mercredi 29 novembre 2006
mardi 28 novembre 2006
...nette amélioration!
J'aime particulièrement la couleur de la contrebasse!
lundi 27 novembre 2006
...soupe orange.
Et sans l'ombre d'une rondelle de carottes! C'est le fruit d'une de mes expérimentations "potagesques". Enfin une de celles dont le résultat m'a semblé satisfaisant, parce que comme je suis très gentille (si, si!), je vous fais grâce des autres...
Ingrédients:
1 kilo de patates douces
1 poivrons jaune
1 oignon moyen
1 gousse d'ail hachée
1 branche de persil
1/2 cuiller à café de cumin en poudre
huile d'olive
sel, poivre
Eplucher les patates douces, les couper en gros cubes. Oter les graines du poivron et le détailler en lamelles. Couper l'oignon en 8.
Dans une cocotte-minute faire chauffer un peu d'huile d'olive, y faire blondir l'oignon, l'ail et les lamelles de poivrons. Ajouter les patates douces, saupoudrer de cumin, mélanger et laisser revenir une minute. Verser un litre et demi d'eau, ajouter la branche de persil, saler et poivrer. Fermer la cocotte-minute en quand elle commence à se manifester par son chuchotement caractéristique compter un1/4 d'heure de cuisson.
Mouliner (moi j'utilise un mixeur-plongeur, mais toutes les autres méthodes sont également valables). Servir bien chaud avec un peu de crème fraiche et , si vous aimez ça, des copeaux de parmesan.
jeudi 23 novembre 2006
...chambre froide.
Oui, il s'agit bien de la température dans notre chambre à coucher, qui est, avec notre salle de bain, la pièce la plus froide de la maison. Parce qu'à l'extérieur ça donnait ça:
Ma "WeatherPixie" affiche des températures encore plus sibériennes, mais c'est parce que c'est le relevé à l'aéroport, au milieu des champs de cactus!
Autant dire qu'à 7 h (la température intérieure était la même), j'ai eu énormément de mal à m'extraire de sous la couette...On plaisante chaque matin, pour se donner du courage, en demandant à la cantonade, qui a ENCORE oublié d'allumer le chauffage...Ah, ah, la bonne blague...
C'est vrai que cette fois-ci, contrairement à lors de notre premier séjour à Aguascalientes, nous savions à quoi nous attendre. Mais "normalement" ce sont des températures de mi-janvier, pas de fin novembre! J'espère qu'il ne s'agit que d'une vague de froid temporaire, pas d'une tendance de fond. Parce que sinon, je vais vraiment trouver le temps long jusqu'à mi-février. Très long...
mardi 21 novembre 2006
...vomi, asticots et crotte de nez.
Ce week-end, nous sommes retournés camper dans la Sierra Fria. Cette fois, nous avons emmené J., le meilleur ami d'E'. Tout s'est bien passé, il a fait un peu frisquet pendant la nuit et au petit matin (moins de 0º C...) mais rien d'insurmontable quand on est bien équipés.
Le trajet est toujours aussi beau mais maintenant la boue a été remplacée par des ornières assez impressionnantes. Donc non seulement ça tourne mais en plus ça cahote, ça bringuebale, ça tressaute. Et ça bouge tellement que, au retour, nous n'étions pas partis depuis 10 minutes que J. s'est plaint d'avoir mal au cœur. Je me suis retournée et vue sa couleur (blanc sale tirant sur le vert pâle), me suis empressée de lui donner un des sacs à vomi que je pique aux compagnies aériennes. Déjà (et c'est là un conseil que je donne aux parents d'enfants vomissant en voiture) ça impressionne et ça intrigue. Le temps de répondre à quelques questions ou remarques genre " c'est vraiment comme dans les avions?" ou "c'est quelle compagnie?" ou encore "c'est vraiment fait pour vomir dedans?", voire pour les habitués (les miens...) "ah non passe-moi le sac Americ*anAir*line, je ne veux pas le sac AirFr*ance" vous avez gagné, s'il n'y a pas urgence, 5 bonnes minutes qui vous permettent de trouver un endroit pour stationner...Et si vraiment urgence il y a, le sac retrouve alors sa vocation première.
J. ne se décidant pas à passer à l'acte, ni dans son sac, ni lors des nombreux arrêts pour ouvrir et refermer les barrières qui jalonnent cette piste, je me suis dit que le mieux était de l'occuper pour qu'il oublie ses nausées. Et quoi de mieux pour occuper les enfants en voiture que de chanter? Seulement là, notre répertoire, par ailleurs fort limité, de chansons traditionnelles françaises ne nous était d'aucune utilité. Il fallait des chansons connues de tous. Nous en avons finalement trouvé deux, des chefs-d’œuvre de la culture enfantine d'Amérique Latine comme vous allez le voir!
Nous avons donc commencé par:
mejor me como un gusanito.
Le corto la cabeza, le saco lo de adentro,
y mmmchchch que rico gusanito...
Nadie me quiere, todos me odian,
mejor me como un gusanito.
Le corto la cabeza, le saco lo de adentro,
y mmmchchch que rico gusanito...
Dj Chombo - "El Paso Del Gusanito"
Je vous donne une traduction rapide, pour que vous saisissiez pleinement la puissance du texte:
Personne ne m'aime, tout le monde me déteste,
j'ferais mieux de manger un asticot.
Je lui coupe la tête, je sors ce qu'il y a dedans,
humm quel asticot délicieux...
Vous pouvez trouver l'intégralité des paroles ici et même écouter un court extrait de la chanson là.
Mais bon, les asticots, au bout d'un moment, les enfants en ont eu assez, surtout qu'ils ne connaissaient que le refrain et qu'en plus c'est une chanson pour danser. Et danser à trois, attachés sur la banquette arrière d'une voiture avec la chienne dans les pieds...Hem...
J'ai donc alors sorti mon jocker:
lo saco poco a poco,
lo redondeo,
lo miro con deseo,
me lo como,
y como sabe a coco,
volvemos a empezar...
(ad nauseam et c'est le cas de le dire!)
je la sors petit à petit,
j'en fais une boulette,
je la regarde avec envie,
je la mange,
et comme elle a un goût de noix de coco,
on recommence...
Succès garanti...Et comme mes enfants et J. ont beaucoup d'imagination, ils ont décidé d'inventer une suite. Qui rime.
Je vous donne donc en exclusivité mondiale le fruit de 10 minutes d'intense réflexion et de chamailleries:
presumo con mi moco,
Recien sacado,
y que sabe a coco...
je crâne avec ma crotte de nez,
tout juste extirpée,
et qui a un goût de noix de coco...)
Comme quoi, il ne faut jamais vendre la peau de l'ours... D'un coup on a entendu un gargouilli immonde et une odeur répugnante, qui n'avait vraiment rien à voir avec la noix de coco, a envahi l'habitacle. Heureusement il avait bien visé et vomi très proprement dans son sac. Pas même une petite projection! C'est la chienne qui a été déçue...
Nous, en revanche, nous n'avons pas été déçus par l'odeur...C'était tellement insupportable que j'ai du, sous peine de contagion "vomitoire" (ben quoi l'adjectif n'existe pas? La belle affaire ;-) ), me résoudre à balancer le sac par la fenêtre en pleine nature. Oui je sais c'est beurk, mais au moins c'était un sac en papier et ça fera peut-être le bonheur de quelques gusanitos...
mercredi 15 novembre 2006
...mon anniversaire.
Aujourd'hui c'est mon anniversaire. Pas un "gros" anniversaire qui finit en "0" ou en "5". Non, juste une année de plus au compteur. Et j'avais décidé d'inviter quelques amies ce matin à un "café-gâteaux". Ca devait bien faire 25 ans que je n'avais pas fêté mon anniversaire avec des copines.
Sur la liste des invitées: deux Allemandes, une Mexicaine, une Française et une Américaine. Tout se passe bien jusqu'à ce que la conversation tourne sur la vision qu'a le reste du monde des Etats-Unis et des Américains... Disons seulement que l'anglais a subitement remplacé l'espagnol et que le ton est monté d'au moins deux crans! Heureusement mes amies sont toutes bien élevées et nous en sommes restées au stade de la discussion très très animée (ça m'aurait quand même contrariée que la troisième guerre mondiale débute dans mon salon autours d'un excellent gâteau au chocolat ).
Comme dit Ch. ma copine française: au moins ça change des petits-déjeuners "traditionnels" où l'on ne parle que des enfants, d'accouchements et de problèmes avec le mari et la belle-mère.
N'empêche que la dernière fois que j'avais invité des copines à mon anniversaire, nous avions joué à cache-cache. Et je me suis demandé un instant ce matin si nous n'aurions pas du faire la même chose...ça aurait été plus calme!
vendredi 10 novembre 2006
...un, dos, tres...cinco, seis, siete...
Devinez ce que nous avons fait hier soir?
Allez je vous aide encore un peu:
...un, dos, tres...cincoo, seis, siete......un, dos, tres...cinco, seis, siete...
Alors? Ca ne vous dit rien?
Et bien nous avons pris notre première leçon de salsa!
Ca faisait longtemps que j'avais envie d'apprendre à danser la salsa. Dock n'était pas très motivé, mais m'avait promis que si j'arrivais à trouver un cours particulier, le soir et à domicile il s'y mettrait. J'ai fini par dénicher la perle rare et même un couple d'amis américains également motivés (enfin surtout elle, car lui n'est pas venu...trop de travail....).
Passées les 10 premières minutes pendant lesquelles nous nous sommes sentis totalement ridicules, nous nous sommes bien amusés. Pour cette première classe, nous nous sommes contentés de répéter inlassablement les 5 pas de base, chacun dans notre coin. D'abord sans musique puis sur une salsa au rythme lent. Raides comme la justice et super concentrés.
Le but avoué de Dock est de réussir à faire aussi bien que Ben Stiller dans "Along came Polly":
Pour l'instant on en est à peine là:
(photos venant de ce site)
Mais nous y arriverons! Quand, je ne sais pas, car il y a du boulot...
Allez je vais m'entrainer...
Un, dos, tres...cinco, seis, siete......un, dos, tres...cinco, seis, siete...
jeudi 9 novembre 2006
...bonne nouvelle II.
J'ai comme l'impression qu'à Aguascalientes on n'est pas encore prêts pour de telles mesures mais sait-on jamais!
...scrogneugneu!
Je me demande bien de quel esprit tordu a pu sortir une telle idée: construire son propre cinéma. Avec une brochette de bambou, 4 bandes de papier, une petite boite vide, des ciseaux, de la colle et beaucoup, beaucoup de patience...
C'était une partie de la "tarea" d'E' hier. Comment voulez-vous qu'un gamin de presque 7 ans y arrive? Résultat, c'est sa mère qui s'y colle. Et qui s'énerve un maximum. C'est sûr qu'avec 4 pieds une telle réalisation n'est pas vraiment facile...
Je n'ai rien contre le travail manuel, mais là, franchement je trouve qu'il y a de l'abus: déjà c'est long à faire (moi j'y ai passé pas loin d'une heure et demie, mais je suis persuadée que même pour une personne normalement habile de ses dix doigts ça prend au bas mot une demi-heure), ensuite je ne vois pas trop l'intérêt pédagogique vu qu'E' s'est contenté de découper les bandes de papiers (mal d'ailleurs, j'ai du les retailler), ça ne fonctionne pas très bien (enfin ma réalisation ne fonctionne pas très bien...) et au 21ème siècle, face à la télévision ou à l'ordinateur ça n'intéresse absolument pas les enfants. E' a à peine jeté un vague coup d'œil au fruit de tous mes efforts de l'après-midi, l'ingrat! Et même au fin fond du Mexique, dans les villages les plus pauvres, je suis sûre que les enfants n'en en ont rien à faire non plus: ça ne vaut pas la télé ou un ballon de foot!
mercredi 8 novembre 2006
...tortillas.
Les tortillas sont vraiment à la base de l'alimentation mexicaine: un repas sans tortillas est ici aussi inimaginable qu'un repas sans pain en France.
Il y a deux sortes de tortillas: les tortillas de blé ("tortillas de harina") et les tortillas de maïs.
Personnellement je préfère les tortillas de maïs, mais j'en achète relativement peu. Seulement lorsque je cuisine des plats mexicains. En revanche nous avons toujours à la maison des tortillas de blé. Les enfants en raffolent, surtout E' qui en fait une grosse consommation: il les mange a la place du pain, tartinées de Nutella, de confiture, de fromage frais ou même nature.
Jusqu'à présent (honte sur moi!) j'achetais les horribles tortillas en sachet au supermarché. Celles dont la liste d'ingrédients est longue comme...un jour sans pain! Je n'avais pas trouvé dans mon quartier de tortilleria faisant des tortillas de blé (il faut savoir qu'ici il y a une hyperspécialisation dans le domaine de la tortilla: les tortillerias qui fabriquent les tortillas de maïs ne proposent pas de tortillas de blé, et réciproquement).
Je sais bien qu'il n'est pas très difficile de les faire soi-même, mais j'ai toujours eu la flemme de me lancer.
Heureusement hier j'ai découvert, un peu par hasard, une tortilleria spécialisée dans le blé (il y a même des tortillas de blé complet que je n'ai pas encore testées).
J'ai acheté un demi-kilo qui n'a pas fait long feu. Ces tortillas-là n'ont rien à voir avec celles en sachet. Mais alors rien de rien: elles sont beaucoup plus légères, moins salées.
Rien que sur le chemin du retour, j'en avais déjà mangé deux et le soir j'ai préparé des quesadillas pour accompagner une soupe de tomates. Nous nous sommes régalés.
C'est fini, TiaRosa peut aller se rhabiller, je n'achèterai plus jamais, tant que je suis au Mexique, ses succédanés de tortillas.
lundi 6 novembre 2006
...combat.
Ce qu'il y a de bien avec ces épées c'est que le père s'amuse autant que E' et C. ...Finalement on aurait peut-être du en acheter 4, moi aussi je veux jouer!
samedi 4 novembre 2006
...déguisements.
Vous avez bien sûr reconnu Darth Vader et Cruella De Vil...
Pas très mexicain tout ça, mais ce sont eux qui ont choisi.
Autant pour E' le choix a été immédiat (il était à peine entré dans la boutique qu'il savait déjà que ça serait Darth Vader ou rien, autant pour C. le processus a été long et pénible -pas assez effrayant, trop "bébé", trop petit, trop grand, trop cher (là c'est moi!), pas assez sexy...- bref nous avons du retourner au centre pour Mademoiselle. Qui a fini par trouver son bonheur sous la menace de ne pas avoir du tout de déguisement si elle continuait comme ça...Elle a un peu râlé quand j'ai refusé de lui acheter la perruque qui valait aussi cher que le déguisement mais avec une bombe de peinture pour cheveux argentée et beaucoup de fous-rires nous avons réussi à faire une coiffure plutôt sympa, même si elle n'est pas exactement semblable à celle de la méchante des "101 Dalmatiens".
Pour des raisons d'anonymat vous ne pouvez pas voir son maquillage (particulièrement réussi et je ne dis pas ça parce que c'est moi l'ai fait!) qui, avec ses faux-cils noirs et blancs et ses rides lui donnait l'air de son arrière-grand-mère (La Vioque) déguisée en drag*que*en!
mercredi 1 novembre 2006
...cheese cake à la citrouille.
Au cas où vous n'auriez pas noté, hier soir c'était Halloween. (Remarquez, en Europe, il est fort possible que cette fête soit totalement passée inaperçue...)
J'avais donc pour l'occasion préparé mon tout premier cheese cake. A la citrouille, forcément. Je me suis (très) librement inspirée d'une recette que m'avait fait parvenir mon frère. Je vous donne la recette (presque) originale et mes variations sur le thème...
Ingrédients:
-1 1/2 tasse de "ginger snaps" écrasés (ça, ici je n'ai pas trouvé ici, j'ai donc remplacé par de banals biscuits secs, les "Galletas Maria" pour ceux qui connaissent, auxquels j'ai ajouté 1/2 cuiller à café de gingembre en poudre, 1/2 cuiller à café de cannelle et 1 cuiller à soupe de sucre roux)
-50 g de beurre fondu
-1 paquet de 240g de fromage type "Philadelphia" à température ambiante
-1 tasse de ricotta (comme par hasard, il n'y en avait pas cette semaine au supermarché, j'ai donc pris du "jocoque seco", fromage frais libanais(?) qui s'en rapproche beaucoup)
-1 tasse de lait évaporé (heu ça se dit comme ça en français?)
-1 tasse de purée de citrouille
-4 œufs (séparer les blancs des jaunes)
-4 cuillers à soupe de sucre
-2 cuillers à soupe de sucre roux
-1 cuiller à café de cannelle
-1/2 cuiller à café de noix de muscade
-1/4 cuiller à café de clous de girofle en poudre (je n'avais que des clous de girofles entiers et la flemme de les piler donc j'ai remplacé par 1/2 cuiller à café de cardamone en poudre: je vous recommande cette option le goût est subtil)
-2 cuillers à soupe de brandy (devinez ce que j'ai mis à la place? Et oui, de la tequila!)
Préchauffer le four à 180ºC (350ºF). Mélanger (au robot c'est plus facile) la poudre de biscuit et le beurre fondu. Huiler un moule à fond amovible. Tapisser le moule avec le mélange biscuits écrasés/beurre en tassant bien (avec les mains ou le dos d'une cuiller). Réserver.
Battre au fouet électrique le fromage frais. Tout en continuant de battre ajouter la ricotta, le lait évaporé, la purée de citrouille, les sucres, le brandy, les épices et les jaunes d'œufs. Le mélange doit être bien lisse. Battre les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange. Verser le tout dans le moule. Enfourner pour 1 heure environ (peut-être un peu moins, le mien était un rien trop cuit). Laisser refroidir une heure sur une grille avant de démouler. Mettre au frais.
Et bien le résultat était délicieux et pourtant je ne suis pas une grande amatrice de courge. Bien meilleur qu'un "pumpkin pie". Les enfants ont beaucoup aimé et m'ont dit qu'il faudra que j'en refasse. Le problème c'est que j'ai utilisé hier la seule conserve de purée de citrouille que j'avais apportée des Etats-Unis et ici je n'en ai jamais vu.
Il ne me reste donc plus qu'à tester la méthode (garantie facile?) d'Estelle pour faire soi-même sa purée de courge...