Je n'aurais jamais pensé qu'au XXIème siècle, au Mexique, la varicelle puisse encore tuer. Et surtout pas parmi une population riche et ayant accès aux soins. Il faut croire que si: ce matin je suis allée présenter mes condoléances dans un funérarium (qui d'ailleurs devrait plutôt s'appeler un fumérarium...) à une maman de mon club de sport dont la fillette de 5 ans est morte cette nuit de cette maladie…
mardi 29 janvier 2008
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8 commentaires:
Il n'y a pas qu'au Mexique, aux Etats-Unis aussi, avant l'arrivée du vaccin (et même sûrement maintenant), la varicelle tue : il suffit que les plaies s'ouvrent et s'infectent et qu'un méchant microbe passe par là... Ce n'est même pas une questions d'accès aux soins, juste un grop coup de malchance... On n'en parle pas, les groupes anti-vaccins sont bien trop occupés à dire que les vaccins sont méchants... Mais on oublie quils sauvent des vies.
Au Mexique le vaccin est recommandé mais pas obligatoire. Donc personne ne le fait. Chaque année il y a des épidémies de varicelle. Mes enfants sont vaccinés vu qu'au Texas c'était obligatoire et finalement j'en suis contente!
Il convient quand même de rétablir un peu la vérité parce que après les abeilles mutantes du Mexique qui vous font gonfler pire que le bibendum Michelin, voici la varicelle qui vous tue sans prévenir, dans votre sommeil, sans aucun signe avant-coureur.
La varicelle n’est pas une maladie bénigne, surtout chez l’adulte, les nourissons et bien-sûr les enfants immuno-déprimés. Même chez les enfants sains, les complications, rares, sont:
a. Surinfections cutanées évoluant vers une septicémie;
b. Complications pulmonaires;
c. Encéphalites et cérébellites;
d. Syndrome de Reye, disparu depuis l’abandon du traitement par l’aspirine;
e. Dysfonctionnements cardiaques: Myocardites et Pericardites.
Apparemment donc, varicelle myocardite, extrèmement rare chez un enfant sain, et pouvant entrainer la mort même avec traitement, la seule solution restant la transplantation cardiaque.
Mais, bon, on ne peut pas dire que cela arrive comme ça, pouf, comme si de rien n’était: l’enfant est pâle, extrèmement léthargique, la périphérie fraiche (on note l’absence de fièvre), le rythme cardiaque élevé et un troisième battement du coeur est audible…
On va donc plutôt pencher pour une erreur du toubib qui n’a rien vu (mais alors rien du tout, à se demander ce qu’il voit) plutôt que pour la fatalité qu’il est facile d’invoquer pour se couvrir.
Quant au vaccin, c’est pas si évident que cela: son efficacité diminue significativement après un an (97% dans la premiere année, 84% au-delà). Et lorsque la vaccination se fait avant 15 mois, l'efficacité du vaccin est moindre au cours de la première année de vaccination.
De plus une vaccination totale du petit enfant aurait pour conséquence la suppression de la circulation du virus sauvage mais aussi donc la suppression de l’entretien de l’immunité que constitue actuellement l’exposition répétée au virus. Or il est très important de conserver cette immunité qui empêche le “réveil” du virus varicella-zoster. Le fourbe sommeille en nous...!
Ca mériterait un commentaire pas HS pour une fois du corps médical...qui se reconnaitra ;-) (ou pas!)
Ben non, ils vont se serrer les coudes (un peu comme les profs...).
bon sans rien connaitre de l histoire je pense qu l on peut exclure toute erreur medicale
Oulah; c'est quand même triste!!!
Perso; c'est les épidémies de rougeoles qui sévissent chaque année en Suisse qui m'effarent! Il y a aussi des morts.
À quelque part les vaccins ça équivaut aux assurances hein?
C'est pas une garantie qu'il n'arrive rien mais; pourquoi prendre le risque alors?
@ lc95: de toute façon l'histoire est des plus confuses...et je me vois mal aller interviewer la maman pour avoir plus de détails!
@ Barballa: oui c'est triste.
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