dimanche 31 août 2008

...marche blanche.

Comme vous avez du le lire ou le voir à la télévision des millions de Mexicains, vêtus de blanc et portant des bougies sont descendus hier dans les rues des principales villes du pays pour manifester contre la violence....

Rien qu'à Aguascalientes ils étaient plus de 10 000. Alors que lors de la précedente marche du même genre il y a quelques mois on comptait un petit millier de manifestants.

Je ne suis pas certaine que ce genre de marche ait un effet quelconque sur le niveau de violence mais on peut reconnaitre qu'au moins il se passe quelque chose et que le temps de la passivité et de la résignation est peut-être terminé...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aimerais être aussi optimiste que toi mis sachant qu'il y a 4 ans à peine, les mêmes promesses avaient été faites et un marche de plus d'1M de personnes avaient eu lieu.. avec le résultat que l'on sait dans les deux cas, je doute !

Anonyme a dit…

Il faut encourager ces événements. Même s'il convient de coserver sa lucidité, des consciences se sont peut-être éveillées en marchant...

E. a dit…

@ Mike: je ne sais pas, j'aimerais pouvoir être optimiste mais dans le fond je suis hyper-pessimiste. Parce que je pense que si elle continue (et je vois mal comment, à part intervention violente du voisin du Nord... ça s'arreterait dans l'immédiat) que cette violence va créer à court terme des problèmes économiques graves qui eux même etc etc. A Aguas il a déjà une bonne douzaine de patrons de PME qui sont partis par peur des enlèvements. Pour l'instant ils n'ont pas mis la clé sous la porte mais ça pourrait bien arriver...Un tel climat n'encourage pas non plus les multinationales à venir s'installer. J'ai lu la semaine dernière que Michelin renonçait à ouvrir une autre usine à Guanajuato. Officiellement c'est parce que ils ont une bonne productivité ailleurs. Bien sûr il y a la crise du secteur automobile, mais j'aimerais bien savoir dans quelle mesure le climat d'insécurité règnant dans la région a pesé sur leur décision...

@ Homosapiens: on peut toujours espèrer.