mères, telles filles.
Parfois, quand je lis les infos locales sur internet, je reste bouche bée...Je sais que les temps sont durs mais prostituer sa fille de 12 ans? Je ne croyais franchement pas qu'à Aguascalientes des mères puissent en arriver là :-(
Evidemment on nous explique dans un autre article que ces mères indignes risquent jusqu'à 28 ans de prison. La morale est sauve c'est le plus important. Savoir pourquoi, comment et surtout ce que deviendront ces fillettes et leur probable multitude de frères et soeurs l'est moins...
Evidemment on nous explique dans un autre article que ces mères indignes risquent jusqu'à 28 ans de prison. La morale est sauve c'est le plus important. Savoir pourquoi, comment et surtout ce que deviendront ces fillettes et leur probable multitude de frères et soeurs l'est moins...
Libellés :
Viva Mexico
lundi 1 mars 2010
...tamales.
Je vous ai raconté qu'au Mexique pour la Chandeleur on ne mange pas de crêpes mais des tamales. Mais combien d'entre vous savent ce qu'est un tamal? Moi en tous cas avant de mettre les pieds au Mexique je n'en avais jamais entendu parler.
Un tamal (du nahuatl tamalli qui signifie entouré) c'est ça:
une pâte de maïs (qui ressemble vaguement, pour que vous ayez une petite idée du goût et de la texture, à une quenelle), enveloppée dans dans une feuille de maïs, de bananier (ça c'est plutôt dans le Sud), voire même d'avocatier (mais je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer cette varieté lâ) et cuite à la vapeur. La pâte de maïs est garnie de ce que tout ce que vous pouvez imaginer et même plus mais le plus souvent de cochinita pibil (pour les tamales de feuilles de bananiers),de poulet au mole (verde ou rojo comme ceux des photos) ou de lamelles de piments poblanos au fromage.
On trouve aussi beaucoup de tamales sucrés, garnis de la même pâte mais aromatisée au coulis de fraises ou à l'ananas. En ce qui nous concerne nous n'aimons pas du tout les tamales sucrés, nous les trouvons très écoeurants. Disons que nous avons du mal avec l'association saindoux-sucre...
Lorsque je prenais des cours de cuisine mexicaine la dernière classe a été consacrée aux tamales. Et je me suis promis de ne jamais recommencer: imaginez-vous mélanger à mains nues, un 1/2 kilo de saindoux avec 2 kilos de farine de maïs nixtamalisé pour tortillas... Puis préparer les différentes garnitures et ensuite emballer les tamales dans les feuilles d'epis de maïs (quand on n'a pas le coup de main c'est sans doute la partie la plus difficile.). Ensuite cuisson à la vapeur pendant au moins deux heures, heures qui ne seront pas de trop pour ramener votre cuisine à son aspect normal. Bref je ne vous raconte même pas le temps que j'y ai passé pour un résultat... moins que satisfaisant. Surtout quand on sait qu'un tamal se vend en général entre 10 et 12 pesos (même pas 1 dollar) à pratiquement tous les coins de rue.
Pour illustrer le sujet deux vidéos "artisanales" on va dire mais si mexicaines, si "vraies" qu'elles me donneraient presque envie de retenter l'expérience et de remettre la main à la pâte...
Un tamal (du nahuatl tamalli qui signifie entouré) c'est ça:
une pâte de maïs (qui ressemble vaguement, pour que vous ayez une petite idée du goût et de la texture, à une quenelle), enveloppée dans dans une feuille de maïs, de bananier (ça c'est plutôt dans le Sud), voire même d'avocatier (mais je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer cette varieté lâ) et cuite à la vapeur. La pâte de maïs est garnie de ce que tout ce que vous pouvez imaginer et même plus mais le plus souvent de cochinita pibil (pour les tamales de feuilles de bananiers),de poulet au mole (verde ou rojo comme ceux des photos) ou de lamelles de piments poblanos au fromage.
On trouve aussi beaucoup de tamales sucrés, garnis de la même pâte mais aromatisée au coulis de fraises ou à l'ananas. En ce qui nous concerne nous n'aimons pas du tout les tamales sucrés, nous les trouvons très écoeurants. Disons que nous avons du mal avec l'association saindoux-sucre...
Lorsque je prenais des cours de cuisine mexicaine la dernière classe a été consacrée aux tamales. Et je me suis promis de ne jamais recommencer: imaginez-vous mélanger à mains nues, un 1/2 kilo de saindoux avec 2 kilos de farine de maïs nixtamalisé pour tortillas... Puis préparer les différentes garnitures et ensuite emballer les tamales dans les feuilles d'epis de maïs (quand on n'a pas le coup de main c'est sans doute la partie la plus difficile.). Ensuite cuisson à la vapeur pendant au moins deux heures, heures qui ne seront pas de trop pour ramener votre cuisine à son aspect normal. Bref je ne vous raconte même pas le temps que j'y ai passé pour un résultat... moins que satisfaisant. Surtout quand on sait qu'un tamal se vend en général entre 10 et 12 pesos (même pas 1 dollar) à pratiquement tous les coins de rue.
Pour illustrer le sujet deux vidéos "artisanales" on va dire mais si mexicaines, si "vraies" qu'elles me donneraient presque envie de retenter l'expérience et de remettre la main à la pâte...
Libellés :
A table,
Photos,
Viva Mexico
Inscription à :
Articles (Atom)