Maintenant je sais: c'est pour pouvoir afficher toute la "littérature" dont l'école nous abreuve quotidiennement...
Il va bientôt falloir que j'investisse dans des magnets plus puissants...
Chroniques d'une Française de l'étranger.
Oh! say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hailed at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars, through the perilous fight,
O'er the ramparts we watched were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof through the night that our flag was still there.
Oh! say, does that star-spangled banner yet wave
O'er the land of the free and the home of the brave?
On the shore, dimly seen through the mists of the deep,
Where the foe's haughty host in dread silence reposes,
What is that which the breeze, o'er the towering steep,
As it fitfully blows, half conceals, half discloses?
Now it catches the gleam of the morning's first beam,
In full glory reflected, now shines on the stream.
'Tis the star-spangled banner. Oh! long may it wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
And where is that band who so vauntingly swore
That havoc of war and the battle's confusion
A home and a country should leave us no more?
Their blood has washed out their foul footstep's pollution.
No refuge could save the hireling and slave
From the terror of flight or the gloom of the grave,
And the star-spangled banner in triumph doth wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
Oh! thus be it ever when free men shall stand
Between their loved homes and the war's desolation,
Blest with victory and peace, may the Heaven rescued land
Praise the Power that hath made and preserved us a nation.
Then conquer we must, when our cause it is just,
And this be our motto, "In God is our trust."
And the star-spangled banner in triumph shall wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
A mon avis il ne vaut pas l'hymne mexicain, ni même la Marseillaise...mais il est probablement beaucoup plus joué!
Donc ce matin dans l'école des enfants les parents étaient invités pour écouter les enfants chanter l'hymne national. En bonne mère que je suis, j'y suis allée. Ce qui m'a permis d'avoir à serrer la main d'un militaire (beurk ;-)) américain (re-beurk;-)) en grand uniforme de gala (si on dit pas comme ça, j'm'en fous! Et surtout ne me demandez pas de quel corps d'armée il était, je n'y connais rien de rien. Tout ce que je sais c'est qu'il était tout en blanc avec une tétrachiée de décoration et médailles...).
La directrice nous a fait un petit discours sur l'histoire de cet hymne. Et je me suis dit que finalement en France on ne connaissait pas du tout l'origine du "Star Spangled Banner". Donc pour ceux que ça intéresserait je vous ai trouvé un site (en anglais) sur lequel vous pourrez tout apprendre. Et je pense que dans les diners en ville ça en jette de dire que l'air est en fait une ancienne chanson à boire anglaise! Et si vous voulez vraiment épater la galerie, c'est là qu'il faut aller... Ne me remerciez pas, non vraiment !
Toujours en faisant mes petites recherches, je suis tombée sur un truc hilarant: la traduction "officielle" de la Marseillaise (officielle, je ne sais pas, mais je l'ai trouvé sur le très officiel site de la Maison Blanche.)
Ca vaut son pesant de cacahouètes!
La Marseillaise (The Song of Marseilles)
Ye sons of France, awake to glory,
Hark, hark, what myriads bid you rise:
Your children, wives and grandsires aging,
See their tears and hear their cries,
See their tears and hear their cries!
Shall hateful tyrants mischeif breeding
With hireling Hosts, a ruffian band
Affright and desolate the land,
While peace and liberty lie bleeding?
CHORUS
To arms, to arms, ye brave!
ThMarch on! march on!
All hearts resolved on victory or death.
O sacred love of Francy, undying,
ThThy defenders, death defying,
Fight with Freedom at their side.
Soon they sons shall be victorious
When the banner high is raised;
And they dying enemies, amazed,
Shall behold they triumph, great and glorious.
CHORUS...
(Je ne sais même pas exactement quel couplet ils ont "traduit"!!!)
La mémoire est une chose assez étonnante: autant je suis incapable de vous dire ce que j'ai pu faire le 11 septembre 2000 (j'étais en Allemagne, probablement en train de préparer notre départ aux Etats-Unis) ou le 11 septembre 2002 (j'étais au Mexique), autant je me souviens très bien du 11 septembre 2001!
Ce jour là, à Plano, il faisait grand beau et très chaud. C. était déjà partie pour l'école avec son père, E' dormait encore et je suis sortie jardiner tant que la température était encore supportable. Et le téléphone a sonné... C'était mon frère, T., qui m'appelait de New-York. Il n'a même pas pris le temps de me dire bonjour mais m'a demandé si j'étais en train de regarder la télévision. Lorsque j'ai répondu que non, un peu étonnée, il m'a dit de filer l'allumer. J'ai demandé quelle chaine et quand il a dit que ça n'avait pas d'importance, j'ai senti qu'il y avait de la catastrophe dans l'air. J'ai donc abandonné mon jardinage aussitôt (quel bon prétexte!)....et n'ayant pas le câble j'ai allumé la télévision sur ABC... Juste à temps pour voir la toute première rediffusion du deuxième avion s'écrasant dans le World Trade Center...
J'ai ensuite passé la totalité de la journée à regarder en boucle ces images abominables... et à répondre au téléphone à la famille de France qui n'arrivait plus à joindre mon frère pour cause d'encombrement des lignes. Quelle bonne idée il avait eu de m'appeler de bonne heure, avant que le monde entier se rende compte de ce qui était en train de se passer... J'ai pu ainsi rassurer tous ceux qui venaient aux nouvelles. Et mes parents ont eu des appels de connaissances avec lesquels ils n'avaient plus de contacts depuis des années, mais qui sachant que leur fils était à New-York, voulaient savoir s'il était sain et sauf!
J'imagine l'angoisse si, le sachant à New-York, je n'avais pas eu de ses nouvelles. Certes, en examinant rationnellement la chose, j'aurais pu me dire qu'il n'avait rien, mais alors vraiment rien à faire au WTC un matin de semaine à 9 heures. Mais je ne suis pas sûre que j'aurais réussi à être rationnelle! Et puis il y a bien du y avoir des victimes qui, normalement, n'avaient rien à faire là, et qui, pour une raison inconnue, y étaient quand même...
Comme tout le monde, j'ai donné; comme une idiote j'ai donné pour les pompiers...Alors que finalement, les familles des secouristes morts dans le cadre de leur boulot ont été énormément aidées, tant financièrement que psychologiquement. Alors que la famille d'une femme de ménage, morte elle aussi dans le cadre de son travail, j'aimerais bien savoir combien elle a touché...Surtout si elle était pas trop légalement sur le territoire américain...
Mais ce qui m'a le plus choquée et attristée dans les jours qui ont suivis s'est passé, ici, à Plano, dans l'école de C. Elle allait à l'époque dans un programme ESOL pour les enfants ne parlant pas bien anglais. Parmi ses camarades de classe il y avait deux Iraniens, de deux familles différentes. Comme les Texans ont la gâchette facile, il y avait eu des attaques à caractère raciste. Et les 13 et 14 septembre, ces deux enfants ne sont pas allés à l'école... Prétendument malades! Je me demande comment les parents ont pu expliquer à leurs enfants de 5 ans pourquoi ils ne les envoyaient pas à l'école...
Qui dit chien dit dressage... Je l'emmène une fois par semaine à une "puppy class" et passe énormément de temps à la faire "travailler". J'utilise la méthode du "clicker", que je ne connaissais pas du tout, mais qui apparemment est très répandue aux Etats-Unis. Le principe est simple: quand elle fait ce que je lui demande de faire, je clique et la récompense. Le clicker permet d'isoler très précisément le comportement qu'on veut encourager (et comme les chiens n'ont qu’une mémoire immédiate de 1,5 seconde, il est important de réagir vite).
Le nom vient d'une chaîne de restaurants italiens au Mexique.
Nous aimions beaucoup ces restaurants. La cuisine y est bonne (hum, leur carpaccio de bœuf... je n'en ai mangé qu'une seule fois un meilleur et c'était en Italie, au fin fond des Abruzzes!) et les prix sont plus qu'abordables, particulièrement pour le vin.
Ingredients pour 4 personnes:
500 g de fetuccinis
500 g de grosses crevettes crues
1 grosse botte d’épinards
250 g de feta
1 grosse boîte de coulis de tomates
1 verre de vin blanc
2 cuillers à soupe de crème fraîche
1 grosse tomate
1 oignon moyen
1 noix de beurre
2 cuillers à soupe d’huile d’olive
2 pincées de poivre de Cayenne
Sel
Poivre
Laver les épinards. Hacher l’oignon et couper la tomate en petits dés. Faire revenir la moitié de l’oignon dans le beurre. Ajouter les épinards. Couvrir. Laisser cuire 5 mn (les miens étaient un peu trop cuits!). Saler et poivrer. Quand ils sont cuits les égoutter puis les hacher grossièrement.
Nettoyer les crevettes et ôter la carapace. Les déveiner si ça vous dit...Les faire cuire 5 mn dans une grande poêle avec l’huile d’olive et le poivre de cayenne.
Faire revenir dans une cocotte le reste de l’oignon avec une cuiller à soupe d’huile d’olive. Ajouter le coulis de tomates et les dés de tomates. Saler, poivrer. Laisser mijoter 5 mn puis ajouter le vin blanc et la crème fraîche. Verser le mélange dans la poêle contenant les crevettes
Faire cuire les pâtes dans une grande quantité d’eau. Les égoutter. Les mélanger aux crevettes. Ajouter les épinards et la feta émiettée. Servir aussitôt.