vendredi 13 octobre 2006
...je vous l'avais bien dit...
Alors qui dans les rôles principaux?
...déluge.
Arbres arrachés, jusqu'à un mètre d'eau dans les rues, voitures emportées et bien sûr de nombreuses maisons et commerces inondés. Et tout ça n'est pas du à une quelconque rivière qui serait sortie de son lit. Non c'est juste les systèmes d'évacuation qui sont totalement insuffisant et très mal entretenus.
Entre les rues fermées et les embouteillages dans les autres il a fallu à Dock plus d'une heure et demie pour rentrer à la maison hier soir, soit trois fois son temps de trajet habituel!


(Ces 2 photos ont été prises par je ne sais qui dans l'entreprise où travaille Dock qui a elle aussi été en partie inondée.)
La dernière fois qu'il avait autant plu c'était en septembre 2002 et cette fois là nous aussi nous avions été inondés. Je n'étais pas à la maison mais chez une amie et j'avais décidé d'attendre que ça se calme. Comme ça ne se calmait pas, j'étais finalement rentrée, au pas car on roulait vraiment dans des torrents. Arrivée à la maison, j'ai ouvert la porte et j'ai découvert, stupéfaite, une mare dans l'entrée, un marécage dans le salon, une cascade dans l'escalier et quelques flaques dans la cuisine...Je me suis mise immédiatement au nettoyage mais devant l'ampleur de la tâche, j'ai du aller demander du matériel et de l'aide à ma plus proche voisine, une Américaine. Qui avec une efficacité redoutable est immédiatement arrivée, munie de seaux, serpillières, raclettes et surtout accompagnée de sa "muchacha"...2 heures (et 2 gin-tonics...) plus tard, tout était rentré dans l'ordre sauf la moquette du salon qui continuait à faire "spouichk spouichk" chaque fois que nous nous y aventurions.
La maison était en faite très mal construite: le perron et le balcon penchaient vers la maison et comme il n'y avait pas de gouttières et que le toit était lui aussi bizarrement incliné, toute l'eau se concentrait en ces deux endroits...
Notre propriétaire au goût de basse-cour avait accepté de payer un nettoyage de la moquette, mais avait catégoriquement refusé de la faire changer...Et bien je peux vous assurer qu'une moquette inondée, même propre, ça pue! Comme un chenil mouillé. Ou comme dirait Renaud:
"Ca schlinguait un peu comme une morgue en grève
Comme un sac poubelle longtemps oublié
Comme un poisson mort échoué sur la grève
Comme une charogne au fond d'un fossé..."
Bref nous avons vécu pendant deux bonnes semaines toutes fenêtres ouvertes et même un mois après, les gens qui rentraient à la maison me disaient toujours: "ça sent bizarre chez toi"...
Heureusement la maison où nous vivons maintenant semble mieux construite. Mais je ne connais aucune maison ici qui soit parfaitement étanche. Parfois ce sont les portes ou les fenêtres qui fuient alors on calfeutre à la serpillière, parfois c'est le toit, alors on met des seaux et des cuvettes. Pour les moins chanceux, c'est tout à la fois, alors on éponge...
Bon et bien maintenant j'espère qu'elle est VRAIMENT terminée cette foutue saison des pluies! (Je suis sûre que c'était encore un coup des syndicats ;-) )
jeudi 12 octobre 2006
...mon blog à la radio!
Non, c'est juste Brigitte Patient qui, sur la Première de la Radio Suisse Romande, devrait normalement, demain, lire quelques extraits "d'Histoires de...."
L'émission "Journal infime" est diffusée de 14 à 15h (heure locale suisse) et est accessible en ligne un peu plus tard. La rubrique "L'écrit du blog" se situe en général autours de la 25ème minute.
Si ça vous dit...
mercredi 11 octobre 2006
...bleu!
Et il devrait rester dans ce ton pendant environ 7 mois: les prochaines gouttes ne sont pas attendues avant la mi-mai.
Les parapluies sont donc au chômage technique, on leur a bien proposé une reconversion en ombrelles mais leur principal syndicat, la FLAQUE (Fédération Locale des Accessoires Qu'on Use Episodiquement) n'est pas d'accord...
lundi 9 octobre 2006
...sacs en plastique.
D'abord quand je rentre dans un supermarché avec mes cabas, je suis déjà regardée d'un œil torve par le vigile de service: on ne m'a encore jamais rien dit et si on me dit un jour quelque chose je demanderai à parler au directeur! Ensuite à la caisse, c'est la panique: autant les "emballeurs" sont soigneux quand il s’agit de ranger dans les sacs fournis par le magasin autant quand je leur donne mes quatre cabas et leur explique que je ne veux pas de sacs plastiques ils font n'importe quoi! Je n'arrive pas très bien à comprendre pourquoi avec mes sacs ils n'arrivent pas à mettre les laitages avec les laitages, les fruits avec les fruits etc. alors que ça parait être une des règles de base de l'emballage normal! Et si par hasard j'ai trop d'achats pour que tout tienne dans mes cabas...ils ne savent plus quoi faire. Ca me parait pourtant évident que le reste doit aller dans des sacs en plastique!
Une fois un de ces ados a mis tellement de mauvaise volonté que je lui ai dit d'aller voir ailleurs et j'ai tout ressorti pour tout ranger moi même. Et bien sûr, je ne lui ai rien donné, faut pas pousser non plus!
Bref quand j'arrive à la caisse, tout le monde me regarde, c'est super agréable...
Mais à force, on me reconnait: l'autre jour une des caissières m'a dit: "Ah oui vous êtes la femme aux sacs! Et bien vous savez, c'est une bonne idée, ça fait quand même moins de déchets...". Et oui, parce qu'ici en plus, les sacs en plastique ils les réutilisent assez peu; une grande partie finit directement à la poubelle...ou même dans la nature. Quel gâchis!
Lorsque j'ai raconté cette anecdote à Dock il m'a répondu que de toute façon, dans 5 ou 10 ans le Mexique aussi viendrait aux sacs réutilisables et peut-être même qu'à Aguascalientes, ils se souviendront de la Française un peu barge qui déjà en 2006 faisait ses courses avec ses cabas! My 15 minutes of fame? ;-)
jeudi 5 octobre 2006
...règle d'or.
Ben si, au volant les Mexicains osent tout! C'est même à ça qu'on les reconnait ;-D
mercredi 4 octobre 2006
...tarte Tatin à la goyave.
Ingrédients:
* environ une vingtaine (ça dépend bien sûr de la taille de votre moule!) de goyaves coupées en deux et soigneusement épépinées
* 500g de pâte feuilletée
* 1 sachet de sucre vanillé
* 120 g de sucre en poudre
* 100g de beurre plutôt mou
Préchauffer le four à 200ºC (400ºF).
Etaler (comme vous pouvez!) la moitié du beurre au fond d'un moule épais à bord hauts (genre moule à manqué), saupoudrer de la moitié du sucre. Ranger les demi-goyaves, partie bombée vers le bas, dans le moule. Disposer le reste de beurre en noisettes, saupoudrer avec le reste de sucre et le sucre vanillé. Enfourner pour environ 1/4h. Sortir le moule du four et le poser sur un des bruleurs de la gazinière pendant 5 à 10 mn, en surveillant bien pour caraméliser les goyaves (je n'ai aucune idée si ça marche aussi pour ceux qui ont des plaques vitrocéramiques ou à induction, mais c'est là un des rares avantages d'avoir une cuisinière antédiluvienne!). Laisser refroidir un peu. Pendant ce temps étaler la pâte feuilletée et en recouvrir le moule. Rentrer les bords de pâte à l'intérieur. Remettre au four et laisser cuire une vingtaine de minutes. Démouler la tarte pendant qu'elle est encore chaude et servir immédiatement ou bien tiède si vous préférez. Je l'ai servie avec une boule de glace à la vanille (maison, la glace)
Pas de photo: ce n'est pas le démoulage qui s'est mal passé, mais une horde d'enfants affamés qui réclamaient à corps et à cris leur dessert...et du coup j'ai oublié! Mais ce n'est pas grave, j'en prendrai la prochaine fois, qui ne saurait tarder. Car la fadasse tarte Tatin aux pommes, au moins tant que je suis au Mexique, elle passe aux oubliettes...Et quand ça ne sera plus la saison des goyaves, je tenterai ma chance avec des mangues.
lundi 2 octobre 2006
..."totalmente Mexicana!"
...je me demande si nous ne serions pas restés un peu trop longtemps au Mexique! ;-)
vendredi 29 septembre 2006
...c'est malin, ça!
Et qu'est ce que je vois, ce matin, en faisant mes courses? Une promotion spéciale à l'occasion des 80 ans de Coca-Cola (Mexico?) avec pour 36 pesos un lot de 6 bouteilles de verre, réédition des anciens modèles. Je n'ai pas pu résister alors que je n'aime pas vraiment ça, que Dock est au régime, que je ne veux pas que C. en boive trop...
Grrr....Des fois y a des auto-baffes qui se perdent!
jeudi 28 septembre 2006
...centre ville.
Ce matin je reçois un coup de téléphone de ma copine française, Ch.:
"- Salut, ça va? Qu'est-ce que tu fais de beau aujourd'hui?
- Je me préparais pour aller au centre.
- Au centre??? Qu'est-ce que tu vas faire au centre? (sur le ton de quelqu'un qui apprendrait que je pars au Zimbabwe...)
- Euh, ben je voulais acheter des douceurs typiques...Des confiseries, à la cajeta, à la goyave, enfin tu vois, ce genre de trucs.
- Mais ils en vendent à Soria*na, t'as pas besoin d'aller au centre...
- Je sais, mais il me semble qu'il existe des boutiques spécialisées au centre, j'avais envie d'aller voir.
-Ah bon. Bon courage alors..."
Ce que j'aime chez Ch., c'est qu'elle n'est pas contrariante!
Et son attitude par rapport au centre est très proche de la mienne et de la grande majorité des mamans "du Nord": dans la mesure du possible, on évite. Trop d'embouteillages, pas assez de places de stationnement. Bref, le centre j'y vais à tout casser 5 fois par an, quand nous avons des visiteurs ou pour régler certains détails administratifs. Ce n'est pas que ça soit loin, 20 minutes en voiture pour y arriver mais vous pouvez compter pratiquement le même temps avant de trouver une place. Vous me direz que les petits taxis c'est fait pour ça, mais bon...
Mais aujourd'hui j'étais décidée et motivée. En plus je me suis rendue compte que je n'avais jamais mis sur ce blog une seule image d'Aguascalientes, donc autant faire d'une pierre deux coups et prendre quelques photos...
En fait il y a deux centres: le centre "touristique" et historique (pas super beau mais tout de même colonial) peu fréquenté et le centre "commercial" grouillant de monde.
Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez aller voir l'album photos que je vous ai concocté sur le centre historique.
Finalement, le centre c'est plutôt sympa, il faudrait que j'y aille plus souvent...Mais il va falloir que j'étudie un peu mon plan car, comme chaque fois, je me suis totalement perdue au retour. Quand j'ai fini, après de nombreux tours et détours, par retomber sur l'une des grandes avenues que je connaissais, je n'étais pas du tout, mais alors pas du tout où je pensais être...Un vrai labyrinthe!
mardi 26 septembre 2006
...sorbet à la goyave.
J'adore la goyave, surtout son parfum. Et comme je suis maintenant l'heureuse propriétaire d'une sorbetière, j'avais envie d'essayer d'en faire un sorbet. Seulement les rares recettes que j'ai pu trouver étaient à base de goyaves crues et moi je les préfère cuites. J'ai donc totalement improvisé mais je n'ai pas été déçue.
Ingrédients:
600 g de goyaves épépinées et coupées en quartiers (soit environ 1 kg de goyaves entières)
100 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
le jus d'un petit citron vert
eau
Faire cuire les goyaves à feu doux avec le sucre, le sucre vanillé, le jus de citron pendant 15 minutes. Les fruits doivent être tendres mais pas (trop) caramélisés. Les réduire en purée la plus fine possible. Les passer au chinois pour bien ôter toutes les petites graines qui auraient pu échapper à votre « épépinage ». Rajouter un peu d'eau si la purée est trop épaisse (j'ai mis une moitié de verre d'eau). Laisser refroidir plusieurs heures au réfrigérateur. Turbiner selon les instructions de votre sorbetière, environ 1/2 heure. Mettre au congélateur pour bien faire prendre.
Hummmmmm....
La consistance ressemble beaucoup à celle d'un sorbet à la poire. Le goût s'en rapproche aussi un peu, mais en beaucoup, beaucoup plus parfumé. Un régal. Et la saison des goyaves ne fait que commencer, je sens que je vais laisser ma créativité s'exprimer (et on ne rigole pas là-bas au fond ;-) )
lundi 25 septembre 2006
...boissons gazeuses.
Savez-vous que le Mexique détient le (triste!) record mondial de consommation de boissons gazeuses au coca par habitant? Et cela depuis de nombreuses années. En moyenne chaque Mexicain en consomme 112 litres par an. Beurk et beurp! Et comme dirait l'autre, je connais une Mexicaine qu'en prenait au p'tit déjeuner. Si, si et même plus d'une.. Et puis pas qu'au p'tit dej...Et après on s'étonne du nombre d'obèses dans ce pays...Je n'ai pas trouvé de statistiques récentes concernant toutes les sortes de sodas, mais je suis certaine que, là aussi, le Mexique est dans le peloton de tête.
C'est vraiment désolant de voir, dans les restaurants, des gens commander un bon repas et l'arroser de Coca-Cola. Et j'ai déjà mangé dans des gargotes qui ne servaient pas d'alcool (probablement pour des raisons de licences) mais pas d'eau non plus: on avait le choix entre Coca (pas light, bien sûr), Fanta (l'orange fluo ou le rose qui tâche), Fresca (pur pamplemousse artificiel) ou ManzanaLift (le moins pire des quatre selon mes critères...). Evidemment, E' qui déteste les boissons gazeuses (ça pique!), reste, dans ces cas là, sur sa soif. Et les autres aussi finalement. Parce que comme boisson désaltérante, on a déjà vu mieux que les sodas...Nous nous sommes également faits "avoir" plusieurs fois à des fêtes d'anniversaires ou il n'y avait pas du tout d'eau: ensuite, j'ai compris le truc, je partais toujours à ces fêtes avec notre bouteille d'eau perso. Pas le summum de la classe, je vous l'accorde, mais tant pis.
Bien sûr un tel marché est très fortement courtisé par les géants du secteur: c'est Coca-Cola qui domine largement avec 70% du marché suivi de très loin par Pepsi avec seulement 15%. Pas une seule ville de taille respectable qui ne possède son usine d'embouteillage Coca-Cola. Les camions de livraisons rouges sillonnent les rues des villes et les chemins de campagnes car toute boutique d'"abarrotes" qui se respecte, même au fin fond du coin le plus paumé, se doit d'avoir son réfrigérateur aux couleurs de la marque et bien rempli de bouteilles et canettes variées.
Apparemment le marché des boissons gazeuses à base de coca se tasserait un peu, les consommateurs se lassant:
LES CONSOMMATEURS MEXICAINS DE BOISSONS GAZEUSES SONT À LA RECHERCHE DE NOUVELLES SAVEURS
En 2002, le marché des boissons à base de cola au Mexique a fléchi de 2 p. 100, mais les ventes de boissons gazeuses à saveurs variées se sont accrues de 5 p. 100. On peut en déduire qu'une proportion importante des consommateurs mexicains se lassent des boissons à base de cola et sont en quête de nouvelles saveurs. On estime le marché mexicain des boissons gazéifiées à 8 milliards de dollars US; les boissons à base de cola détiennent une part de 80 p. 100 et les boissons gazeuses à arômes variées, le reste. Femsa, producteur de Coke au Mexique, a indiqué qu'en 2000, les ventes de ce produit ont constitué 77 p. 100 de ses ventes totales de boissons gazeuses. Toutefois, en 2002, cette proportion est passée à 71 p. 100 et la part d'autres boissons gazeuses comme Sprite, Fanta, Fresca et Manzana a grimpé à 24 p. 100. Le marché mexicain des boissons isotoniques (pour sportifs), dont la valeur estimative est de 280 millions de dollars US, a gagné 10 p. 100 en 2002. Gatorade vient en tête de file dans ce segment du marché avec une part de 83 p. 100; il est suivi entre autres par Enerplex, Powerade et Jumex Sport. Le marché des boissons énergisantes a progressé de 2 p. 100 au cours de l'année écoulée. Parmi les principales boissons énergisantes vendues sur le marché mexicain, citons Red Bull de Tequila Herradura, Boost de Casa Cuervo, Mountain Dew de Pepsico et Beat de Coca-Cola Co. (Source : Reforma, 19 mai 2003).
C'est vrai que, dans les rayons des supermarchés l'offre est chaque année plus variée, alors que pour l'eau minérale ou de source entre Evian (hors de prix) et Santa Maria, on n'hésite pas longtemps... (Je parle des vrais eaux de sources, pas des eaux purifiées qui sont les mêmes que celles des "garrafones", mais en plus petits contenants).
Cependant, j'ai noté depuis mon retour, une très nette augmentation des produits "light": pratiquement toutes les variétés de soda proposent maintenant une version "0 calorie", alors qu'auparavant il n'y avait que Pepsi et Coca. Je ne sais pas si ça va marcher.
Les Mexicains semblent de tout façon être très attachés à leur Coca-Cola normal, au point que dans le sud des Etats-Unis, là où il y a beaucoup de Latinos, il existe un marché du Coca-Cola en bouteilles de verre "importées" directement du Mexique. Coca-Cola a beau prétendre que c'est exactement la même formule, les consommateurs le préfèrent au Coca-Cola américain. Certains prétendent que c'est parce que le Coca-Cola mexicain est sucré au sucre de canne et pas au "corn syrup" (c'est quoi ça exactement en français?). D'autres pensent qu'il s'agit simplement de nostalgie...N'empêche que même pour une non-amatrice de ce genre de boisson, le meilleur c'est sûr, c'est celui en bouteille de verre. On peut me dire ce qu'on voudra, il n'a pas le même goût.
Bref, entre Coca-Cola et le Mexique, c'est une histoire qui dure, à tel point que l'actuel Président du pays, Vicente Fox, était, avant de se lancer en politique, Président de Coca-Cola Mexico...Rien à voir? Peut-être pas, mais c'est assez troublant quand même...
jeudi 21 septembre 2006
..."pay de atun".
Ingrédients pour 4 personnes:
2 boites de thon au naturel
3 tomates moyennes coupées en dés
2 cuillers à soupe de purée de tomate
500 g de pâte feuilletée
1/4 d'oignon mexicain (ce qui, vu leur taille, doit représenter pas loin d'un oignon européen!)
2 gousses d'ail hachées
huile d'olive
sel à volonté
2 jaunes d'oeuf
1 piment serano finement haché


Vous pouvez aussi le faire dans un moule à tarte.
J'aime bien servir ce feuilleté avec des légumes en papillotes que je fais cuire en même temps (courgettes, carottes, oignon, lamelles de poivron, huile d'olive, sel, poivre, ail haché et un peu d'herbes de Provence).
On trouve parfois ce "pay de atun" avec de la pomme, mais comme nous ne sommes pas très "sucré-salé" ma recette n'en comporte pas. Vous pouvez toujours essayer, je pense qu'il faut ajouter une pomme coupée en petits dés au mélange tomates, oignon, ail, piment, thon.
mardi 19 septembre 2006
...Sierra Fria.
Nous avons donc campé au milieu de nulle part, sur une "colline" qui se trouve quand même à 2600 mètres d'altitude! La vue était superbe: pas de trace d'occupation humaine à des kilomètres à la ronde

(Là vous voyez Dock et J2, sous la supervision d'E' qui tentent depuis 20 bonnes minutes de faire prendre ce foutu feu...)
Il a fini par prendre et nous avons pu faire griller des saucisses, rôtir des pommes de terre et nous enduire de marshmallows fondus...Le tout arrosé de quelques (hum, hum...) bouteilles de vin.
Au milieu de nulle part, certes, mais parmi les vaches et leurs bouses...D. a retrouvé des instincts ancestraux de chien de berger et avait décidé que les vaches ne devaient pas approcher à moins de 20 mètres du campement et qu'elles devaient être bien rangées...Elle nous a même étonnés avec son grondement spécial que nous n'avions jamais encore entendu.
Deux jours après, elle est toujours épuisée d'avoir autant couru...
En bas de la colline coule une rivière où les enfants sont allés patauger et déranger quelques grenouilles...


Nous n'avons pas rencontré de scorpions, mais à vrai dire, nous ne les avons pas vraiment cherchés! En revanche il y avait plein de gros rapaces, des lièvres et j'ai entendu une chouette.
Vivement que nous y retournions même si nous sommes tous revenus crottés, crevés et parfumés au feu de bois!