Ici, comme partout ailleurs c'est la crise.
Impossible d'ouvrir un journal ou d'écouter les informations sans y trouver de mauvaises nouvelles économiques.
Mais en plus on entend le mot "crise" au moins 20 fois par jour: presque toutes les publicités y font maintenant référence: "c'est la crise mais chez Fulanito on vend moins cher".
Même les publicités gouvernementales/institutionnelles: le sénat nous informe qu'il organise un forum sur le sujet, le gouvernement nous prévient que le Mexique souffre d'une crise venue de l'extérieur mais que le pays est mieux préparé qu'avant pour y résister et que d'ailleurs ils en profiteront pour encore améliorer tout ce qu'il y a à améliorer...
Je n'ai pas fait d'études économiques très poussées (ça tombe bien, il parait que le bac éco, c'est de la merde ;-) ) mais il me semble que cette crise, comme tout crise, a aussi un coté psychologique. Et plus on nous répète que c'est la crise, plus on a l'impression d'y être, moins on consomme et plus on y est.
Alors entre l'information et le bourrage de crâne il y a peut-être de la place pour un peu de baume au coeur. Pour que ce cercle vicieux ne tourne pas à plein régime.
Même si c'est vrai que pour le Mexique, entre l'effondrement du prix du pétrole, la diminution des "remesas" (argent envoyé chaque mois par les émigrés), les exportations qui faiblissent et le tourisme qui bat de l'aile 2009 risque d'être une mauvaise année. Je crois même que les autorités vont être obligées de définir "officiellement", comme par exemple aux Etats-Unis, le concept de récession qui n'existait pas jusqu'à présent...
mercredi 28 janvier 2009
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7 commentaires:
Felices crisis!!! :P
Je ne sais pas non plus ce que ça va donner au Mexique. Il est vrai que les Mexicains n'en sont pas à leur première non plus, de crise. J'ai l'impression qu'ils estiment qu'avec un peu de débrouillardise et quelques ahorita ils vont passer à travers. Pero bueno, a ver, a ver...
ici aussi le mot est sur tous les panneaux de pub. Je ne savais pas qu'il existant des crédits de crise par exemple...
@ Luis M. Garcia: :-S
@ Gryphon: tu as oubliés les prières a la Virginita...
@ Sophie: ça ne serait pas le Mont-de-Piété le crédit de crise? ;-)
non c'était une banque à la gomme qui proposait des crédits pour lutter contre la crise et partir quand même en vacances.... je m'abstiens de commenter...
Le pire c'est que ça doit marcher...
Moi j'ai l'impression qu'on entre seulement dans la crise !
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