Ils sont tombés sur la tête, au service "achats" de mon Walmart favori!
Ils ont mis en vente cette semaine du vrai gruyère et du roquefort Papillon! A 92 pesos (8.35$) les 100 grammes de roquefort. Et y'en a pas juste un ou deux, mais une bonne douzaine. Je me demande bien qui à Aguascalientes (à part peut-être moi ... et Ch. dès que je lui aurai signalé cet arrivage inattendu!) va acheter 100 gr de roquefort à 92 pesos...quand le prix moyen d'un fromage est de 35 pesos les 500 gr.
Bon, je le dis: j'ai craqué pour le gruyère à 89 pesos (8$) les 250 grammes...J'espère qu'il sera bon!
vendredi 22 avril 2005
...Guadalupe Posada.
José Guadalupe Posada est un graveur né en 1852 à Aguascalientes. Ses gravures (sur bois ou sur zinc, si je dis des conneries, Alf se fera un plaisir de me corriger!) comme ses dessins traitent énormément de la mort. Il est connu pour ses "calaveras" (squelettes). On l'a parfois comparé à Daumier pour sa critique sévère de la société de l'époque.
Comme il est d'Aguascalientes, nous avons ici un musée qui lui est consacré.
Petit le musée mais il y a de très belles oeuvres et il est situé dans un de mes quartiers préférés d'Aguascalientes.
Son oeuvre la plus célèbre est "la Catrina":
A l'entrée sud d'Aguascalientes (celle par laquelle vous arrivez quand vous venez de Mexico ou de l'aéroport) il y a une reproduction de la Catrina. Accueillant n'est-ce pas?
A l'origine "la Catrina" était une caricature, une satire des "dames de la bonne société". Mais elle fait maintenant vraiment partie de la culture d'Aguascalientes. A tel point que c'est même l'un des déguisements favoris des petites filles pour Halloween. Et C. n'a pas fait exception!
Comme il est d'Aguascalientes, nous avons ici un musée qui lui est consacré.
Petit le musée mais il y a de très belles oeuvres et il est situé dans un de mes quartiers préférés d'Aguascalientes.
Son oeuvre la plus célèbre est "la Catrina":
A l'entrée sud d'Aguascalientes (celle par laquelle vous arrivez quand vous venez de Mexico ou de l'aéroport) il y a une reproduction de la Catrina. Accueillant n'est-ce pas?
A l'origine "la Catrina" était une caricature, une satire des "dames de la bonne société". Mais elle fait maintenant vraiment partie de la culture d'Aguascalientes. A tel point que c'est même l'un des déguisements favoris des petites filles pour Halloween. Et C. n'a pas fait exception!
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mercredi 20 avril 2005
..."La Madrastra".
Les Mexicains Mexicaines adorent les "telenovelas". Chaque jour, toutes chaînes confondues, une bonne vingtaines sont diffusées. Certaines comme "Sueños y Caramelos" ("Rêves et Bonbons") visent les enfants (l'addiction commence très tôt!).
Il y a des "telenovelas" 100% mexicaines et d'autres produites et tournées à Miami pour toute l'Amérique Latine. Des hebdomadaires sont entièrement consacrés a la vie (palpitante, bien entendu...) des acteurs de ces feuilletons.
La "telenovela" de l'année c'est "La Madrastra" (la belle-mère dans le sens de marâtre): une histoire sordide (forcément!) de femme emprisonnée pour un crime qu'elle n'a pas commis et qui à sa libération va tenter de retrouver ses enfants qui la croient morte et de regagner leur amour tout en se vengeant du vrai meurtrier...
Je ne regarde pas les "telenovelas": comme dit C.: "c'est trop triste!"
Ce n'est pas du dédain intellectuel mal placé. J'ai suivi Neighbours ( soap-opera australien!) quand nous vivions en Angleterre pendant 5 ans et ce 5 jours par semaine! Totalement accro... Et quelle ne fut pas ma surprise en faisant une recherche de voir que non seulement cette série existait encore mais que la plupart des personnages vedettes il y a 7 ans étaient toujours là!
Mais il faut bien avouer que "Neighbours" c'était quand même nettement mieux que les "telenovelas" mexicaines!! D'abord ce n'est pas en 150 petits épisodes comme la plupart des "telenovelas". Ensuite je regardais ça sur la BBC1 donc sans interruption publicitaire (et oui ca existe (ait?) encore les chaînes sans pub!). Alors que pendant les "telenovelas" il y a 4 à 5 mn de pub toutes les 7 à 8mn (j'ai chronomètré) de feuilleton. Et puis le jeu des acteurs y est tellement mauvais, tellement peu naturel, qu'à mes yeux, même les épisodes les plus dramatiques en deviennent comiques!
Il y a des "telenovelas" 100% mexicaines et d'autres produites et tournées à Miami pour toute l'Amérique Latine. Des hebdomadaires sont entièrement consacrés a la vie (palpitante, bien entendu...) des acteurs de ces feuilletons.
(J'ai quand même dépensé 15 pesos (1$35)
pour ce torchon. Si c'est pas du dévouement
à mes lecteurs, ça!)
pour ce torchon. Si c'est pas du dévouement
à mes lecteurs, ça!)
Je ne regarde pas les "telenovelas": comme dit C.: "c'est trop triste!"
Ce n'est pas du dédain intellectuel mal placé. J'ai suivi Neighbours ( soap-opera australien!) quand nous vivions en Angleterre pendant 5 ans et ce 5 jours par semaine! Totalement accro... Et quelle ne fut pas ma surprise en faisant une recherche de voir que non seulement cette série existait encore mais que la plupart des personnages vedettes il y a 7 ans étaient toujours là!
Mais il faut bien avouer que "Neighbours" c'était quand même nettement mieux que les "telenovelas" mexicaines!! D'abord ce n'est pas en 150 petits épisodes comme la plupart des "telenovelas". Ensuite je regardais ça sur la BBC1 donc sans interruption publicitaire (et oui ca existe (ait?) encore les chaînes sans pub!). Alors que pendant les "telenovelas" il y a 4 à 5 mn de pub toutes les 7 à 8mn (j'ai chronomètré) de feuilleton. Et puis le jeu des acteurs y est tellement mauvais, tellement peu naturel, qu'à mes yeux, même les épisodes les plus dramatiques en deviennent comiques!
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dimanche 17 avril 2005
..."Feria de San Marcos".
Ca y est! Les vacances de printemps dans l'Etat d'Aguascalientes sont enfin là, un mois après le reste du pays... Et pourquoi? Parce qu'hier a débuté...
C'est LA FERIA au Mexique: toutes les autres ne sont que de pâles imitations! C'est parti pour 3 semaines de débauche totale...Corridas, combats de coqs, feux d'artifice, élection de Miss San Marcos, nombreux spectacles de chanteurs vedettes (bon moi j'en connais qu'un dans la liste, mais des sources bien informées me soutiennent qu'ils sont connus!) etc etc.
La consommation de bière devient gargantuesque (il s'en boit autant en 3 semaines que pendant les 49 autres de l'année!). Ce n'est pas pour rien que les brasseries sortent des éditions spéciales...
Il y a même un casino... Savez-vous que les casinos ne sont pas autorisés au Mexique! Enfin pas encore, ça a l'air de changer... mais à Aguascalientes, pendant 3 semaines, il y en a un...
Comment font-ils? Simple mais il fallait y penser! Les organisateurs déposent auprès du ministère concerné (Ministère de l'Intérieur?) la demande d'autorisation d'ouverture le premier jour de la Feria et le ministère met trois semaines à donner sa réponse négative...Et ça fonctionne ainsi depuis des années.
Parallèlement se tient un festival culturel avec de très nombreux spectacles, expositions, concerts... souvent gratuits ou très bon marché. L'année dernière j'ai emmené les enfants voir un spectacle de marionnettes sur les légendes mayas qui valait vraiment le déplacement.
La vie à Aguascalientes change vraiment une fois par an: d'une bourgade de province endormie la Feria fait un centre nocturne et culturel que tout le Mexique (si, si!) nous envie. La population double (mais tous les "riches" partent à la plage, pour bénéficier des tarifs promotionnels que proposent les "resorts" vu que le reste du Mexique n'est pas en vacances!). Des restaurants ouvrent dans le centre et fermeront dans trois semaines. Toutes les grandes boîtes de nuit de Mexico installent une annexe temporaire (il y a une rue entière qui n'existe pas le reste de l'année qui est la rue des boîtes de nuit pendant la Feria!). Les prix eux aussi font un sacré bond, surtout pour ce qui est de la restauration. Les taxis travaillent 24 heures sur 24 et plus s'ils le pouvaient! Et les flics sont sur les dents!
L'importance économique et culturelle de la Feria est telle que même l'hymne d'Aguascalientes lui est consacré! Il s'intitule "La pelea de gallos" (le combat de coqs).
Pelea de gallos de Juan S. Garrido
A la féria de San Marcos, del merito Aguascalientes
Van llegando los valientes con su gallo copetón.
Y lo traen bajo del brazo al sonar de la partida
Pa' jugarse hasta la vida con la fé de un espolón.
Linda la pelea de gallos con su público bravero
Con sus chorros de dinero y los gritos del gritón.
Regosándonos el gusto no se sienten ni las horas
Con tequila y cantadoras que son puro corazón.
Ay! Fiesta bonita!
Y hasta el alma grita con todas sus fuerzas:
"VIVA AGUASCALIENTES!"
Que su féria es un primor.
Ya comienza la pelea, las apuestas ya casadas
Las navajas amarradas centellando bajo del sol.
Cuando sueltan a los gallos temblorosos de coraje
No hay ninguno que se raje para darse una agarrón.
Con sus plumas relucientes y aventando picotazos
Quieren hacerse pedazos, pués traen ganas de pelear
Y en el choque cae el giro sobre el suelo ensangrentado
Ha ganado el colorado que se pone ya a cantar.
Ay! Fiesta bonita!...
Vous pouvez écouter la chanson ici.
Je vais sûrement aller trainer un peu à la Feria (de nuit et de jour avec les enfants car il y a plein d'animations, d'expositions d'animaux, de manèges (je n'ai pas trop trop confiance, chaque année il y a au moins un mort!) et promis je vous rapporterai des photos.
J'aimerais bien assister à une corrida mais pour l'instant je n'ai trouvé personne pour m'accompagner (Dock fait un blocage!) et ce n'est pas le genre d'endroit où je me sens d'aller seule! En revanche je ne crois pas que j'assisterai à un combat de coq.
Quant au casino, je laisse ça aux Japonais (il y a une grosse communauté japonaise à Aguascalientes) qui y laissent, sinon des plumes, tout au moins un certain nombre de billets de 500 pesos par personne...
C'est LA FERIA au Mexique: toutes les autres ne sont que de pâles imitations! C'est parti pour 3 semaines de débauche totale...Corridas, combats de coqs, feux d'artifice, élection de Miss San Marcos, nombreux spectacles de chanteurs vedettes (bon moi j'en connais qu'un dans la liste, mais des sources bien informées me soutiennent qu'ils sont connus!) etc etc.
La consommation de bière devient gargantuesque (il s'en boit autant en 3 semaines que pendant les 49 autres de l'année!). Ce n'est pas pour rien que les brasseries sortent des éditions spéciales...
Il y a même un casino... Savez-vous que les casinos ne sont pas autorisés au Mexique! Enfin pas encore, ça a l'air de changer... mais à Aguascalientes, pendant 3 semaines, il y en a un...
Comment font-ils? Simple mais il fallait y penser! Les organisateurs déposent auprès du ministère concerné (Ministère de l'Intérieur?) la demande d'autorisation d'ouverture le premier jour de la Feria et le ministère met trois semaines à donner sa réponse négative...Et ça fonctionne ainsi depuis des années.
Parallèlement se tient un festival culturel avec de très nombreux spectacles, expositions, concerts... souvent gratuits ou très bon marché. L'année dernière j'ai emmené les enfants voir un spectacle de marionnettes sur les légendes mayas qui valait vraiment le déplacement.
La vie à Aguascalientes change vraiment une fois par an: d'une bourgade de province endormie la Feria fait un centre nocturne et culturel que tout le Mexique (si, si!) nous envie. La population double (mais tous les "riches" partent à la plage, pour bénéficier des tarifs promotionnels que proposent les "resorts" vu que le reste du Mexique n'est pas en vacances!). Des restaurants ouvrent dans le centre et fermeront dans trois semaines. Toutes les grandes boîtes de nuit de Mexico installent une annexe temporaire (il y a une rue entière qui n'existe pas le reste de l'année qui est la rue des boîtes de nuit pendant la Feria!). Les prix eux aussi font un sacré bond, surtout pour ce qui est de la restauration. Les taxis travaillent 24 heures sur 24 et plus s'ils le pouvaient! Et les flics sont sur les dents!
L'importance économique et culturelle de la Feria est telle que même l'hymne d'Aguascalientes lui est consacré! Il s'intitule "La pelea de gallos" (le combat de coqs).
Voici les paroles:
Pelea de gallos de Juan S. Garrido
A la féria de San Marcos, del merito Aguascalientes
Van llegando los valientes con su gallo copetón.
Y lo traen bajo del brazo al sonar de la partida
Pa' jugarse hasta la vida con la fé de un espolón.
Linda la pelea de gallos con su público bravero
Con sus chorros de dinero y los gritos del gritón.
Regosándonos el gusto no se sienten ni las horas
Con tequila y cantadoras que son puro corazón.
Ay! Fiesta bonita!
Y hasta el alma grita con todas sus fuerzas:
"VIVA AGUASCALIENTES!"
Que su féria es un primor.
Ya comienza la pelea, las apuestas ya casadas
Las navajas amarradas centellando bajo del sol.
Cuando sueltan a los gallos temblorosos de coraje
No hay ninguno que se raje para darse una agarrón.
Con sus plumas relucientes y aventando picotazos
Quieren hacerse pedazos, pués traen ganas de pelear
Y en el choque cae el giro sobre el suelo ensangrentado
Ha ganado el colorado que se pone ya a cantar.
Ay! Fiesta bonita!...
Vous pouvez écouter la chanson ici.
Je vais sûrement aller trainer un peu à la Feria (de nuit et de jour avec les enfants car il y a plein d'animations, d'expositions d'animaux, de manèges (je n'ai pas trop trop confiance, chaque année il y a au moins un mort!) et promis je vous rapporterai des photos.
J'aimerais bien assister à une corrida mais pour l'instant je n'ai trouvé personne pour m'accompagner (Dock fait un blocage!) et ce n'est pas le genre d'endroit où je me sens d'aller seule! En revanche je ne crois pas que j'assisterai à un combat de coq.
Quant au casino, je laisse ça aux Japonais (il y a une grosse communauté japonaise à Aguascalientes) qui y laissent, sinon des plumes, tout au moins un certain nombre de billets de 500 pesos par personne...
¡VIVA AGUASCALIENTES!
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samedi 16 avril 2005
..."tacos al pastor".
Un des délices du Mexique!
Ce sont des petites tortillas de maïs sur lesquelles sont posées des lamelles de viande (porc je crois) marinée dans je ne sais quel mélange d'épices et une morceau d'ananas!
Les tranches de viande marinée sont empilées les une sur les autres et rôties selon le principe des kebabs.
Le serveur en découpe alors des lamelles qu'il fait directement tomber dans la tortillas. Comme celui-ci a vu que je prenais des photos, il nous l'a joué très pro, faisant littéralement voler la tranche d'ananas!
Les "tacos al pastor" se mangent par 5 ou 6 minimum, avec les doigts cela va sans dire, de préférence dans une gargotte et le soir (les 'taquerias" n'ouvrent pas en général avant 19H). On peut aussi les avoir à emporter, mais ça perd de son charme!
Ils sont servis avec de nombreux condiments que vous ajoutez à votre convenance ("la totale" restant encore le plus savoureux!): citron vert, oignon haché, coriandre hachée, oignons marinés (vinaigre, piment et poivre), "salsa de guacamole" (un guacamole liquide) et sauces piquantes à volonté... tout ça pour 4 pesos (environ 0.35$) par taco... L'haleine fraîche n'est pas incluse dans le prix!
Miam!
Ce sont des petites tortillas de maïs sur lesquelles sont posées des lamelles de viande (porc je crois) marinée dans je ne sais quel mélange d'épices et une morceau d'ananas!
Les tranches de viande marinée sont empilées les une sur les autres et rôties selon le principe des kebabs.
Le serveur en découpe alors des lamelles qu'il fait directement tomber dans la tortillas. Comme celui-ci a vu que je prenais des photos, il nous l'a joué très pro, faisant littéralement voler la tranche d'ananas!
Les "tacos al pastor" se mangent par 5 ou 6 minimum, avec les doigts cela va sans dire, de préférence dans une gargotte et le soir (les 'taquerias" n'ouvrent pas en général avant 19H). On peut aussi les avoir à emporter, mais ça perd de son charme!
Ils sont servis avec de nombreux condiments que vous ajoutez à votre convenance ("la totale" restant encore le plus savoureux!): citron vert, oignon haché, coriandre hachée, oignons marinés (vinaigre, piment et poivre), "salsa de guacamole" (un guacamole liquide) et sauces piquantes à volonté... tout ça pour 4 pesos (environ 0.35$) par taco... L'haleine fraîche n'est pas incluse dans le prix!
Miam!
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jeudi 14 avril 2005
..."tazos".
Aujourd'hui je fais plaisir à C. qui voulait absolument que je fasse un article sur les "tazos". Et le plus rapidement possible car, comme elle le dit elle-même:"Ya casi no estan de moda!"
Les "tazos" ont été, ces 18 derniers mois, LE jeu à la mode à Aguascalientes! (Dans le reste du monde peut-être aussi, mais nous n'avons pas trop de moyens de le savoir!). Si vous voyiez deux garçons (c'est plutôt, selon C., un jeu de garçons) assis dans la poussière avec un air très occupé, et faisant de grands gestes des bras, c'est qu'ils étaient en train de jouer aux "tazos".
Mais commençons par le commencement! Les "tazos" c'est ça:
des disques de métal (ceux de gauche) ou de plastique (ceux de droite) à l'effigie des personnages de je ne sais quels dessins animés probablement japonais.
Il y a eu plusieurs séries (en fonction du dessin animé à la mode) et C. m'affirme qu'il y en a, en tout, 150 différents! Je la crois sur paroles!
Les "tazos" se trouvent dans les paquets de chips. Là résidait le principal problème pour C. et E' car je ne leur achète pour ainsi dire jamais de chips! Mais comme nous avons reçu la visite de leur oncle et de leurs grands-parents...ils ont pu commencer leur collection de "tazos".
Car les "tazos" se collectionnent, mais surtout se gagnent. et on ne peut pas en gagner si on n'en pas à miser!
La règle du jeu n'est pas très compliquée, mais pas facile à expliquer pour autant!
Ca se joue à deux. Les deux joueurs misent chacun un "tazo" (en général de plastique) qu'ils posent par terre, faces cachées, l'un sur l'autre. Le premier joueur prend un "tazo" (de préférence de métal, vous allez bientôt savoir pourquoi!) et le lance. Si le "tazo" retombe sur le coté pile, l'autre dit "mala", et lance son "tazo" métalique à son tour.Si c'est aussi "mala" on recommence. Si le "tazo" retombe coté face, c'est "buena" et il joue en premier!
La partie peut alors vraiment commencer!
Le but est de retourner, à l'aide du "tazo" en métal , les "tazos" de plastique. Pour ce faire, le joueur lance son "tazo" de métal (plus lourd) sur ceux de plastique. Tout "tazo" retourné est gagné. Et c'est à l'autre de jouer s'il reste un ou des "tazo(s)" en jeu!
Selon C. le principal intérêt de ce jeu se trouve dans la possibilité de gagner des "tazos" qu'on ne possède pas encore, mais elle insiste beaucoup sur la concentration nécéssaire!
Je ne sais pas si j'ai été très claire. A vrai dire j'en doute! Toute réclamation doit être adressée à ma fille..
Maintenant elle attend avec impatience le prochain jeu "de moda"!
Les "tazos" ont été, ces 18 derniers mois, LE jeu à la mode à Aguascalientes! (Dans le reste du monde peut-être aussi, mais nous n'avons pas trop de moyens de le savoir!). Si vous voyiez deux garçons (c'est plutôt, selon C., un jeu de garçons) assis dans la poussière avec un air très occupé, et faisant de grands gestes des bras, c'est qu'ils étaient en train de jouer aux "tazos".
Mais commençons par le commencement! Les "tazos" c'est ça:
Il y a eu plusieurs séries (en fonction du dessin animé à la mode) et C. m'affirme qu'il y en a, en tout, 150 différents! Je la crois sur paroles!
Les "tazos" se trouvent dans les paquets de chips. Là résidait le principal problème pour C. et E' car je ne leur achète pour ainsi dire jamais de chips! Mais comme nous avons reçu la visite de leur oncle et de leurs grands-parents...ils ont pu commencer leur collection de "tazos".
Car les "tazos" se collectionnent, mais surtout se gagnent. et on ne peut pas en gagner si on n'en pas à miser!
La règle du jeu n'est pas très compliquée, mais pas facile à expliquer pour autant!
Ca se joue à deux. Les deux joueurs misent chacun un "tazo" (en général de plastique) qu'ils posent par terre, faces cachées, l'un sur l'autre. Le premier joueur prend un "tazo" (de préférence de métal, vous allez bientôt savoir pourquoi!) et le lance. Si le "tazo" retombe sur le coté pile, l'autre dit "mala", et lance son "tazo" métalique à son tour.Si c'est aussi "mala" on recommence. Si le "tazo" retombe coté face, c'est "buena" et il joue en premier!
La partie peut alors vraiment commencer!
Le but est de retourner, à l'aide du "tazo" en métal , les "tazos" de plastique. Pour ce faire, le joueur lance son "tazo" de métal (plus lourd) sur ceux de plastique. Tout "tazo" retourné est gagné. Et c'est à l'autre de jouer s'il reste un ou des "tazo(s)" en jeu!
Selon C. le principal intérêt de ce jeu se trouve dans la possibilité de gagner des "tazos" qu'on ne possède pas encore, mais elle insiste beaucoup sur la concentration nécéssaire!
Je ne sais pas si j'ai été très claire. A vrai dire j'en doute! Toute réclamation doit être adressée à ma fille..
Maintenant elle attend avec impatience le prochain jeu "de moda"!
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mercredi 13 avril 2005
...guacamole.
Vous ne pensiez quand même pas sérieusement pouvoir échapper à la recette du guacamole?
Ingrédients:
3 avocats bien mûrs
1 tomate coupées en très petits dés
1/2 oignon (blanc de préférence) haché finement
1 cuiller à café d'huile d'olive
1 cuiller à café de jus de citron vert
1 cuiller à soupe de coriandre fraîche hachée
1 piment serrano

Oter les graines et les cloisons du piment. Le hacher (au couteau) finement. Le mélanger à la tomate coupée en très petit dés, à l'oignon haché finement et à la coriandre hachée. Peler les avocats et les écraser longuement à la fourchette dans un saladier peu profond, jusqu'à obtenir une purée. Ajouter alors le mélange piment-tomate-oignon-coriandre. Bien mélanger. Saler, verser l'huile d'olive et le jus de citron et bien remuer. Mettre au frais 1/2h environ. Servir avec des chips de maïs.
(Moi je le préfère avec les "totopos" qui sont des triangles de tortilla de maïs frites, Dock est un adepte des chips à nachos et les enfants le mangent à la petite cuiller!)
Si vous ne trouvez pas de piment serrano quelques gouttes de tabasco font très bien l'affaire.
Quant au "truc" de mettre un noyau d'avocat dans le guacamole pour l'empêcher de noircir, chez moi ça n'a jamais marché!
Ingrédients:
3 avocats bien mûrs
1 tomate coupées en très petits dés
1/2 oignon (blanc de préférence) haché finement
1 cuiller à café d'huile d'olive
1 cuiller à café de jus de citron vert
1 cuiller à soupe de coriandre fraîche hachée
1 piment serrano

Oter les graines et les cloisons du piment. Le hacher (au couteau) finement. Le mélanger à la tomate coupée en très petit dés, à l'oignon haché finement et à la coriandre hachée. Peler les avocats et les écraser longuement à la fourchette dans un saladier peu profond, jusqu'à obtenir une purée. Ajouter alors le mélange piment-tomate-oignon-coriandre. Bien mélanger. Saler, verser l'huile d'olive et le jus de citron et bien remuer. Mettre au frais 1/2h environ. Servir avec des chips de maïs.
(Moi je le préfère avec les "totopos" qui sont des triangles de tortilla de maïs frites, Dock est un adepte des chips à nachos et les enfants le mangent à la petite cuiller!)
Si vous ne trouvez pas de piment serrano quelques gouttes de tabasco font très bien l'affaire.
Quant au "truc" de mettre un noyau d'avocat dans le guacamole pour l'empêcher de noircir, chez moi ça n'a jamais marché!
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lundi 11 avril 2005
..."Nous au village aussi on a..."
...une boîte gay! Elle s'appele "El ryu" et est située (ça ne s'invente pas!) à Jesús Maria, une localité à proximité d'Aguascalientes. Et j'y suis allée vendredi soir avec ma copine française Ch.. Deux de ses amis homosexuels devaient, peut-être, nous rejoindre mais ils ne sont finalement pas venus.
Au début nous n'étions pas spécialement à l'aise: d'abord nous avions bien 10 ans de plus que les autres! Et ensuite l'idée d'y rencontrer une connaissance, qui nous prendrait forcément pour ce que nous ne sommes pas, nous perturbait un peu. Jusqu'à ce que nous réalisions que la connaissance éventuelle serait probablement beaucoup plus gênée que nous d'être vue dans ce lieu de débauche... Nous n'avons vu personne que nous connaissions, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y avait personne qui nous connaissait!
Il y avait peu de monde, plus d'hommes que de femmes. Sur chaque table était posé un dépliant du CONAPRED qui est le Conseil national anti-discrimination .
Aux toilettes il y avait une grande affiche toujours sur le même thème. Je n'avais pas emporté mon appareil photo mais j'ai pris des notes car j'ai trouvé cette affiche intéressante. Le texte en était:
tu hijo, jefe, madre,. hermana, vecino... podria ser homosexual, lesbiana, bisexual, travesti...Di no a la discriminación por preferencias sexuales! (ton fils, ton chef, ta mère, ta soeur, ton voisin...est peut-être homosexuel, lesbienne, bisexuel(le), travesti... Dis non à la discrimination pour préférences sexuelles!).
Cette affiche était co-signée par Homopolis, la guia LGBT.
Il faut bien reconnaitre que être homosexuel au Mexique, ça ne doit pas être facile à vivre. A Cancùn, Acapulco, Puerto Vallarta ou encore à Mexico ça doit aller . Ce sont des villes jeunes, qui bougent, où il y a beaucoup de touristes. (Il ya même une Gay Pride à Mexico). Mais à Aguascalientes, mieux connue sous le nom de Triffouilli-les-cactus... il faut du courage pour sortir du placard! J'en connais trois qui l'ont fait: l'un est peintre, l'autre violoniste et le troisième étudiait la psychologie... Des milieux où ça doit mieux "passer"?
Parce que le machisme ambiant ne facilite pas les choses pour les "jotos" (pédés)
Et si on rajoute là dessus le poids de la religion...
D'ailleurs il y a eu, il y a peu de temps, une controverse à propos d'une campagne de pub radio contre l'homophobie produite par la CONAPRED: les associations familiales ultra-conservatrices (soutenues par 100 évêques) ont tenté de faire pression sur le gouvernement pour qu'il annule cette campagne ou la remplace par une série de spots présentant l'homosexualité comme une maladie pouvant se soigner!!!!!!! Le gouvernement n'a pas cédé...
Les spots doivent donc être diffusés ce mois. Je n'en ai pas encore entendu, mais c'est peut-être parce que j'écoute trop peu la radio entre 2h et 3h du matin...
Ces efforts sont à saluer, mais l'homophobie au Mexique a, malheureusement, de beaux jours devant elle!
Voici une conversation que j'ai eu, il y a quelques mois avec une des mamans de l'école de C. (une maman relativement éduquée, la trentaine, pas une paysanne de 70 ans fraichement sortie de son "rancho").
Elle: Tu sais pas ce qui m'est arrive le week-end dernier?
Moi: Non!
Elle: J'ai été invité à une fête et il y avait deux femmes ensemble!!!!!!
Moi: Ah,
Elle: T'as pas compris, elles étaient ensemble, en couple, lesbiennes quoi!!!!
Moi: Et?
Elle: Et elles se tenaient par la main!!!!
Moi: Et? (je ne savais pas trop quoi dire, ça avait l'air d'être l'aventure de l'année pour elle, et je n'aime pas trop gâcher la joie des gens...)
Elle: C'était quand même la première fois que je rencontrais des lesbiennes...T'en as déjà vu toi?
Moi: Euh, oui, c'est quand même pas très rare en France... (là l'idée de lui décrire le Marais m'a traversé l'esprit mais j'ai eu comme qui dirait la flemme!)
Elle: Moi je trouve pas ça bien de se montrer comme ça, il y avait des enfants...Tu trouves ça bien?
Moi: Euh... (vraiment plus ça allait, moins j'aimais cette conversation!), bien je ne sais pas, mais je ne trouve pas ça mal en tout cas!
Elle:Ah bon!
Et nous avons changé de sujet de conversation... Fallait mieux. En temps qu'étrangère, j'ai du mal à exprimer aux Mexicains mon désaccord avec leur façon de penser. Mon espagnol manque de subtilités pour faire passer le message avec humour!
Pour en revenir à ma soirée, ce qui m'a plu c'est que d'abord c'était relativement peu enfumé et surtout il y avait beaucoup de place pour danser. Je me suis donc éloignée et ai commencé à danser puisque j'étais là pour ça. C'est alors qu' un des serveurs est venu danser tout près de Ch. puis un deuxième. C'était très marrant de les voir danser (super bien d'ailleurs comme tous les Mexicains) avec leurs tabliers de sommelier! Et ils me faisaient de grands signes pour que je m'approche.... ce que j'ai fini par faire à contre coeur. C'est vrai quoi, pour une fois que j'avais de l'espace! J'ai compris par la suite qu'au Mexique on ne danse pas seul(e). Ca fait genre "qu'est-ce qu'on s'emmerde ici!" Evidemment je ne l'avais jamais remarqué car les rares autres fois où je suis allée danser, la piste était tellement pleine que tous le monde dansait avec les autres!
Au début nous n'étions pas spécialement à l'aise: d'abord nous avions bien 10 ans de plus que les autres! Et ensuite l'idée d'y rencontrer une connaissance, qui nous prendrait forcément pour ce que nous ne sommes pas, nous perturbait un peu. Jusqu'à ce que nous réalisions que la connaissance éventuelle serait probablement beaucoup plus gênée que nous d'être vue dans ce lieu de débauche... Nous n'avons vu personne que nous connaissions, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y avait personne qui nous connaissait!
Il y avait peu de monde, plus d'hommes que de femmes. Sur chaque table était posé un dépliant du CONAPRED qui est le Conseil national anti-discrimination .
Aux toilettes il y avait une grande affiche toujours sur le même thème. Je n'avais pas emporté mon appareil photo mais j'ai pris des notes car j'ai trouvé cette affiche intéressante. Le texte en était:
tu hijo, jefe, madre,. hermana, vecino... podria ser homosexual, lesbiana, bisexual, travesti...Di no a la discriminación por preferencias sexuales! (ton fils, ton chef, ta mère, ta soeur, ton voisin...est peut-être homosexuel, lesbienne, bisexuel(le), travesti... Dis non à la discrimination pour préférences sexuelles!).
Cette affiche était co-signée par Homopolis, la guia LGBT.
Il faut bien reconnaitre que être homosexuel au Mexique, ça ne doit pas être facile à vivre. A Cancùn, Acapulco, Puerto Vallarta ou encore à Mexico ça doit aller . Ce sont des villes jeunes, qui bougent, où il y a beaucoup de touristes. (Il ya même une Gay Pride à Mexico). Mais à Aguascalientes, mieux connue sous le nom de Triffouilli-les-cactus... il faut du courage pour sortir du placard! J'en connais trois qui l'ont fait: l'un est peintre, l'autre violoniste et le troisième étudiait la psychologie... Des milieux où ça doit mieux "passer"?
Parce que le machisme ambiant ne facilite pas les choses pour les "jotos" (pédés)
Et si on rajoute là dessus le poids de la religion...
D'ailleurs il y a eu, il y a peu de temps, une controverse à propos d'une campagne de pub radio contre l'homophobie produite par la CONAPRED: les associations familiales ultra-conservatrices (soutenues par 100 évêques) ont tenté de faire pression sur le gouvernement pour qu'il annule cette campagne ou la remplace par une série de spots présentant l'homosexualité comme une maladie pouvant se soigner!!!!!!! Le gouvernement n'a pas cédé...
Les spots doivent donc être diffusés ce mois. Je n'en ai pas encore entendu, mais c'est peut-être parce que j'écoute trop peu la radio entre 2h et 3h du matin...
Ces efforts sont à saluer, mais l'homophobie au Mexique a, malheureusement, de beaux jours devant elle!
Voici une conversation que j'ai eu, il y a quelques mois avec une des mamans de l'école de C. (une maman relativement éduquée, la trentaine, pas une paysanne de 70 ans fraichement sortie de son "rancho").
Elle: Tu sais pas ce qui m'est arrive le week-end dernier?
Moi: Non!
Elle: J'ai été invité à une fête et il y avait deux femmes ensemble!!!!!!
Moi: Ah,
Elle: T'as pas compris, elles étaient ensemble, en couple, lesbiennes quoi!!!!
Moi: Et?
Elle: Et elles se tenaient par la main!!!!
Moi: Et? (je ne savais pas trop quoi dire, ça avait l'air d'être l'aventure de l'année pour elle, et je n'aime pas trop gâcher la joie des gens...)
Elle: C'était quand même la première fois que je rencontrais des lesbiennes...T'en as déjà vu toi?
Moi: Euh, oui, c'est quand même pas très rare en France... (là l'idée de lui décrire le Marais m'a traversé l'esprit mais j'ai eu comme qui dirait la flemme!)
Elle: Moi je trouve pas ça bien de se montrer comme ça, il y avait des enfants...Tu trouves ça bien?
Moi: Euh... (vraiment plus ça allait, moins j'aimais cette conversation!), bien je ne sais pas, mais je ne trouve pas ça mal en tout cas!
Elle:Ah bon!
Et nous avons changé de sujet de conversation... Fallait mieux. En temps qu'étrangère, j'ai du mal à exprimer aux Mexicains mon désaccord avec leur façon de penser. Mon espagnol manque de subtilités pour faire passer le message avec humour!
Pour en revenir à ma soirée, ce qui m'a plu c'est que d'abord c'était relativement peu enfumé et surtout il y avait beaucoup de place pour danser. Je me suis donc éloignée et ai commencé à danser puisque j'étais là pour ça. C'est alors qu' un des serveurs est venu danser tout près de Ch. puis un deuxième. C'était très marrant de les voir danser (super bien d'ailleurs comme tous les Mexicains) avec leurs tabliers de sommelier! Et ils me faisaient de grands signes pour que je m'approche.... ce que j'ai fini par faire à contre coeur. C'est vrai quoi, pour une fois que j'avais de l'espace! J'ai compris par la suite qu'au Mexique on ne danse pas seul(e). Ca fait genre "qu'est-ce qu'on s'emmerde ici!" Evidemment je ne l'avais jamais remarqué car les rares autres fois où je suis allée danser, la piste était tellement pleine que tous le monde dansait avec les autres!
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vendredi 8 avril 2005
...désinfectant.
L'autre élément essentiel de la vie au Mexique est le "désinfectant" pour fruits et légumes:
Il est, en effet, indispensable de non seulement nettoyer les fruits et légumes mais aussi de les faire tremper pendant 1/4h dans une bassine avec quelques gouttes de ce produit. Ici l'irrigation se fait souvent avec des eaux usées ou de qualité douteuse. Et comme l'eau avec laquelle on lave les fruits et les légumes est elle aussi moyennement potable...
Je désinfecte tous les fruits et légumes qui peuvent se manger crus (pas les pommes de terre par exemples), exception faite des bananes (et non ce n'est pas freudien!). Dans mon réfrigerateur il y a un bac à fruits/légumes pour le désinfecté et un autre pour le non désinfecté. C'est toute une organisation quand je rentre du marché!
Un des très nombreux stands le long de la 45 au niveau
d'Irapuato, "capitale mondiale de la fraise"!
d'Irapuato, "capitale mondiale de la fraise"!
Ce qui est amusant c'est qu'aux Etats-Unis, les fraises mexicaines c'est un peu l'équivalent des fraises espagnoles en France: grosses, fades et sans parfum! Alors qu'ici elles sont très parfumées et sucrées... Et bonnes toute l'année!
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mercredi 6 avril 2005
..."garrafón".
L'un des éléments incontournables de la vie au Mexique: le "garrafón" d'eau purifiée.
Il y a différentes marques, différents systèmes de robinet. J'ai choisi le modèle où le robinet se fixe en bas. Il y a aussi le modèle qui nécessite un "portagarrafón" mais c'est beaucoup plus pénible car il faut alors non seulement soulever mais en plus retourner 19 litres d'eau.
Ca me coûte 19 pesos (1.75 $) livré à domicile deux fois par semaine. Juste pour l'eau, car le robinet et le "garrafón" s'achètent. J'en ai deux que je fais remplir en alternance.
Bon d'accord dans de nombreuses villes l'eau est potable (ou prétendue telle!). Mais il vaut savoir qu'il n'existe pas de château d'eau au Mexique. Chaque maison possède donc une première citerne, énorme, qui dans beaucoup de cas, est située sous l'abri à voitures (y a pas intérêt a avoir des fuites d'huile ou de carburant!). L'eau est ensuite pompée sur le toit où chaque maison dispose de son petit château d'eau personnel. C'est très laid:
surtout dans les quartiers les plus pauvres car dans les quartiers plus chics, des efforts sont faits pour cacher ces réservoirs.
Qui dit réservoir en hauteur dit bien sûr pompe. Il y a environ 800 000 habitants à Aguascalientes, mais avec les boutiques, bureaux et négoces en tout genre qui ont eux aussi leurs pompes, ça doit bien faire dans les 400 000 pompes.
Bonjour les économies d'électricité! Et le bruit... (Ah la joie d'entendre à 4h du matin la pompe du voisin, placée juste sous notre fenêtre de chambre, se mettre en marche!). Et les problèmes à répétition quand la pompe est désamorcée ou tombe en panne... Et bien sûr en cas de coupure de courant, dès que le réservoir du haut est vide, l'eau ne coule plus, faute de pression!
Bref tout ça pour dire que l'eau qui est peut-être potable quand elle sort de la station de traitement le devient de moins en moins au fur et à mesure de ces stockages successifs (j'ai vu de ces bestioles trainer dans notre citerne!).
Nous ne la buvons donc pas, et ne l'utilisons pas non plus pour la cuisine, juste pour la toilette, la lessive et la vaisselle. Et encore, les enfants se lavent les dents à l'eau purifiée! Le "garrafón" nous est vraiment indispensable.
De plus, dans certaines parties de la ville l'eau est tellement chaude (Aguascalientes, ça veut bien dire ce que ça veut dire!) que les habitants n'ont pas besoin de chauffe-eau. Certains jours ils ne peuvent même pas se doucher et doivent la laisser refroidir dans des cuvettes avant de se laver!
Il y a différentes marques, différents systèmes de robinet. J'ai choisi le modèle où le robinet se fixe en bas. Il y a aussi le modèle qui nécessite un "portagarrafón" mais c'est beaucoup plus pénible car il faut alors non seulement soulever mais en plus retourner 19 litres d'eau.
Ca me coûte 19 pesos (1.75 $) livré à domicile deux fois par semaine. Juste pour l'eau, car le robinet et le "garrafón" s'achètent. J'en ai deux que je fais remplir en alternance.
Bon d'accord dans de nombreuses villes l'eau est potable (ou prétendue telle!). Mais il vaut savoir qu'il n'existe pas de château d'eau au Mexique. Chaque maison possède donc une première citerne, énorme, qui dans beaucoup de cas, est située sous l'abri à voitures (y a pas intérêt a avoir des fuites d'huile ou de carburant!). L'eau est ensuite pompée sur le toit où chaque maison dispose de son petit château d'eau personnel. C'est très laid:
surtout dans les quartiers les plus pauvres car dans les quartiers plus chics, des efforts sont faits pour cacher ces réservoirs.
Qui dit réservoir en hauteur dit bien sûr pompe. Il y a environ 800 000 habitants à Aguascalientes, mais avec les boutiques, bureaux et négoces en tout genre qui ont eux aussi leurs pompes, ça doit bien faire dans les 400 000 pompes.
Bonjour les économies d'électricité! Et le bruit... (Ah la joie d'entendre à 4h du matin la pompe du voisin, placée juste sous notre fenêtre de chambre, se mettre en marche!). Et les problèmes à répétition quand la pompe est désamorcée ou tombe en panne... Et bien sûr en cas de coupure de courant, dès que le réservoir du haut est vide, l'eau ne coule plus, faute de pression!
Bref tout ça pour dire que l'eau qui est peut-être potable quand elle sort de la station de traitement le devient de moins en moins au fur et à mesure de ces stockages successifs (j'ai vu de ces bestioles trainer dans notre citerne!).
Nous ne la buvons donc pas, et ne l'utilisons pas non plus pour la cuisine, juste pour la toilette, la lessive et la vaisselle. Et encore, les enfants se lavent les dents à l'eau purifiée! Le "garrafón" nous est vraiment indispensable.
De plus, dans certaines parties de la ville l'eau est tellement chaude (Aguascalientes, ça veut bien dire ce que ça veut dire!) que les habitants n'ont pas besoin de chauffe-eau. Certains jours ils ne peuvent même pas se doucher et doivent la laisser refroidir dans des cuvettes avant de se laver!
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mardi 5 avril 2005
...photos d'identité.
Nous nous sommes aperçus, avec horreur, dimanche, qu'il nous fallait pour le lendemain matin des photos d'identité. Dans ces coups de temps là, il n'y a qu'une solution...Walmart! Nous voilà donc partis tous les 4 à Walmart, les enfants bien peignés pour une fois! Nous nous doutions bien qu'une telle expédition un dimanche à 15h30 relevait de la folie pure mais nous n'avions pas vraiment le choix.
Au rayon photo, tout commence bien. Nous trouvons rapidement un vendeur, les 4 photos sont vite prises avec un APN et on nous dit de repasser les chercher dans 10 mn... Nous en profitons donc pour faire quelques achats et vue la queue qu'il y avait aux caisses nous repassons un bon 1/4 d'heure, voire 20 mn plus tard au rayon photo.
Je m'informe de "l'état d'avancement" de mes photos (ça fait presque trois ans que je vis au Mexique, je me doutais bien qu'elles ne seraient pas prêtes!). Et là je sens que les ennuis commencent car la vendeuse me répond qu'il n'y a plus de papier dans la machine et que ses collègues sont en train d'en remettre. Effectivement deux employés avaient l'air très affairés autour d'une machine. Nous commençons donc à attendre. 10 mn après la machine remarche enfin. Nous nous disons que ca y est, que nos photos vont sortir. Que nenni! La machine crache des photos à qui mieux mieux mais pas les nôtres... Dock perd très vite patience et s'en va faire d'autres courses en me disant "Je te retrouve là dans une demi heure"...Je reste donc avec les enfants et continue à attendre et attendre et attendre encore plus d'1/4 d'heure...
Pour une fois je ne me suis pas énervée (et ceux qui me connaissent personnellement savent que la patience n'est vraiment pas ma vertu première!).
Bien m'en a pris: d'abord les photos ne seraient pas arrivées plus vite, et ensuite l'employé s'est confondu en excuses et m'a offert deux cadres. En plastique, certes, et plutôt basiques, mais j'ai quand même apprécié le geste.
Bilan de l'expédition: 1 heure de perdue, 2 cadres et des photos d'identité sur lesquelles nous avons respectivement l'air: d'un bagnard évadé, de deux neuneus et d'une folle! Pas terrible...
Au rayon photo, tout commence bien. Nous trouvons rapidement un vendeur, les 4 photos sont vite prises avec un APN et on nous dit de repasser les chercher dans 10 mn... Nous en profitons donc pour faire quelques achats et vue la queue qu'il y avait aux caisses nous repassons un bon 1/4 d'heure, voire 20 mn plus tard au rayon photo.
Je m'informe de "l'état d'avancement" de mes photos (ça fait presque trois ans que je vis au Mexique, je me doutais bien qu'elles ne seraient pas prêtes!). Et là je sens que les ennuis commencent car la vendeuse me répond qu'il n'y a plus de papier dans la machine et que ses collègues sont en train d'en remettre. Effectivement deux employés avaient l'air très affairés autour d'une machine. Nous commençons donc à attendre. 10 mn après la machine remarche enfin. Nous nous disons que ca y est, que nos photos vont sortir. Que nenni! La machine crache des photos à qui mieux mieux mais pas les nôtres... Dock perd très vite patience et s'en va faire d'autres courses en me disant "Je te retrouve là dans une demi heure"...Je reste donc avec les enfants et continue à attendre et attendre et attendre encore plus d'1/4 d'heure...
Pour une fois je ne me suis pas énervée (et ceux qui me connaissent personnellement savent que la patience n'est vraiment pas ma vertu première!).
Bien m'en a pris: d'abord les photos ne seraient pas arrivées plus vite, et ensuite l'employé s'est confondu en excuses et m'a offert deux cadres. En plastique, certes, et plutôt basiques, mais j'ai quand même apprécié le geste.
Bilan de l'expédition: 1 heure de perdue, 2 cadres et des photos d'identité sur lesquelles nous avons respectivement l'air: d'un bagnard évadé, de deux neuneus et d'une folle! Pas terrible...
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lundi 4 avril 2005
...Juan Pablo Segundo.
R.I.P.
Nous avons à Aguascalientes une statue de feu le Pape. Je suis donc allée voir ce matin ce qui s'y passait...Pas grand chose d'extraordinaire à vrai dire: il y avait des fleurs, beaucoup de cierges et quelques personnes qui priaient.
Ma femme de ménage, M', m'a raconté qu'hier les églises étaient pleines à craquer. Et l'un des prêtres a dit dans son sermon que même "las mujeres de la vida galante" (quelle belle expression!) n'avaient pas travaillé samedi soir. Comme ma curiosité n'a pas de limite j'ai demandé à M' comment il pouvait le savoir. "C'est parce qu'il se rend dans les quartiers chauds pour évangéliser ces pauvres filles". Ouf...
P.S. Didier Van Cauwelaert a écrit un très beau livre sur Juan Diego: "L'apparition". Je vous le recommande.
P.S. bis: Il y a un(e) goret(te) qui a mis ses gros doigts gras sur l'objectif de mon APN et mes photos sont "tachées". Ca m'énerve, mais ça m'enerve...
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vendredi 1 avril 2005
...Pape
Tout le Mexique attend et probablement prie... Les télévisions dans les magasins ne sont plus branchées sur les chaînes qui diffusent les traditionnelles "novelas" mais sur les chaînes d'information qui passent en boucle des vues de la Place St Pierre et des fenêtres de appartements papaux... On ne parlait que de ça à la sortie des écoles... Ma femme de ménage m'a demandé la permission de repasser devant la télévision...
A l'heure où j'écris ce billet, c'est toujours le statu quo. A mon avis rien ne sera annoncé avant 16h ou 17h (c'est à dire demain en Italie) car ils ne vont quand même pas le "laisser" mourir un 1er avril!
A l'heure où j'écris ce billet, c'est toujours le statu quo. A mon avis rien ne sera annoncé avant 16h ou 17h (c'est à dire demain en Italie) car ils ne vont quand même pas le "laisser" mourir un 1er avril!
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...plaques d'immatriculation (suite).
Aujourd'hui c'est le 1er avril. et donc, normalement, toutes les plaques des véhicules immatriculés dans l'état d'Aguascalientes devraient avoir éte changées.... Mais nous sommes au Mexique, ne l'oublions pas! Ce matin j'ai calculé qu'environ 15% (au bas mot) des véhicules avaient toujours leurs anciennes plaques...
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