jeudi 15 février 2007
...Vive le cinéma muet!
Dock: vous voulez le regarder en quelle langue?
C.: en anglais!
Dock: et toi E'?
E': heu en français...ou en anglais (E' est très très dominé par sa soeur...)
Dock: ah non il n'y a pas français, mais il y a espagnol.
C.: non, pas en espagnol, les voix sont toujours affreuses. En anglais, c'est bon pour moi, et puis c'est bien pour E' aussi.
Dock: alors ça sera anglais.
C.: mets aussi les sous-titres en anglais.
Dock: je préférerais que tu ne lises pas les sous-titres en anglais, ça t'obligera à faire un effort.
C: ah regarde, Papa, il y a les sous-titres en Thai, t'as qu'à mettre ça, comme ça je ne les lirai pas...
Dock: euh, si je ne mets pas de sous-titres, tu ne les liras pas non plus, hein...Bon, E' les sous-titres en espagnol, tu arrives à les lire?
C: mais si tu ne veux pas que je lise les sous-titres en anglais, pourquoi tu veux les mettre en espagnol? Tu crois que je ne vais pas les lire?
Dock: pour ton frère qui comprend quand même moins bien l'anglais que toi..Alors E'?
E': moi je m'en fiche, de toute façon je ne regarde que les images...
mardi 13 février 2007
samedi 10 février 2007
...chronique d'un désastre annoncé.
On dirait presqu’une telenovela mais cette histoire (digne de Pierre Bellemare ;-) ) est vraie et se passe au Mexique au début du 21ème siècle…Je ne vais vous donner que les faits, pas mes impressions ou sentiments (contrairement à la première version que j'avais rédigée). Si ça vous intéresse, on pourra toujours en discuter dans les commentaires...
C’est l’histoire de X., mon ancienne femme de ménage. X. a environ 35 ans. Son mari est parti travailler (probablement illégalement) aux Etats-Unis. Il y ramassait des tomates l’été et travaillait dans une scierie l’hiver. Il est parti il y a maintenant plus de 7 ans. Au début il donnait de ses nouvelles fréquemment, envoyait de l’argent à sa femme chaque mois. Il est même revenu une fois après un an et demi, lui a fait un troisième enfant puis il est reparti. Au bout de quelques mois silence radio : les mandats se font de plus en plus rares et de plus en plus maigres pour cesser totalement. X. déprime, essaie de localiser son mari, remue ciel et terre et finit par le trouver…ainsi que sa nouvelle "femme"…
Crise familiale : le mari ne veut pas rentrer, le beau-père essaie d’arrondir les angles depuis son rancho du fin fond de l’Etat, le beau-frère célibataire (frère cadet du mari) qui est également parti travailler aux Etats-Unis prend la relève et commence à envoyer un peu d’argent. Le beau-père se met également à l'aider financièrement un peu.
X. ne veut plus entendre parler de son mari puis change d’avis, souhaite absolument son retour, va même jusqu'à consulter une sorcière pour le faire revenir. En même temps elle me parle de plus en plus de la gentillesse de son beau-frère, de sa générosité.
Fin du premier épisode : à ce moment là je quitte le Mexique (non sans avoir trouvé à X. un travail de remplacement...)
1 an après je reviens. J’ai, par diverses sources, des nouvelles de X. Le mari est finalement revenu fin 2005, ils se sont disputés, il est reparti aux Etats-Unis ou dans le rancho de son père, là les versions divergent, et ne donne plus signe de vie.
Septembre 2006 : j’apprends que X. a avorté (de manière clandestine vu que l’avortement est illégal au Mexique), je ne sais pas très bien quand. Le père c'est le beau-frère…celui qui était si généreux. Généreux, certes, mais pas au point de payer pour l’avortement : il a pris la fuite. X. s’est débrouillée pour "emprunter " l’argent nécessaire à l'avortement à quelques unes de ses employeuses, des expat’japonaises. Sans leur donner, bien sûr, la vraie raison de cet emprunt.
X. a la chance de travailler pour une Japonaise compatissante qui l’a emmenée chez le médecin (le bébé est en pleine forme) et qui s’est plus ou moins engagée à lui payer tous ses frais d’accouchement. Je précise toutefois que X bénéficie de la sécurité sociale locale (bien qu'elle ne cotise pas...) parce qu'elle s'est enrolée, ainsi que toute sa famille, dans un programme étatal pour familles à bas revenus qui garantit le paiement des frais de consultations, d'hospitalisations et des médicaments en échange de l'assistance une fois par mois à des réunions d'information sur des sujets relatifs à la santé (à mon avis, elle a du sécher le cours sur la contraception, mais je m'égare....) et de son engagement à faire suivre régulièrement sa famille par un médecin.
La Japonaise (qui doit retourner définitivement dans son pays en juillet) donne à X des cours de cuisine japonaise pour que celle-ci puisse ensuite trouver un emploi chez un Japonais célibataire comme employée de maison/cuisinière.
X est maintenant enceinte de près de 5 mois. Elle continue de pleurer en répétant qu'elle ne veut pas de ce bébé mais n'a pris aucune décision quant à l'adoption.
jeudi 8 février 2007
...esthétichienne de vie!
Ce qu'il y a de bien au Mexique (enfin à Aguascalientes mais j'imagine qu'ailleurs ça doit être pareil), c'est que les tarifs des esthéticiennes, coiffeuses etc. sont vraiment très abordables. 200 pesos l'épilation jambes complètes et maillot ça vaut le coup. C'est environ 3 fois moins cher qu'aux Etats-Unis. Donc je n'en prive pas (oui, je sais j'ai une vie trop passionnante...)
Mon esthéticienne est bavarde, très très bavarde. Ca ne me gêne pas vraiment car ça passe le temps et ça fait oublier la douleur de l'arrachage du poil. Le problème c’est que 3 fois sur 5 au bas mot elle me raconte des histoires abominables. Et je pèse mes mots.
La dernière fois c'était l'histoire au moins aussi atroce de la fille de 10 ans d'une autre de ses clientes qui s'est électrocutée avec la barrière à haute tension qui entoure sa maison....Là aussi, j'ai eu droit a la totale dont je vous fais grâce.
Aujourd'hui, comme je n'étais pas vraiment dans l'humeur, pour couper court à tout fait-divers, je lui ai demandé des nouvelles de son fils de 3 ans. Je pensais aborder un sujet sans risque...Mais j’avais oublié qu’elle m’avait déjà, il y a quelques mois, parlé de ses problèmes d’apprentissage de la propreté. Du coup elle a embrayé sur les couches et le caca dans la culotte. C’est moins déprimant et au moins j’ai un vague avis sur la question mais je crois que finalement j’aimais mieux les conversations limitées au strict nécessaire que j’avais avec ma coiffeuse aux Etats-Unis. Je pense qu’elle était aussi bavarde mais en vietnamien uniquement….En anglais je comprenais très mal son accent et elle très mal le mien. Parfois ça vaut mieux!
lundi 5 février 2007
...week-end tristounet.
Toute la famille a la crève: ça tousse, ça éternue, ça mouche (bien vert fluo...). Et hier je me sentais tellement faible que si je n'avais pas été vaccinée, j'aurais cru que j'avais la grippe.
La météo est aussi grise que notre moral et en plus ce week-end (prolongé, lundi étant férié pour cause d'anniversaire de la Constitution) il faut qu'on s'attaque à notre déclaration pour les impôts US...Beurk!
Bon, je vous laisse, histoire de ne pas vous contaminer...
jeudi 1 février 2007
...sites mayas.
Nous n'avons pas de chance avec les Mayas: déjà il y a 4 ans, quand nous étions allés visiter le magnifique Musée Anthropologique de Mexico la section maya était fermée pour rénovation.
Et maintenant dans la plupart des sites archéologiques il n'est plus possible de rentrer dans les bâtiments ou de gravir les temples ou pyramides. Ca a l'air d'être la dernière tendance au Mexique et pas seulement chez les Mayas: C. m'a raconté, qu'une de ses amies qui venait d'aller à Teotihuacan n'avait pas pu monter sur la Pyramide du Soleil (à moins que ça ne soit celle de la Lune, la narratrice étant assez peu précise!). Heureusement pour Teotihuacan nous sommes passés avant l'entrée en vigueur de cette interdiction. (D'ailleurs ça reste, à mon avis, le site le plus impressionnant mais comme ce n'est pas le sujet, enfin pas vraiment, je referme vite cette parenthèse.)
Je comprends bien que de telles mesures sont prises dans un souci de conservation mais ça gâche un peu la visite. Il n'est plus possible d'avoir une vision d'ensemble (et il n'est encore venu à l'idée de personne de construire au moins une plateforme d'observation qui permettrait de prendre un peu de hauteur) et on rate plein de détails qui ne sont pas visibles de loin. Un peu plus de surveillants permettrait peut-être également de préserver ces ruines tout en autorisant un meilleur accès. Mais de surveillant point! Ou alors ils sont vraiment très discrets....
Ceci dit j'étais contente de visiter ces sites qui faisaient vraiment partie de ma liste des choses à voir au Mexique (et elle est encore longue cette liste!).
Je vous le dit tout de suite j'ai été pas mal déçue par Tulum.
C'est très très fréquenté et, ceci expliquant sans doute cela, on ne peut plus du tout sortir des sentiers battus. Il est pratiquement impossible de prendre une photo sans qu'il y ait au moins trois cons qui gâchent la vue (j'dis ca, mais je suis certaine d'être la conne sur au moins une centaine de photos de Tulum de par le monde ;-) )
Chichen Itza m'a plus plu: c'est grandiose et même sil ya énormément de touristes c'est tellement vaste qu'on arrive à ne pas trop se marcher sur les pieds.

C'est même tellement grand que j'ai eu comme un sentiment de ras-le-bol sur la fin...On y a quand même passé 4 heures dans une chaleur humide particulièrement pénible.
Ce qui est bien aussi (à condition d'être en possession d'un répulsif moustiques force 10!) c'est Muyil. Les ruines en elles-mêmes présentent assez peu d'intérêt, c'est sûr. Elles sont particulièrement...ruiniformes! Mais c'est un site peu fréquenté (nous étions tous seuls pendant un long moment ce jour-là) et surtout au milieu de la jungle. On s'attendait presque à voir débouler Laracroft...
Il est ensuite possible de faire une petite ballade dans la jungle qui vous mène à la lagune de Muyil (tout ce coin fait partie de la réserve de la biosphère de Sian Ka'an). Normalement il y a une faune variée mais nous, nous n'avons réussi à voir que des lézards...
qui avaient au moins le mérite d'étre plus beaux que les iguanes (surtout celui-là, sans sa queue!)
lundi 29 janvier 2007
...râlage!
Je vous préviens d'avance: j'ai bien aimé ces vacances mais il y a eu pas mal de choses qui m'ont énervée...
Pour notre premier (et probablement dernier) séjours dans les Caraïbes Mexicaines nous avions choisi Tulum. Je ne voulais absolument pas aller à Cancun, station balnéaire "verticale". L'idée d'aller passer une semaine dans un hôtel de 30 étages rempli de buveurs de bières ne me disait absolument rien. Sur la Riviera Maya c'est plus joli, avec des hôtels plus espacés, en général dans de grands jardins et seulement sur deux ou trois étages mais je n'ai rien trouvé d'abordable.
Il faut dire que nous sommes assez difficiles: il est hors de question que, pour une semaine, nous partagions avec les enfants une seule chambre avec deux grands lits. Donc il faut taper au moins dans la catégorie "suite" et là, c'est tout de suite hors de prix. Donc nous avons choisi l'option "cabaña": une case avec toit en palme, sur deux étages, juste sur la plage. Pas le grand confort mais ça, ça ne nous gêne pas. Et ce genre de "cabañas" sont principalement situées du côté de Tulum.
Tulum s'est spécialisé dans "l'écotourisme": "cabañas" sans clim bâties sur le modèle traditionnel maya , eau plus ou moins saumâtre dans la douche, électricité solaire ou éolienne de 7h du mat à 23h ou minuit etc. Le concept nous plaisait assez sur le papier et la réalité ne nous a pas déçue. Du camping amélioré en quelque sorte. Avec lézard dans la case! La clientèle est plutôt du style bo-bo (Dock préfère dire new-babs...), genre très fiers de découvrir le "vrai Mexique" (quelle bonne blague!).
Mais "éco" ou pas ça reste très touristique. Et qui dit touristes dit pognon...Dollars plutôt. On en oublierait presque que la monnaie nationale est le Peso (MXN): pratiquement tout les prix sont affichés en dollars et si vous payez en pesos on vous applique un taux de change bien sûr désavantageux. Et tout est cher. Alors que l'IVA (TVA locale) n'est que de 10% (5% de moins que dans le reste du pays...) tout y est plus cher qu'ailleurs, même dans les rares supermarchés. En plus je déteste, quand je paye en pesos, qu’on me rende la monnaie en dollars.
Le comble du comble a été, à notre avis, atteint chez le "Pipazo", la seule "tiendita" du coin où nous étions.
Comme beaucoup de personnes n'ont pas de voitures (nous non plus, les premiers jours...) et que le supermarché le plus près est environ à 5km, le propriétaire dispose d'une clientèle captive. Il en profite pour pratiquer des prix exorbitants: 18 pesos le litre et demi d'eau par exemple (8,40 pesos au super, environ 7 à Aguas...). Mais comme les bo-bos de toutes nationalités sont près à payer ce prix, il aurait tort de se gêner, hein!
Ce qui nous a fait rire c'est qu'un matin, en allant chercher la voiture sur le parking, nous avons vu ce graffiti sur l'arrière de la boutique...
Sûrement un des "Gringos" qui en avait marre de se faire arnaquer...Pas mal trouvé, surtout quand on sait que le "pipazo", c'est la grosse pipe...Moi j'aurais plutôt tagguer "pipazo pendejo" mais bon, il faut croire que l'espagnol du taggueur était non-existant.
Remarquez, il n'est pas le seul à exagérer dans ce coin. Je vise en particulier la Canadienne qui tient un resto "new-bab" juste à côté. La nourriture est bonne, l'ambiance sympa comme la patronne, mais les prix sont exagérés. Le pire c'est qu'elle a eu le culot de nous dire qu'elle n'avait pas apprécié avoir vu sur un site internet que ses prix étaient trop élevés...Je suis désolée Amanda, mais c'est tout à fait vrai, d'au moins 20%.
Je vous avais prévenu: c'était mon 1/4h de râlage. Je n'aime pas être prise pour une vache à fric.
Maintenant passons au positif: de belles plages de sable blanc et fin, avec pratiquement personne (pour ceux que ça intéresserait il y a même par là une des rares plages pour nudistes du Mexique). Une impression de tranquilité inégalée et plein de sites archéologiques à visiter (j'en reparlerai, ça me donnera une autre occasion de râloter...). Nous nous sommes régalés de poissons, fruits de mer et ceviches (arrosés de nombreuses piña-coladas...) et Dock et C. ont fait leur baptême de plongée dans un cenote. Nous avons même joué aux super-touristes en allant passer une journée à Xel-Ha.
vendredi 26 janvier 2007
..."Fuimos a la playa oh o-o-o-oh"...
Plus de détails quand j'aurai:
- éclusé l'Himalaya de linge sale,
- rangé le contenu des valises qui est éparpillé dans toute la maison,
- terminé de superviser la quantité astronomique de devoirs en retard que mes Schtroumpfs ne vont pas manquer de rapporter (et oui, on ne manque pas l'école pendant une semaine sans qu'il y ait des conséquences quelque peu désagréables!),
- pris un peu connaissance de ce qui s'est passé dans le monde ces 8 derniers jours,
- fait le tour des blogs que j'aime...
mardi 16 janvier 2007
...mise à jour.
Commençons par la décision de Miss Lulu d'arrêter. Elle passera dans les "en panne/en pause". Je me demande si je ne devrais pas aussi y inclure France qui n'est toujours pas revenue. France, hou hou, réveille-toi, tu me manques! Dans cette catégorie vous trouverez également Missiz Jones, en espérant qu'elle reprendra bien vite le chemin du clavier.
Bienvenue à Arnaud, un autre Français au Mexique, à Jojo (la soeur de Miss Lulu) qui vit à Trieste, à bv de Sydney et à Mimi de Houston.
Les Chroniques Indianapoliennes ont repris du service. Et je sens que dans cette période pré-électorale, il va y avoir de quoi lire!
J'ai aussi décidé de mettre un lien sur "anahita's photos" (celles, en fait, d'Ardvisura, la maman d'Ulysse) parce qu'elles sont toutes très belles et émouvantes et racontent plein d'histoires. Je vais les voir pratiquement tous les jours.
Voilà, c'est fait. Bonnes lectures!
vendredi 12 janvier 2007
...la règle de la course du soleil.
Et pas plus tard qu'hier, on m'en a sorti une nouvelle que j'ai immédiatement rebaptisée in-petto la "règle de la course du soleil":
en l'absence de signalisation spécifique à un croisement c'est la route orientée Est-Ouest qui a priorité sur la route orientée Nord-Sud....
Heureusement qu'elle est imaginaire (enfin j'espère, je n'ai pas eu, moi, le courage d'aller vérifier dans le "Reglamento de transito en carreteras federales" ) parce que c'est d'un pratique comme règle de priorité...
Et si une route orientée SO-NE croise une route orientée SE-NO, on fait quoi?
jeudi 11 janvier 2007
..." Eau chaude, eau froide, eau mitigée".
Je suis assez furieuse, mais je ne sais pas contre qui je le suis le plus: le fabricant, l'installateur ou moi-même.
Je m'explique: depuis que nous sommes ici, je trouve que mon lave-linge lave mal. Particulièrement les torchons et serviettes qui en ressortent presqu'aussi sales qu'ils y sont entrés. Mais jusqu'à très récemment je n'avais pas approfondi la question, mettant ce problème sur le compte du système de lave-linge que je possède. C'est le système nord-américain avec cuve (énorme) verticale et agitateur au milieu. Un système que je trouve particulièrement inefficace.
Et pas de résistance électrique pour chauffer l'eau qui est directement prise sur le circuit d'eau chaude de la maison. Vous voyez bien sûr où je veux en venir...Mon lave-linge avait été mal connecté. Comme je fais principalement des lessives en eau tiède je ne m'en étais jamais aperçue. Les possesseurs de lave-linges perfectionnés avec 25 températures sélectionnables au degré près sont priés de ne pas rire, moi je n'ai le choix qu'entre "eau chaude, eau froide, eau mitigée" comme chantait Bobby Lapointe...
La semaine dernière, ayant récupéré une serviette malencontreusement égarée, j'ai décidé de la mettre à laver alors que la cuve était déjà en train de se remplir. Et j'ai eu l'idée étrange de mettre la main sous le filet d'eau pour voir exactement à quel point l'eau chaude était chaude... Elle était glacée. Comme je suis très intelligente (si, si...) j'ai aussitôt tourné le "thermostat" sur "froid": pas de surprise, c'était bien de l'eau chaude qui remplissait la cuve. N'écoutant que mon courage et mon indignation, j'ai donc tiré le monstre et examiné un peu ses arrières. Deux tuyaux, l'un peint en bleu, l'autre en rouge. Le tuyau rouge était relié au robinet de gauche (celui de l'eau chaude en règle générale). Je l'ai tout de même dévissé, histoire d'être certaine que le problème ne venait pas des robinets (je vous assure qu'au Mexique ça n'aurait été que très moyennement étonnant). Non, après avoir créé une flaque de taille raisonnable, j'ai pu constater que mes robinets étaient bien posés conformément aux règles en vigueur dans le reste de la maison! J'ai donc poussé mes investigations et j'ai vu que ce tuyau rouge était relié à l'entrée appelée "C" de la machine. Logique me direz-vous pour une machine mexicaine, entièrement libellée en espagnol: "C" pour "caliente"...Sauf que sur l'autre arrivée d'eau il y avait un gros "H". Et froid en espagnol, c'est "frio"...Ce "H" correspondait donc évidemment à "hot" et par conséquent le "C" à "cold"...
J'ai donc tout dévissé, tout remonté comme il faut et vérifié: ça fonctionnait à la perfection!
J'ai donc, à l'insu de mon plein gré, lavé pendant 6 mois mes torchons et mes serviettes à l'eau froide et mon linge délicat à l'eau chaude... Et encore heureux que je n'aie pas eu, durant ce laps de temps, l'excellente idée de laver des pulls en laine ou en cachemire....
lundi 8 janvier 2007
...galettes ratées!
Déjà j'ai raté l'événement majeur de l'année qui fait qu'on a même parlé d'Aguascalientes dans les media européens!!!! En des termes peu flatteurs certes (villageois, petite ville- 800 000 habitants quand même) mais il faut bien reconnaitre que ça aurait eu de la gueule un billet sur la plus grande "rosca de reyes" du monde....
A ma décharge, ils ont fait ça jeudi dernier. Quelle idée étrange. Le jour des rois c'est le 6 janvier, pas le 4. Et comme je n'achète pratiquement jamais de quotidien , que je ne regarde pas les infos à la télévision et que j'écoute peu la radio et bien je suis passée totalement à coté. Je consulte bien de temps en temps les actualités locales sur internet, mais la dernière fois c'était vendredi matin! Et c'est grâce à Béo que j'ai su que cette galette géante avait été mentionnée en Suisse.
Bon c'est raté, c'est raté. On y reviendra l'année prochaine si l'opération est renouvellée et que je n'oublie pas!
Ensuite, pour me consoler j'ai décidé hier de faire une "vraie" galette des rois. "Vraie" pour nous ça signifie frangipane. Ca doit bien faire 10 ans que chaque année je prépare une galette. Elles ont toujours été réussies....
Cette année, voilà le résultat:

jeudi 4 janvier 2007
...vivement lundi!
Mais là, les vacances des Schtroumpfs, je commence à en avoir un peu marre. Juste un petit peu, hein! Et eux aussi, visiblement, vu qu'ils n'arrêtent pas de tourner en rond sur l'air de "j'sais pas quoi faire, qu'est-ce que j'peux faire, j'sais pas quoi faire, qu'est-ce que j'peux faire". Et pour faire passer le temps, ils inventent conneries sur conneries et se disputent sans cesse! Bien sûr, toutes les activités passionnantes que je leur propose ne leur conviennent pas! Et les activités moins passionnantes mais nettement plus utiles (comme de ranger leurs chambres...) ne déclenchent qu'une nouvelle rafale de râleries diverses et variées, suivie, pour faire bonne mesure, d'une de mes gueulantes qui doit laisser mes si tranquilles voisins japonais perplexes quant à ma santé mentale!
Bon, aujourd'hui j'ai pris le pingouin par les pieds et invité deux de leurs amis (qui ont l'air de vivre la même situation...) à déjeuner et ensuite direction le ciné...J'espère sincèrement qu'à la sortie d'"Happy feet" nous serons de nouveau une "happy family"!
lundi 1 janvier 2007
...tradition!
Qu'elle vous soit douce et agréable!