lundi 29 janvier 2007

...râlage!

Je vous préviens d'avance: j'ai bien aimé ces vacances mais il y a eu pas mal de choses qui m'ont énervée...

Pour notre premier (et probablement dernier) séjours dans les Caraïbes Mexicaines nous avions choisi Tulum. Je ne voulais absolument pas aller à Cancun, station balnéaire "verticale". L'idée d'aller passer une semaine dans un hôtel de 30 étages rempli de buveurs de bières ne me disait absolument rien. Sur la Riviera Maya c'est plus joli, avec des hôtels plus espacés, en général dans de grands jardins et seulement sur deux ou trois étages mais je n'ai rien trouvé d'abordable.

Il faut dire que nous sommes assez difficiles: il est hors de question que, pour une semaine, nous partagions avec les enfants une seule chambre avec deux grands lits. Donc il faut taper au moins dans la catégorie "suite" et là, c'est tout de suite hors de prix. Donc nous avons choisi l'option "cabaña": une case avec toit en palme, sur deux étages, juste sur la plage. Pas le grand confort mais ça, ça ne nous gêne pas. Et ce genre de "cabañas" sont principalement situées du côté de Tulum.
Tulum s'est spécialisé dans "l'écotourisme": "cabañas"
sans clim bâties sur le modèle traditionnel maya , eau plus ou moins saumâtre dans la douche, électricité solaire ou éolienne de 7h du mat à 23h ou minuit etc. Le concept nous plaisait assez sur le papier et la réalité ne nous a pas déçue. Du camping amélioré en quelque sorte. Avec lézard dans la case! La clientèle est plutôt du style bo-bo (Dock préfère dire new-babs...), genre très fiers de découvrir le "vrai Mexique" (quelle bonne blague!).

Mais "éco" ou pas ça reste très touristique. Et qui dit touristes dit pognon...Dollars plutôt. On en oublierait presque que la monnaie nationale est le Peso (MXN): pratiquement tout les prix sont affichés en dollars et si vous payez en pesos on vous applique un taux de change bien sûr désavantageux. Et tout est cher. Alors que l'IVA (TVA locale) n'est que de 10% (5% de moins que dans le reste du pays...) tout y est plus cher qu'ailleurs, même dans les rares supermarchés. En plus je déteste, quand je paye en pesos, qu’on me rende la monnaie en dollars.

Le comble du comble a été, à notre avis, atteint chez le "Pipazo", la seule "tiendita" du coin où nous étions.

pipazo

Comme beaucoup de personnes n'ont pas de voitures (nous non plus, les premiers jours...) et que le supermarché le plus près est environ à 5km, le propriétaire dispose d'une clientèle captive. Il en profite pour pratiquer des prix exorbitants: 18 pesos le litre et demi d'eau par exemple (8,40 pesos au super, environ 7 à Aguas...). Mais comme les bo-bos de toutes nationalités sont près à payer ce prix, il aurait tort de se gêner, hein!
Ce qui nous a fait rire c'est qu'un matin, en allant chercher la voiture sur le parking, nous avons vu ce graffiti sur l'arrière de la boutique...

graffiti

Sûrement un des "Gringos" qui en avait marre de se faire arnaquer...Pas mal trouvé, surtout quand on sait que le "pipazo", c'est la grosse pipe...Moi j'aurais plutôt tagguer "pipazo pendejo" mais bon, il faut croire que l'espagnol du taggueur était non-existant.

Remarquez, il n'est pas le seul à exagérer dans ce coin. Je vise en particulier la Canadienne qui tient un resto "new-bab" juste à côté. La nourriture est bonne, l'ambiance sympa comme la patronne, mais les prix sont exagérés. Le pire c'est qu'elle a eu le culot de nous dire qu'elle n'avait pas apprécié avoir vu sur un site internet que ses prix étaient trop élevés...Je suis désolée Amanda, mais c'est tout à fait vrai, d'au moins 20%.

Je vous avais prévenu: c'était mon 1/4h de râlage. Je n'aime pas être prise pour une vache à fric.

Maintenant passons au positif: de belles plages de sable blanc et fin, avec pratiquement personne (pour ceux que ça intéresserait il y a même par là une des rares plages pour nudistes du Mexique). Une impression de tranquilité inégalée et plein de sites archéologiques à visiter (j'en reparlerai, ça me donnera une autre occasion de râloter...). Nous nous sommes régalés de poissons, fruits de mer et ceviches (arrosés de nombreuses piña-coladas...) et Dock et C. ont fait leur baptême de plongée dans un cenote. Nous avons même joué aux super-touristes en allant passer une journée à Xel-Ha.

Des vacances réussies pour toute la famille, dans tous les styles, pour tous les goûts...Finalement c'est vrai que certaines choses n'ont pas de prix ;-)

vendredi 26 janvier 2007

..."Fuimos a la playa oh o-o-o-oh"...

vue d'avion


plage


palmier

Plus de détails quand j'aurai:

- éclusé l'Himalaya de linge sale,
- rangé le contenu des valises qui est éparpillé dans toute la maison,
- terminé de superviser la quantité astronomique de devoirs en retard que mes Schtroumpfs ne vont pas manquer de rapporter (et oui, on ne manque pas l'école pendant une semaine sans qu'il y ait des conséquences quelque peu désagréables!),
- pris un peu connaissance de ce qui s'est passé dans le monde ces 8 derniers jours,
- fait le tour des blogs que j'aime...

mardi 16 janvier 2007

...mise à jour.

Il est grand temps que je mette ma "blogliste" à jour...

Commençons par la décision de Miss Lulu d'arrêter. Elle passera dans les "en panne/en pause". Je me demande si je ne devrais pas aussi y inclure
France qui n'est toujours pas revenue. France, hou hou, réveille-toi, tu me manques! Dans cette catégorie vous trouverez également Missiz Jones, en espérant qu'elle reprendra bien vite le chemin du clavier.

Bienvenue à Arnaud, un autre Français au Mexique, à Jojo (la soeur de Miss Lulu) qui vit à Trieste, à bv de Sydney et à Mimi de Houston.

Les Chroniques Indianapoliennes ont repris du service. Et je sens que dans cette période pré-électorale, il va y avoir de quoi lire!

J'ai aussi décidé de mettre un lien sur "anahita's photos" (celles, en fait, d'Ardvisura, la maman d'Ulysse) parce qu'elles sont toutes très belles et émouvantes et racontent plein d'histoires. Je vais les voir pratiquement tous les jours.

Voilà, c'est fait. Bonnes lectures!

vendredi 12 janvier 2007

...la règle de la course du soleil.

J'ai bien aimé l'article d'Arnaud sur le code de la route imaginaire. Surtout la partie sur les règles inventées...
Et pas plus tard qu'hier, on m'en a sorti une nouvelle que j'ai immédiatement rebaptisée in-petto la "règle de la course du soleil":
en l'absence de signalisation spécifique à un croisement c'est la route orientée Est-Ouest qui a priorité sur la route orientée Nord-Sud....

Heureusement qu'elle est imaginaire (enfin j'espère, je n'ai pas eu, moi, le courage d'aller vérifier dans le "Reglamento de transito en carreteras federales" ) parce que c'est d'un pratique comme règle de priorité...

Et si une route orientée SO-NE croise une route orientée SE-NO, on fait quoi?

jeudi 11 janvier 2007

..." Eau chaude, eau froide, eau mitigée".

Je suis assez furieuse, mais je ne sais pas contre qui je le suis le plus: le fabricant, l'installateur ou moi-même.

Je m'explique: depuis que nous sommes ici, je trouve que mon lave-linge lave mal. Particulièrement les torchons et serviettes qui en ressortent presqu'aussi sales qu'ils y sont entrés. Mais jusqu'à très récemment je n'avais pas approfondi la question, mettant ce problème sur le compte du système de lave-linge que je possède. C'est le système nord-américain avec cuve (énorme) verticale et agitateur au milieu. Un système que je trouve particulièrement inefficace.
Et pas de résistance électrique pour chauffer l'eau qui est directement prise sur le circuit d'eau chaude de la maison. Vous voyez bien sûr où je veux en venir...Mon lave-linge avait été mal connecté. Comme je fais principalement des lessives en eau tiède je ne m'en étais jamais aperçue. Les possesseurs de lave-linges perfectionnés avec 25 températures sélectionnables au degré près sont priés de ne pas rire, moi je n'ai le choix qu'entre "eau chaude, eau froide, eau mitigée" comme chantait Bobby Lapointe...
La semaine dernière, ayant récupéré une serviette malencontreusement égarée, j'ai décidé de la mettre à laver alors que la cuve était déjà en train de se remplir. Et j'ai eu l'idée étrange de mettre la main sous le filet d'eau pour voir exactement à quel point l'eau chaude était chaude... Elle était glacée. Comme je suis très intelligente (si, si...) j'ai aussitôt tourné le "thermostat" sur "froid": pas de surprise, c'était bien de l'eau chaude qui remplissait la cuve. N'écoutant que mon courage et mon indignation, j'ai donc tiré le monstre et examiné un peu ses arrières. Deux tuyaux, l'un peint en bleu, l'autre en rouge. Le tuyau rouge était relié au robinet de gauche (celui de l'eau chaude en règle générale). Je l'ai tout de même dévissé, histoire d'être certaine que le problème ne venait pas des robinets (je vous assure qu'au Mexique ça n'aurait été que très moyennement étonnant). Non, après avoir créé une flaque de taille raisonnable, j'ai pu constater que mes robinets étaient bien posés conformément aux règles en vigueur dans le reste de la maison! J'ai donc poussé mes investigations et j'ai vu que ce tuyau rouge était relié à l'entrée appelée "C" de la machine. Logique me direz-vous pour une machine mexicaine, entièrement libellée en espagnol: "C" pour "caliente"...Sauf que sur l'autre arrivée d'eau il y avait un gros "H". Et froid en espagnol, c'est "frio"...Ce "H" correspondait donc évidemment à "hot" et par conséquent le "C" à "cold"...
J'ai donc tout dévissé, tout remonté comme il faut et vérifié: ça fonctionnait à la perfection!

Mais on ne m'ôtera pas la conviction que je suis une andouille de n'avoir pas testé plus tôt, que l'installateur est un crétin qui non seulement ne connait pas un seul mot d'anglais mais en plus ne fait pas correctement son boulot (il aurait du vérifier) et que le fabricant se fout vraiment de la gueule du monde en vendant une machine visiblement faite pour l'Amérique Latine (toutes les instructions et les libellés des boutons sont en espagnol) mais avec un panneau arrière américain et non traduit. J'aimerais bien savoir combien de machines du même type sont mal installées au Mexique!

J'ai donc, à l'insu de mon plein gré, lavé pendant 6 mois mes torchons et mes serviettes à l'eau froide et mon linge délicat à l'eau chaude... Et encore heureux que je n'aie pas eu, durant ce laps de temps, l'excellente idée de laver des pulls en laine ou en cachemire....

lundi 8 janvier 2007

...galettes ratées!

Je n'ai pas eu la fève mais c'est quand même bien moi la Reine de Nulles....

Déjà j'ai raté l'événement majeur de l'année qui fait qu'on
a même parlé d'Aguascalientes dans les media européens!!!! En des termes peu flatteurs certes (villageois, petite ville- 800 000 habitants quand même) mais il faut bien reconnaitre que ça aurait eu de la gueule un billet sur la plus grande "rosca de reyes" du monde....
A ma décharge, ils ont fait ça jeudi dernier. Quelle idée étrange. Le jour des rois c'est le 6 janvier, pas le 4. Et comme je n'achète pratiquement jamais de quotidien , que je ne regarde pas les infos à la télévision et que j'écoute peu la radio et bien je suis passée totalement à coté. Je consulte bien de temps en temps les actualités locales sur internet, mais la dernière fois c'était vendredi matin! Et c'est grâce à Béo que j'ai su que cette galette géante avait été mentionnée en Suisse.
Bon c'est raté, c'est raté. On y reviendra l'année prochaine si l'opération est renouvellée et que je n'oublie pas!

Ensuite, pour me consoler j'ai décidé hier de faire une "vraie" galette des rois. "Vraie" pour nous ça signifie frangipane. Ca doit bien faire 10 ans que chaque année je prépare une galette. Elles ont toujours été réussies....
Cette année, voilà le résultat:

galette ratée

Si j'avais été seule à la maison le jour du crime, elle serait passée directement à la poubelle, ni vue ni connue! Mais les enfants et Dock ont insisté pour la goûter...En fait bien leur en a pris, elle était moins mauvaise que son apparence le laissait à penser!
Comme je n'aime pas rester sur un échec, aujourd'hui je recommence. Et cette fois-ci, faut que ça colle!

jeudi 4 janvier 2007

...vivement lundi!

Je n'aurais jamais cru que je pourrais, un jour, écrire un billet avec un tel titre...
Mais là, les vacances des Schtroumpfs, je commence à en avoir un peu marre. Juste un petit peu, hein! Et eux aussi, visiblement, vu qu'ils n'arrêtent pas de tourner en rond sur l'air de "j'sais pas quoi faire, qu'est-ce que j'peux faire, j'sais pas quoi faire, qu'est-ce que j'peux faire". Et pour faire passer le temps, ils inventent conneries sur conneries et se disputent sans cesse! Bien sûr, toutes les activités passionnantes que je leur propose ne leur conviennent pas! Et les activités moins passionnantes mais nettement plus utiles (comme de ranger leurs chambres...) ne déclenchent qu'une nouvelle rafale de râleries diverses et variées, suivie, pour faire bonne mesure, d'une de mes gueulantes qui doit laisser mes si tranquilles voisins japonais perplexes quant à ma santé mentale!

Bon, aujourd'hui j'ai pris le pingouin par les pieds et invité deux de leurs amis (qui ont l'air de vivre la même situation...) à déjeuner et ensuite direction le ciné...J'espère sincèrement qu'à la sortie d'"Happy feet" nous serons de nouveau une "happy family"!

lundi 1 janvier 2007

...tradition!

Je la respecte à la lettre et vous souhaite donc à tous une excellente année 2007.

Qu'elle vous soit douce et agréable!

bonbons

vendredi 29 décembre 2006

...Zacatecas.

Zacatecas- Clochers de la cathédrale 3

Zacatecas, capitale de l'Etat du même nom, est une très jolie ville coloniale située à une centaine de kilomètres au nord d'Aguascalientes. C'est l'une des premières villes que nous sommes allés visiter lors de notre arrivée au Mexique et depuis nous y sommes retournés plusieurs fois, notamment chaque fois que nous avons reçu des visiteurs d'Outre-Atlantique.
Comme nous ne savions pas trop quoi faire cette semaine, j'ai proposé d'aller à Zacatecas. "Encore!" se sont écrié en chœur Dock et les enfants...Oui encore! D'abord c'est, des villes coloniales que j'ai visitées, celle que je préfère (avec Patzcuaro). Je lui trouve beaucoup plus de charme que Guanajuato et j'aime vraiment beaucoup son coté provincial (pour ne pas dire trou!) qui n'existe pas à Querétaro. Et puis j'ai ajouté que c'était pour le blog! Argument massue s'il en est...
Bref, je vous ai concocté
un petit album photo (pas du tout exhaustif et totalement subjectif!).

J'ai même utilisé des photos prises par Dock lors de nos précédentes visites avec un appareil argentique. Le scanner étant ce qu'il est (c'est-à-dire nul...) la qualité de ces photos n'est pas terrible, même en totoshoppant un max mais elles m'ont semblées intéressantes.
En tout cas, cette fois-ci, nous avions un temps idéal: un ciel uniformément bleu et une lumière magnifique.
La ville étant à plus de 2200 mètres d'altitude, il faisait un peu frisquet dans la matinée, mais ensuite déambuler dans les rues et les ruelles nous a donné chaud!

Bonne visite!

jeudi 21 décembre 2006

...la petite maison...

...sur la commode!

palais de Dame Tartine

Ou comment occuper ses Schtroumpfs pendant deux bonnes heures sans une seule bagarre (c'est sans doute ce qu'on appelle la trève des confiseurs!)


Et je vous souhaite à tous un très



JOYEUX NOËL



mardi 19 décembre 2006

...faire laver sa voiture.

Ici, pour avoir une voiture propre il y a trois solutions: le faire soi-même, se garer dans un parking et pour une trentaine de pesos (un peu moins de 3$) le faire faire, à la main avec éponges et seau par un des "gardiens" du parking ou bien aller dans un "lavotomatic". Je suis bien trop fainéante pour la première solution, la deuxième je l'utilise parfois quand la voiture n'est pas trop sale. Quant à la troisième je la réserve pour les cas extrêmes comme par exemple au retour d'une expédition à la Sierra Fria. Mais j'ai horreur de ça: il faut rester dans son automobile pendant le passage sous les rouleaux et ça m'angoisse terriblement.

La dernière fois, pour conjurer ce stress, j'ai pris des photos...


lavotomatic

lavotomatic-1

lavotomatic-2

lavotomatic-3

Heureusement ça ne dure pas très longtemps...

Ensuite, comme nous sommes dans un pays où la main-d’œuvre ne revient pas cher...la voiture est prise en charge par deux ou trois employés qui la sèchent à la main, nettoient l'intérieur, passent je ne sais quel produit sur les pneus et vous la rendent environ 1/4h plus tard brillante comme un sou neuf!

Coût total de l'opération pour ma "camioneta": 90 Pesos plus une dizaine de Pesos de pourboire (et ça en prenant l'option "nettoyage de luxe"). Ca ne vaut vraiment pas la peine de se mouiller les mains...

jeudi 14 décembre 2006

...crèche.

Attention: billet kitchissime....

Quand j'étais petite nous faisions toujours une crèche pour Noël. Plus par tradition que par convictions religieuses. Cette crèche prenait place dans un immense plat à couscous en bois...Au fil des années les santons se sont cassés, Melchior (à moins que ça ne soit l'un des deux autres) a perdu la tête, le chameau a disparu...mais nous continuions quand même la tradition.

Et puis quand j'ai quitté le domicile de mes parents, je n'ai plus fait de crèche. Je les trouvais toutes hideuses, sauf les crèches provencales qui sont hors de prix...
Jusqu'à il y a deux ans. En allant trainer sur le marché de Noël d'Aguascalientes, je suis tombée en admiration devant les crèches locales. Et j'ai craqué...J'ai acheté une crèche miniature. Enfin le strict minimum: l'étable, Marie, Joseph, le Petit Jésus, l'âne et le bœuf, l'Ange (Gabriel?), un berger, un mouton, les Rois Mages, un chameau et un figuier de barbarie pour la couleur locale. En terre cuite, (mal) peints à la main et totalement kitsch. Ca a beaucoup plu aux enfants.


rois mages

Cette année, en déballant ma crèche, je me suis aperçue que nous avions perdu le Petit Jésus dans le déménagement...
Je suis donc retournée au marché de Noël pour en racheter un, parce qu'un crèche sans le Petit Jésus, ce n'est plus une crèche!
Seulement j'ai commis l'erreur ;-) d'emmener les enfants...Nous sommes donc revenus, munis non seulement du "Niño Dios", mais aussi d'une étoile, du Diable, d'un puits, d'un serpent (mon préféré, on dirait un alebrije),
d'un moine, d'une vendeuse de tacos et de deux magueys...

petit jesus

diable de la crèche santons
Et heureusement que ma version est miniature, parce que si au départ j'avais choisi la taille supérieure, nous aurions pu du aussi avoir un dindon, une grenouille, une porteuse d'eau, un pêcheur etc., etc.

Bref, selon C., nous avons maintenant une crèche qui commence à être digne de ce nom...


creche

mardi 12 décembre 2006

...clown affamé.

Je n'aime pas tellement les clowns, je les trouve déprimants.
Mais celui-là, en train de faire une "pause-mole", il m'a attiré l'oeil...


clown

lundi 11 décembre 2006

...Vanille-Kipferl.

Cette recette m'a été donnée par mon amie allemande qui en fait chaque Noël des centaines. E' les appelle les "gâteaux-lunes de J2" et est capable de les manger également par centaines...

Ingrédients pour environ 60 biscuits:

250 g de farine
1 cuiller à café de levure chimique
125 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
3 jaunes d'œufs
125 g de poudre d'amandes
200 g de beurre froid

Préchauffer le four à 180ºC (355ºF).
Tamiser la farine avec la levure et former un volcan sur le plan de travail. Disposer le sucre, le sucre vanillé, la poudre d'amandes et le beurre tout autour du volcan, sur les flancs. Ajouter les jaunes d'œufs au centre.
Mélanger le tout à la main et pétrir jusqu'à obtenir une pâte homogène.
Avec la pâte former des boudins de 3 cm de diamètre. Les découper en rondelles d'environ 1cm et demi et les rouler entre vos paumes (non, pas sous les aisselles!) en petites saucisses. Former des petits croissants et les mettre sur des plaques beurrées et farinées (ou "silpadées") en les espaçant suffisement.

Enfourner et laisser cuire jusqu'à ce que les biscuits soient légèrement dorés.
Pendant la cuisson mélanger 50 g de sucre glace avec un sachet de sucre vanillé. Lorsque les biscuits sont tout juste sortis du four les saupoudrer avec ce mélange à l'aide d'une petite passoire. Cette opération doit avoir lieu pendant qu'ils sont encore très chauds. Les transférer délicatement sur une grille et les laisser refroidir.

Kipferl


Ces biscuits, toujours selon J2, se conservent très bien jusqu'à une semaine ou plus dans une boite métallique. Je ne peux pas confirmer cette information, je n'ai jamais réussi à les "conserver" plus de 24h...