mardi 8 mars 2005

...Frida Kahlo.

C'est aujourd'hui la "Journée Internationale de la Femme" mais toute l'année 2005 sera "l'année Frida", à Londres tout au moins. Deux expositions majeures lui sont consacrées.
La première vient d'ouvrir à la National Portrait Gallery.
La seconde ouvrira en juin à la Tate Modern . C'est la première fois, apparemment, que ses oeuvres sont présentées indépendamment de celles de son mari, Diego Riveira (50 ans après sa mort, il serait temps!).

Bon j'avoue: je préfère la peinture de Diego Riveira à celle de Frida Kahlo. Ses murales, en particulier, ont une force que n'ont pas les toiles de sa femme. Mais j'aime ses toiles à elle car elles sont émouvantes; elles traduisent bien à la fois une souffrance physique et une volonté de fer. Elles m'émeuvent comme les sculptures de Camille Claudel. Ce sont les oeuvres de femmes qui ont eu du mal à "vivre" à l'ombre de géants.

Pour ceux qui n'auront pas la chance d'aller voir ces expos à Londres, voici quelques unes de ses toiles :



Las dos Fridas - 1939


Diego en mi pensamiento - 1943


Columna rota - 1944
(Images prises ici et )

Si vous voulez en savoir plus voici le site d'une passionnée.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est bien connu il ne pousse rien à l'ombre des grands arbres, mais j'aime bien quand même sa peinture
Alf !!!

Anonyme a dit…

Frida, Camille, même combat: sans leur compagnon, elles n'auraient pas eu le succès qu'elles ont.
Si le grand amour de Lautrec ne l'avait pas plaqué (j'ai oublié son nom), elle aurait eu beaucoup plus d'audience.
Mais chut! c'est la journée de la femme!
Entre nous soit dit, Diego aurait-il eu autant de succès s'il n'avait été l'unique artiste mexicain?

Anonyme a dit…

C'est parce que leur compagnon etaient d'arrogants phallocrates (c'a fait tres annees 70) que Frida et Camille ont eu du mal a ce faire une place au soleil. Helas leur succes actuel parait plus lie au desir des historiens de l'art de creer une parite dans le monde artistique, qu'a l'appreciation reelle de leurs oeuvres par ces meme historiens. Si le feminisme n'avait pas permit a ces femmes de faire enfin partie du cercle tres ferme de l'elite artistique, je suis sur, et cela n'a rien a voir avec la qualite intrinseque de leur production, que personne ne parlerait d'elles. Le 'politically correct' n'a pas de limite, et pour une fois je ne m'en plain pas. Vive Frida et Camille, Sonia, Georgia, Mary et toutes les autres qui ont reussi a pousser a l'ombre des grands arbres.
T.

Anonyme a dit…

le monde sera sauvé du terorisme par les femmes des teroristes

Anonyme a dit…

j aime bien le dernier, un bon 85 b